NB : J’ai choisi de te tutoyer tant que tu choisis de rester dans l’anonymat.
Désormais, même SILAMAKA ton fidèle ami, ne pourra plus te tirer d’affaire. Comme ceux qui ont eu la malencontreuse idée de s’attaquer à l’intouchable IMS, ta plume, même dans l’anonymat, ne vaudra plus un sou.
C’était le 5 novembre 1996, alors qu’il était Secrétaire Général d’Action pour le Changement (AC), un torchon proche d’Ould TAYA, qui se faisait appeler pompeusement VERITE, voulut le trainer dans la boue. Résultat : deux semaines plus tard, ce journal a été bouclé par les forces de l’ordre avec des chaines et ses occupants ont été manu militari expulsés. Il n’a plus paru depuis.
En 2009, lorsqu’on chercha à discréditer sa candidature par le biais de TAQADOUMY, vous connaissez la suite : l’auteur de cette diffamation a écopé de deux ans de prison ferme. Tous ceux qui, ces dernières années, ont braillé et insulté IMS se sont définitivement tus et n’ont même plus de cadre d’expression.
Avant d’en arriver à l’essentiel, je fais trois remarques sur ton torchon :
1°) Il a été écrit avant la parution du mémorandum de l’AJD/MR sur l’enrôlement. Même si tu as essayé de te rattraper vers la fin, mais ça cloche,
2°) Tu ne connais pas suffisamment Ibrahima Moctar SARR pour l’attaquer avec justesse
3°) Tu poursuis un but inavoué depuis tes attaques contre certains leaders des FLAM, mais qui apparaît plus clairement maintenant lorsque ta plume t’a trahi en citant tes préférences politiques.
1°) Un article écrit avant la parution du mémorandum
Si tu n’avais pas écrit ton article avant la parution du mémorandum, tu n’aurais pas continué à parler de silence, tu aurais simplement attaqué, comme certains, sur la faiblesse de la réaction de l’AJD/MR, si faiblesse il y a. La paresse et la malhonnêteté intellectuelles t’ont poussé à dire « ouf ! C’est du pareil au même ! Avec ou sans mémorandum, je considère, moi Poullori, que c’est un silence, car leur mémorandum ne va pas dans le sens que je considère comme une action ou un non silence. Or, c’est faux. Ce n’est pas du pareil au même car le silence, c’est l’inexistence totale d’expression. Or l’AJD/MR a parlé avant tout le monde et a saisi la plus haute autorité de l’Etat dans les règles de la déontologie politique et des rapports qui existent entre le parti et la majorité qui gouverne ce pays.
Poullori, pour ta gouverne, quand SARR rencontre AZIZ pour évoquer avec lui les questions brûlantes, les préoccupations liées à la consolidation de l’unité nationale, il ne tremble pas devant lui, il ne fléchit pas, il n’est pas complaisant, il pose les vrais problèmes. Seulement, un homme politique ne jette pas toujours sur la place publique, ses conversations avec un Chef d’Etat.
Poullori, avoue que par rapport à cette question d’enrôlement, il est quand même plus judicieux, si on en a les moyens, de s’en plaindre et de le dénoncer auprès du Chef de l’Etat qu’auprès d’un de ses ministres, même dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale.
SARR n’étant pas à l’Assemblée Nationale aujourd’hui, il ne peut pas dénoncer ces injustices décriées dans cette enceinte, qui le connaît pourtant très bien car il y a laissé une trace indélébile quand il était député. Je ne comprends donc pas pourquoi tu minimises l’action de SARR auprès du Président de la République, et que tu mettes en valeur celle d’une députée fut-elle respectable, s’il n’y avait pas un parti pris de ta part, parti pris sur lequel je reviendrai.
Si c’est parce qu’il n’y a pas eu de résultat concret immédiat qui te fait réagir ainsi, sois conséquent, et admets qu’il en est de même pour les protestations de la députée ou des manifestations, car en ce qui concerne les aberrations liées à l’enrôlement, ça continue, et tu ne peux pas dire le contraire. Par ailleurs, si tu es conséquent, tu devrais admettre que le parti de Mme la députée, malgré les protestations de cette dernière, n’a pris encore aucune mesure concrète dans le sens par exemple d’un boycott de cet enrôlement. Alors, pourquoi minimiser le travail de l’AJD/MR ?
