A Saint-Louis, si l'épineuse question de l'accès des filles à l'école est, en partie, réglée, leur maintien pose encore problème. Sur 100 filles qui fréquentent l'élémentaire, seules 3 restent jusqu'en classe de terminale. Le point focal de Fawe Sénégal à Saint-Louis sonne l'alarme et invite les différents acteurs à unir leurs efforts pour inverser la tendance.
Fidèle à ses objectifs d’œuvrer pour l'accès et surtout le maintien des filles à l'école, le Fawe (Forum for African Women Educationalists) de Saint-Louis a mis à profit la 2° édition de la journée dédiée à l'éducation des filles ainsi que l'a décrètée le chef de l'Etat Me Abdoulaye Wade, pour encore discuter, avec les partenaires de l'éducation, que sont la Scofi, le Pgl, la municipalité sur les stratégies à mettre en œuvre pour éviter que les jeunes filles ne quittent précocement l'école.
Aujourd'hui, plus que jamais, il convient de faire un plaidoyer pour inverser la tendance. Cela passera nécessairement par une ouverture vers les communautés en les sensibilisant sur l'importance de l'éducation des filles. Et, pour favoriser le maintien des filles à l'école, le point focal de Fawe Sénégal à Saint-Louis estime qu'il faut ‘une synergie d'actions pour l'efficacité des cours dispensés à l'école et comment y maintenir les filles le plus longtemps possible’. A en croire Mme Fatma Ndaw Dieng, ‘sur la base des statistiques qui ont été données, la bataille de l'accès a été gagnée, le problème qui reste à être résolu, c'est la question du maintien des filles avec le taux d'achèvement. Par exemple, sur 100 filles qui partent à l'école élèmentaire, peut-être 3 seulement arrivent en Terminale’.
Rappelant que ‘Saint-Louis a eu le privilège d'abriter, l'année dernière, la première édition’, le professeur d'Anglais au collège Fara Mbodji sis à la descente du pont Faidherbe, explique que les causes qui favorisent ce fort taux d'abandon des filles sont diverses et variées. ‘Il y a entre autres problèmes, les mariages précoces, les grossesses précoces, la pauvreté, etc.’ énumère Mme Fatma Ndaw Dieng qui renseigne que ‘Fawe Sénégal vient en appui à ces filles pour qu'elles restent à l'école en leur dotant de matériels scolaires, étant entendu qu'avant, on leur donnait de l'argent mais cela n'arrivait jamais aux filles. Ce sont les parents qui utilisaient cet appui-là parce que c'est une question de priorités et de survie’.
Autres activités que Fawe mène pour les filles, ‘c'est un encadrement rapproché pour celles qui sont en classes de troisième et Terminale en leur trouvant des professeurs pour leurs cours de renforcement dans les matières dominantes selon leurs séries’, signale notre interlocutrice.
Gabriel BARBIER
Source: walffadjri
(M)
Fidèle à ses objectifs d’œuvrer pour l'accès et surtout le maintien des filles à l'école, le Fawe (Forum for African Women Educationalists) de Saint-Louis a mis à profit la 2° édition de la journée dédiée à l'éducation des filles ainsi que l'a décrètée le chef de l'Etat Me Abdoulaye Wade, pour encore discuter, avec les partenaires de l'éducation, que sont la Scofi, le Pgl, la municipalité sur les stratégies à mettre en œuvre pour éviter que les jeunes filles ne quittent précocement l'école.
Aujourd'hui, plus que jamais, il convient de faire un plaidoyer pour inverser la tendance. Cela passera nécessairement par une ouverture vers les communautés en les sensibilisant sur l'importance de l'éducation des filles. Et, pour favoriser le maintien des filles à l'école, le point focal de Fawe Sénégal à Saint-Louis estime qu'il faut ‘une synergie d'actions pour l'efficacité des cours dispensés à l'école et comment y maintenir les filles le plus longtemps possible’. A en croire Mme Fatma Ndaw Dieng, ‘sur la base des statistiques qui ont été données, la bataille de l'accès a été gagnée, le problème qui reste à être résolu, c'est la question du maintien des filles avec le taux d'achèvement. Par exemple, sur 100 filles qui partent à l'école élèmentaire, peut-être 3 seulement arrivent en Terminale’.
Rappelant que ‘Saint-Louis a eu le privilège d'abriter, l'année dernière, la première édition’, le professeur d'Anglais au collège Fara Mbodji sis à la descente du pont Faidherbe, explique que les causes qui favorisent ce fort taux d'abandon des filles sont diverses et variées. ‘Il y a entre autres problèmes, les mariages précoces, les grossesses précoces, la pauvreté, etc.’ énumère Mme Fatma Ndaw Dieng qui renseigne que ‘Fawe Sénégal vient en appui à ces filles pour qu'elles restent à l'école en leur dotant de matériels scolaires, étant entendu qu'avant, on leur donnait de l'argent mais cela n'arrivait jamais aux filles. Ce sont les parents qui utilisaient cet appui-là parce que c'est une question de priorités et de survie’.
Autres activités que Fawe mène pour les filles, ‘c'est un encadrement rapproché pour celles qui sont en classes de troisième et Terminale en leur trouvant des professeurs pour leurs cours de renforcement dans les matières dominantes selon leurs séries’, signale notre interlocutrice.
Gabriel BARBIER
Source: walffadjri
(M)