Le Festival « Les Blues du fleuve » a fait naître plusieurs opportunités ayant débouché sur la création de projets pour les populations de Podor (nord) et environs, faisant de cette manifestation culturelle un levier de développement économique, a déclaré l’artiste-musicien Baba Maal.
S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée au bilan d’étape de la 15ème édition dudit festival international, il a estimé que cette manifestation annuelle est »une vitrine pour Podor et tout le Fouta », qui , selon lui, sont mis sur orbite, par de nombreux médias nationaux et internationaux
Pendant 72 heures, dit-il, ce sont énormément "d’opportunités de rencontres qui s’offrent aux personnes entreprenantes pour faire des affaires dans le petit commerce, les formations qualifiantes dans la transformations des produits agricoles, particulièrement », a-t-il relevé. Il dit avoir, depuis plusieurs décennies, inspiré beaucoup de générations par sa musique.
Maintenant, dit-il, »voici venu le moment d’inverser les choses, en aidant à mettre sur pied des projets de développement économique à Podor, au Fouta, au Sénégal et dans le continent africain ».
« Je suis venu à un moment de ma carrière, plus de trente ans, où j’ai inspiré beaucoup de jeunes avec ma musique », a fait remarquer Baba Maal. Il dit avoir compris que le développement de l’Afrique, particulièrement au Sénégal, ne peut se faire sans s’appuyer sur l’agriculture, la pêche et l’élevage.
« Nous avons la terre, l’eau, le soleil. C’est dans ce sens qu’est né le +NANN-K+, qui signifie agriculture, pêche, élevage, technologies. Cette association mène beaucoup d’activités au Fouta et dans plusieurs régions du Sénégal, par exemple à Tambacounda, Kolda, Richard-Toll et même en Mauritanie », a signalé le lead vocal du Daande Leniol. Il existe aussi d’autres projets dans d’autres domaines à explorer, a-t-il ajouté.
Cette édition, comme la précédente, a organisé, à travers le comité scientifique des « Blues du fleuve », des rencontres entre porteurs de projets, des femmes et des jeunes.
Ces personnes cibles sont invitées à échanger avec des promoteurs, en présence de la chanteuse malienne, Ina Modja, ambassadeur de bonne volonté de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD)
Ces rencontres, qui ont démarré dimanche, vont se poursuivre, lundi, avec des groupements de promotion féminine.
« Ces femmes et jeunes fondent beaucoup d’espoir sur ces rencontres. Cette édition a aussi permis d’inaugurer la chambre froide installée entre Podor et Guia, mise à la disposition des maraîchers de la zone », s’est réjoui le lead vocal du Dandé Leniol.
Le chanteur a auparavant procédé au lancement du projet « Podor vert » à Kodit, village situé au cœur de la cuvette de Nianga, à 10 kilomètres de Podor.
Désormais, le festival « Les blues du fleuve » met l’accent sur le développement durable, accordant la priorité aux femmes et aux jeunes, comme en atteste le thème général de l’édition 2023 : « Entreprenariat féminin et Développement durable ».
Source : Agence de Presse Sénégalaise
S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée au bilan d’étape de la 15ème édition dudit festival international, il a estimé que cette manifestation annuelle est »une vitrine pour Podor et tout le Fouta », qui , selon lui, sont mis sur orbite, par de nombreux médias nationaux et internationaux
Pendant 72 heures, dit-il, ce sont énormément "d’opportunités de rencontres qui s’offrent aux personnes entreprenantes pour faire des affaires dans le petit commerce, les formations qualifiantes dans la transformations des produits agricoles, particulièrement », a-t-il relevé. Il dit avoir, depuis plusieurs décennies, inspiré beaucoup de générations par sa musique.
Maintenant, dit-il, »voici venu le moment d’inverser les choses, en aidant à mettre sur pied des projets de développement économique à Podor, au Fouta, au Sénégal et dans le continent africain ».
« Je suis venu à un moment de ma carrière, plus de trente ans, où j’ai inspiré beaucoup de jeunes avec ma musique », a fait remarquer Baba Maal. Il dit avoir compris que le développement de l’Afrique, particulièrement au Sénégal, ne peut se faire sans s’appuyer sur l’agriculture, la pêche et l’élevage.
« Nous avons la terre, l’eau, le soleil. C’est dans ce sens qu’est né le +NANN-K+, qui signifie agriculture, pêche, élevage, technologies. Cette association mène beaucoup d’activités au Fouta et dans plusieurs régions du Sénégal, par exemple à Tambacounda, Kolda, Richard-Toll et même en Mauritanie », a signalé le lead vocal du Daande Leniol. Il existe aussi d’autres projets dans d’autres domaines à explorer, a-t-il ajouté.
Cette édition, comme la précédente, a organisé, à travers le comité scientifique des « Blues du fleuve », des rencontres entre porteurs de projets, des femmes et des jeunes.
Ces personnes cibles sont invitées à échanger avec des promoteurs, en présence de la chanteuse malienne, Ina Modja, ambassadeur de bonne volonté de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD)
Ces rencontres, qui ont démarré dimanche, vont se poursuivre, lundi, avec des groupements de promotion féminine.
« Ces femmes et jeunes fondent beaucoup d’espoir sur ces rencontres. Cette édition a aussi permis d’inaugurer la chambre froide installée entre Podor et Guia, mise à la disposition des maraîchers de la zone », s’est réjoui le lead vocal du Dandé Leniol.
Le chanteur a auparavant procédé au lancement du projet « Podor vert » à Kodit, village situé au cœur de la cuvette de Nianga, à 10 kilomètres de Podor.
Désormais, le festival « Les blues du fleuve » met l’accent sur le développement durable, accordant la priorité aux femmes et aux jeunes, comme en atteste le thème général de l’édition 2023 : « Entreprenariat féminin et Développement durable ».
Source : Agence de Presse Sénégalaise