Pourtant, je suis convaincu que même si le résultat est insuffisant pour toi, l’émission du 20 juillet à la TVM et sur Radio Mauritanie, n’en déplaise à nos détracteurs, a eu lieu parce que SARR l’a demandé à AZIZ.
2°) Tu ne connais pas suffisamment Ibrahima Moctar SARR pour l’attaquer avec justesse
Tu ne connais pas suffisamment IMS quand tu écris avec légèreté et mépris qu’il s’est lancé dans la politique après ses succès en poésie. En fait, tu t’es fait l’écho de mauvaises langues qui ont toujours cherché à ternir l’image de marque de ce combattant dont la première appartenance dans un parti politique remonte à 1972 (tu étais trop jeune pour le savoir Poullori !) au sein du Parti Mauritanien du Travail (PMT) que dirigeait les DAFA Bakari, Ladji TRAORE, les SARR Mamadou, les CORERA Issaga, BA Abdoulaye Ciré et j’en passe. Ses poèmes n’ont commencé à être diffusés qu’à partir de 1978, il était déjà journaliste à Radio Mauritanie depuis 1975.
Je t’informe qu’Ibrahima Moctar SARR a été contraint d’aller au Sénégal comme beaucoup de jeunes élèves négro-africains après les évènements de février 1966 (Tu n’étais encore né !). Il était en première année à l’école normale de Nouakchott. C’est à Dakar précisément qu’il fera ses premiers pas dans le militantisme politique aux côtés de certains militants du PAI et participera aux évènements de mai 1968 (Tu étais encore trop jeune !), Marie Angélique SAVANE et Oumar Blondin DIOP y étaient en ce moment.
Pourquoi n’as-tu pas évoqué le IMS membre fondateur de l’UDM avec feu ses frères et amis Saïdou KANE et Mourtoudo DIOP ? Le IMS membre fondateur des FLAM dont il était le premier responsable à l’information ? Le IMS prisonnier politique pendant 4 ans ? Le IMS président de l’AMN ? Le IMS président de la Commission culturelle de l’UFD ? Le IMS du comité de crise ? Le IMS membre fondateur de AC dont il fut le Secrétaire Général jusqu’à sa dissolution après sa remarquable intervention à l’Assemblée Nationale sur l’esclavage et le passif humanitaire, lignes rouges qu’il ne fallait pas dépasser selon le premier Ministre de l’époque Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna. Pourquoi n’as-tu pas évoqué, par ailleurs, le IMS Vice Président de l’APP jusqu’au moment où il claque la porte de ce parti pour refuser « la transition en dérive », objet de son article prémonitoire publié en mai 2006 ? Tu n’as retenu que le IMS des élections de 2007 où il a fait mieux que tous les négro-africains qui avaient tenté avant et avec lui. Tu n’as pas été sérieux et honnête dans ton article. Il y avait là un objectif, une volonté manifeste de nuire, mais en vérité un but très précis qui est de plus en plus limpide.
3°) Tu poursuis un but précis qui éclate au grand jour comme un nez au milieu d’un visage : il s’agit d’une opération de promotion de certains partis en vue des prochaines élections au détriment d’autres !
Tu es, en fait, en train de balayer le terrain d’atterrissage pour un mouvement politique auquel tu es proche depuis ce fameux coup d’état du 6 août 2008. Et maintenant que l’on sait qui tu es véritablement derrière ton pseudo, je vais être très précis.
Les Kadiata Malick DIALLO que tu cites avec délectation dénoncent en effet aujourd’hui les dérives du système que les négro-mauritaniens comme IMS ont toujours dénoncé, avec constance et méthode jusqu’à ce jour. Ils n’abandonneront jamais ce combat noble, quelles que soient les circonstances, tant que ces injustices n’auront pas disparues définitivement dans notre pays. En effet, leur mouvement était aux côtés d’Ibrahima Moctar SARR à l’Assemblée Nationale quand il a pris la parole pour dénoncer le racisme d’Etat et l’esclavage. Je reconnais, pour avoir suivi cet évènement, que les Bedreddine, ce jour, se sont joints à ceux de l’AC pour boycotter la salle en signe de protestation contre les propos du Premier Ministre.
