Ils étaient partis du Vaucluse le 16 décembre en mission.
Le 16 décembre dernier deux habitants de Pertuis (Vaucluse), Jean-Paul Couderc et son fils Thomas accompagnés de Charlotte Khouri, d'Aix s'envolaient pour la Mauritanie dans le cadre d'une mission humanitaire de l'association "La petite maison des artistes". Leur but était de fournir du matériel et des livres à la bibliothèque de Chinguetti. Cette ville au nord-est du pays est le site de départ pour les touristes de toutes les randonnées dans le désert. Les Vauclusiens voulaient aussi faire des reportages vidéos sur les artistes locaux.
Depuis une semaine, Maurice Bauman, trésorier de cette association -resté en France pour assurer la logistique- est sans nouvelles d'eux. Son inquiétude est immense avec le climat qui règne en Mauritanie depuis l'attentat qui a coûté la vie le 24 décembre à 4 Français et les menaces terroristes qui ont provoqué l'annulation du Lisbonne-Dakar.
"Mes dernières nouvelles datent du 1er janvier, explique-t-il. Ils avaient besoin d'argent, j'ai envoyé un mandat le 31 décembre et je les ai prévenus le 1er janvier. Ils m'ont assuré que tout allait bien. Ils m'ont parlé des tensions mais assuré qu'il n'y avait aucun souci pour eux. Ils m'ont dit qu'ils avaient encore quelques reportages à faire sur la vie locale et qu'ils voulaient partir à Nouakchott. Je leur ai déconseillé vu les tensions mais je ne sais pas s'ils y sont allés".
Une semaine de silence
Les membres de l'association s'étaient mis d'accord pour s'appeler au minimum deux fois par semaine. C'est Maurice qui contactait Jean-Paul sur son portable ou sur celui de l'habitant chez qui ils résidaient. "Mais depuis une semaine je n'arrive plus à joindre personne". Samedi, il alerte le maire de Pertuis, puis le ministère des Affaires étrangères et l'ambassade. Il a laissé ses coordonnées et le signalement des membres du groupe ainsi que leur téléphone. "Je ne comprends pas pourquoi les communications ne passent ni dans un sens ni dans l'autre. Pourtant Jean-Paul a dû forcémment tenter de me joindre surtout qu'ils doivent rentrer en France ce dimanche."
Interrogé par nos soins hier, le consulat de Nouakchott, la capitale mauritanienne, confirme avoir bien enregistré la demande de Maurice Bauman, le nom des personnes ainsi que leur contact sur place. Mais le consulat s'est voulu rassurant: "Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, en cas de problèmes nous sommes très vite informés".
Source: laprovence
(M)
Le 16 décembre dernier deux habitants de Pertuis (Vaucluse), Jean-Paul Couderc et son fils Thomas accompagnés de Charlotte Khouri, d'Aix s'envolaient pour la Mauritanie dans le cadre d'une mission humanitaire de l'association "La petite maison des artistes". Leur but était de fournir du matériel et des livres à la bibliothèque de Chinguetti. Cette ville au nord-est du pays est le site de départ pour les touristes de toutes les randonnées dans le désert. Les Vauclusiens voulaient aussi faire des reportages vidéos sur les artistes locaux.
Depuis une semaine, Maurice Bauman, trésorier de cette association -resté en France pour assurer la logistique- est sans nouvelles d'eux. Son inquiétude est immense avec le climat qui règne en Mauritanie depuis l'attentat qui a coûté la vie le 24 décembre à 4 Français et les menaces terroristes qui ont provoqué l'annulation du Lisbonne-Dakar.
"Mes dernières nouvelles datent du 1er janvier, explique-t-il. Ils avaient besoin d'argent, j'ai envoyé un mandat le 31 décembre et je les ai prévenus le 1er janvier. Ils m'ont assuré que tout allait bien. Ils m'ont parlé des tensions mais assuré qu'il n'y avait aucun souci pour eux. Ils m'ont dit qu'ils avaient encore quelques reportages à faire sur la vie locale et qu'ils voulaient partir à Nouakchott. Je leur ai déconseillé vu les tensions mais je ne sais pas s'ils y sont allés".
Une semaine de silence
Les membres de l'association s'étaient mis d'accord pour s'appeler au minimum deux fois par semaine. C'est Maurice qui contactait Jean-Paul sur son portable ou sur celui de l'habitant chez qui ils résidaient. "Mais depuis une semaine je n'arrive plus à joindre personne". Samedi, il alerte le maire de Pertuis, puis le ministère des Affaires étrangères et l'ambassade. Il a laissé ses coordonnées et le signalement des membres du groupe ainsi que leur téléphone. "Je ne comprends pas pourquoi les communications ne passent ni dans un sens ni dans l'autre. Pourtant Jean-Paul a dû forcémment tenter de me joindre surtout qu'ils doivent rentrer en France ce dimanche."
Interrogé par nos soins hier, le consulat de Nouakchott, la capitale mauritanienne, confirme avoir bien enregistré la demande de Maurice Bauman, le nom des personnes ainsi que leur contact sur place. Mais le consulat s'est voulu rassurant: "Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir, en cas de problèmes nous sommes très vite informés".
Source: laprovence
(M)