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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

SAINT- LOUIS : Les mariages mixtes font rêver les jeunes

A Saint-Louis, ville touristique par excellence, plusieurs dizaines de mariages entre un « Européen et une autochtone » sont célébrés chaque année. Même si l’amour est parfois au rendez-vous, il ressort, la plupart du temps, que la recherche d’une situation meilleure sous d’autres cieux est à l’origine de ces unions qui font rêver particulièrement les plus jeunes.


SAINT- LOUIS : Les mariages mixtes font rêver les jeunes
Avec son patrimoine diversifié, Saint-Louis est en passe de devenir le point de ralliement des Occidentaux, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, qui, après des années de travail, viennent s’établir dans cette vieille et belle cité. Au détour des nombreuses ruelles du centre ville, il est fréquent de rencontrer de vieux Européens, hommes ou femmes, au bras de fils du terroir à peine sortis de l’adolescence. Ces couples sont assaillis par des vendeurs de souvenirs et des talibés. Si ces scènes dérangent et heurtent la sensibilité de certains, elles sont par contre loin de frustrer la majorité des jeunes qui ne rêvent que d’en être les acteurs principaux. Pour nombre de personnes, l’amour ne connaît ni l’âge, ni la couleur de la peau et encore moins les frontières. « Je ne vois aucun mal à sortir avec une de ces dames », estime sans gêne Kh. D., un Saint-Louisien de 25 ans qui vit depuis deux ans avec une Européenne de 61 ans. « Certains vous diront sans doute qu’ils sont contre ces genres d’union. C’est simplement parce qu’ils ne sont pas à ma place. Je suis sûr que, s’ils avaient l’opportunité d’avoir une compagne de 80 ans, ils n’auraient pas un jugement négatif sur ces unions », déclare-t-il avec un brin d’humour. Ce ne sont pas seulement les vieilles personnes venues d’Europe qui ont trouvé refuge dans cette ville connue pour son hospitalité légendaire. Les jeunes européens sont aussi dans le tempo et commencent à prendre goût à ce brassage interculturel. Aujourd’hui, le mariage mixte est en train de se développer à grande vitesse. Beaucoup de gens trouvent qu’il est la réponse évidente à leurs problèmes, le seul moyen d’accéder à un meilleur statut social. A Saint-Louis, deux jeunes filles sur dix ne rêvent que de rallier l’Europe. Le moyen importe peu et, pour elles, le mariage mixte en est un. Peu importe le conjoint, qu’il soit jeune ou vieux, beau ou vilain. Seul le résultat final compte à leurs yeux. « Les gens ne comprennent pas que la plupart du temps, ce type de mariage qui est basé sur l’intérêt avorte.

Car il n’est pas motivé par l’amour. Même si elles arrivent à se marier, une fois arrivées en Europe, elles se rendront vite compte que la vie n’est point ce rêve qu’elles s’étaient toujours imaginées. Car la vie au Sénégal est très différente de celle en Europe. Il leur faudra s’adapter aux réalités et ce n’est pas toujours chose aisée », soutient Collé Ndiaye, qui est très réticente. Même son de cloche du côté de Fatimata Diallo qui recommande aux filles de son âge d’être très prudentes dans ce genre de relations. « Il faut prendre le temps de bien connaître son partenaire. Ce que les gens ne font pas. Ils sont pressés de partir. Ils peuvent vous promettre la lune, mais une fois que tout est bouclé, c’est la galère et, dans ce genre de situation, s’il n’y a pas de famille qui pourrait vous accueillir en cas de difficulté, vous risquez de vous retrouver rapidement dans une situation grave... », estime-t-elle. nternet, l’alternative En cette période de l’année, les « chevaliers blancs » se font désirer. Et pour pallier ce manque, l’Internet est la seule alternative. Chaque jour, ce sont des centaines de jeunes filles qui envahissent les cybercafés à la recherche de l’oiseau rare. Kiné, 25 ans, gérante de cybercafé, n’est pas très rassurée concernant les mariages mixtes. « Je ne suis pas contre ces formes de mariages. Car certaines filles qui sont à la recherche du chevalier blanc sont honnêtes, sérieuses et désireuses de fonder un foyer dans l’amour et le respect. Mais, tout le monde n’est pas logé dans la même catégorie », souligne-t-elle. Elle estime que « d’autres filles, qui ne sont là que dans le seul but de trouver un canard à déplumer, sans réaliser que les risques encourus suite à ses contacts via l’Internet sont souvent catastrophiques ».


De l’idylle au parcours du combattant

L’officialisation d’un mariage mixte est devenue un véritable parcours du combattant. La polygamie étant interdite dans l’essentiel des pays européens, un candidat ne peut donc pas se marier s’il est encore dans les liens d’une précédente union. Mais, nombreux sont ceux qui ne disent pas la vérité sur leur situation matrimoniale. Même si certains officiers d’état civil rejettent d’éventuels cas de fraudes, il apparaît que les faux documents sont courants, « avec parfois de faux certificats de célibat, de faux passeports et de faux extraits d’actes de naissance ». D. S. C, un ancien émigré, confirme une telle thèse en ces termes. « Des fraudes, il y en a à la pelle. J’ai vécu plus de trente années en Europe et je connais beaucoup de gens qui se sont mariés avec des papiers qui n’étaient pas les leurs ou qui ont fait des jugements sur leur âge. Tout y passe : fraude aux actes de l’état civil, documents falsifiés, jugements supplétifs ou rectificatifs concernant des naissances ou des filiations fictives et des reconnaissances mensongères d’enfants. Mais, on n’y peut rien. Tous les moyens sont bons pour se marier ».



Auteur: Samba Oumar FALL
soleil
Mercredi 13 Février 2008 - 11:27
Mercredi 13 Février 2008 - 11:31
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