Cependant, ne me pousse pas à rappeler que ce sont les tenants de leur mouvement (le Mouvement National Démocratique : MND) qui ont retardé la lutte des négro-africains en traitant les IMS, Moutoudo, Saïdou KANE, Oumar Moussa BA, Ibrahima Abou SALL, Samba THIAM, les Oumar Silèye BA, les SAO Aliou, les KEBE Moussa, les Ousmane DIAGANA, les Mamadou Sidi BA et autres combattants négro-africains de Nationalistes Etroits (NE). Ne me pousse pas à rappeler que c’est leur mouvement (le MND) qui claironnait partout que la question nationale n’était pas une priorité mais une contradiction secondaire. Ne me pousse pas à rappeler la déclaration que leur mouvement a publié, suite au prétendu coup d’état des officiers noirs de 1987, pour demander une sanction exemplaire contre eux, ce qu’ils n’ont jamais nié ou renié du reste.
C’est encore leur parti politique qui, lors de la « transition » d’Ely Ould Mohamed VALL, estimait tout bonnement qu’il ne fallait pas surcharger la transition avec les questions de « retour de déportés » et de « règlement du Passif Humanitaire » au prétexte fallacieux et saugrenu que les militaires du CMJD n’étaient pas légitimes et qu’il fallait laisser ces questions à un gouvernement légitime alors que des négro-mauritaniens comme Ibrahima SARR ayant rompu avec APP, l’AJD de Cissé Modi, les FLAM, le PLEJ, dans la classe politique, faisaient de cette question une priorité avant les élections, allant même jusqu’à boycotter le référendum sur la constitution que ta députée et son parti ont appelé à voter.
Donc, vois-tu Poullori, les gens que tu veux promouvoir, ont retardé notre lutte. Si aujourd’hui, pour des raisons électoralistes, ils tiennent le discours qu’ils qualifiaient autrefois d’extrémistes et de particularistes il n’y a pas encore très longtemps, il faut vraiment être naïf pour les dédouaner et les considérer comme les nouveaux « sauveurs » ou les nouveaux« janbaar».
On le voit maintenant avec clarté que c’est ce combat qui continue contre les FLAM et l’AJD/MR en attisant d’abord leurs divergences, pour ensuite les éliminer l’un après l’autre et préparer le terrain pour les futures élections législatives à ce mouvement (devenu parti) qui devra prendre sa revanche politique sur IMS coupable de silence selon Poullori parce qu’il n’est pas allé dans le sens que veut Poullori Galo Haawa.
Je t’ai compris Poullori, mais ça ne passera pas « sabu ibiraahiima saar wona baagal, joogirteengal caggal dum weddee ».
Depuis 2005, IMS a décidé de s’assumer, il refuse de suivre une opposition qui, en vérité, n’a jamais voulu régler la question nationale, sa préoccupation essentielle. Ses déboires avec l’UFP, avec Messoud Ould Boulkheir, avec Ahmed Ould Daddah ne sont pas d’ordre personnel mais politique et idéologique : c’est eux qui l’ont combattu et trahi. Pourquoi ferait-il alors plus confiance à eux qu’à AZIZ avec qui il vient de conclure maintenant seulement des accords?
En décidant de braver toute cette opposition, qui a une part importante dans la non résolution des préoccupations des négro-africains par exemple, pour aller seul au combat face à AZIZ, ils ont perçu le danger de leur isolement politique et sont allés se réfugier dans les accords de Dakar. Ibrahima Moctar SARR ne fera pas comme toi. Son parti est désormais dans la majorité présidentielle, et ce n’est pas cette opposition qui l’a trahi qui lui dictera sa conduite ou ce qu’il a à faire. Sa stratégie et sa tactique politique en font un interlocuteur écouté et qui gêne certains programmes mal ficelés. Il agit sur les autorités, avec ses moyens. On ne voit peut-être pas encore des résultats concrets et tangibles mais nous qui travaillons avec lui, constatons qu’après chaque rencontre avec AZIZ, une mesure est prise dans le sens de ses préoccupations. Nous ne faisons pas forcément pas du bruit autour, mais l’avenir nous édifiera.
Pour le reste, méditez tout le flot d’injures et d’attaques personnelles dirigées contre cet homme, y compris le complot de TAQADOUMY avant les élections de 2009 téléguidé par d’anciens amis de Poullori au sein du FNDD ; cet homme qui, grâce à ALLAH SUBHAANAHU WA TAALA (SWT), continue à avoir raison sur tous ses détracteurs.
Poullori, quand tu parlais des hommes politiques et des organisations virtuelles spécialisées dans la lutte sur le NET ou devant un verre de thé qui parle, tu sais bien de qui il s’agit.
Nous avons suffisamment supporté d’attaques inacceptables et injustifiées contre notre parti et son Président, même s’il ne souhaite pas que l’on réplique toujours, nous militants, n’accepterons plus jamais, de la part de qui que ce soit, que l’on nous traine dans la boue, pour des raisons inavouables et bassement mesquines. Désormais, à chaque attaque, attendez-vous à une réplique, et cela de qui que ce soit !
Malal SECK
Secrétaire Général du Mouvement des jeunes de l’AJD/MR
Source: AJD/MR
Désormais, même SILAMAKA ton fidèle ami, ne pourra plus te tirer d’affaire. Comme ceux qui ont eu la malencontreuse idée de s’attaquer à l’intouchable IMS, ta plume, même dans l’anonymat, ne vaudra plus un sou.
C’était le 5 novembre 1996, alors qu’il était Secrétaire Général d’Action pour le Changement (AC), un torchon proche d’Ould TAYA, qui se faisait appeler pompeusement VERITE, voulut le trainer dans la boue. Résultat : deux semaines plus tard, ce journal a été bouclé par les forces de l’ordre avec des chaines et ses occupants ont été manu militari expulsés. Il n’a plus paru depuis.
En 2009, lorsqu’on chercha à discréditer sa candidature par le biais de TAQADOUMY, vous connaissez la suite : l’auteur de cette diffamation a écopé de deux ans de prison ferme. Tous ceux qui, ces dernières années, ont braillé et insulté IMS se sont définitivement tus et n’ont même plus de cadre d’expression.
Avant d’en arriver à l’essentiel, je fais trois remarques sur ton torchon :
1°) Il a été écrit avant la parution du mémorandum de l’AJD/MR sur l’enrôlement. Même si tu as essayé de te rattraper vers la fin, mais ça cloche,
2°) Tu ne connais pas suffisamment Ibrahima Moctar SARR pour l’attaquer avec justesse
3°) Tu poursuis un but inavoué depuis tes attaques contre certains leaders des FLAM, mais qui apparaît plus clairement maintenant lorsque ta plume t’a trahi en citant tes préférences politiques.
1°) Un article écrit avant la parution du mémorandum
Si tu n’avais pas écrit ton article avant la parution du mémorandum, tu n’aurais pas continué à parler de silence, tu aurais simplement attaqué, comme certains, sur la faiblesse de la réaction de l’AJD/MR, si faiblesse il y a. La paresse et la malhonnêteté intellectuelles t’ont poussé à dire « ouf ! C’est du pareil au même ! Avec ou sans mémorandum, je considère, moi Poullori, que c’est un silence, car leur mémorandum ne va pas dans le sens que je considère comme une action ou un non silence. Or, c’est faux. Ce n’est pas du pareil au même car le silence, c’est l’inexistence totale d’expression. Or l’AJD/MR a parlé avant tout le monde et a saisi la plus haute autorité de l’Etat dans les règles de la déontologie politique et des rapports qui existent entre le parti et la majorité qui gouverne ce pays.
Poullori, pour ta gouverne, quand SARR rencontre AZIZ pour évoquer avec lui les questions brûlantes, les préoccupations liées à la consolidation de l’unité nationale, il ne tremble pas devant lui, il ne fléchit pas, il n’est pas complaisant, il pose les vrais problèmes. Seulement, un homme politique ne jette pas toujours sur la place publique, ses conversations avec un Chef d’Etat.
Poullori, avoue que par rapport à cette question d’enrôlement, il est quand même plus judicieux, si on en a les moyens, de s’en plaindre et de le dénoncer auprès du Chef de l’Etat qu’auprès d’un de ses ministres, même dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale.
SARR n’étant pas à l’Assemblée Nationale aujourd’hui, il ne peut pas dénoncer ces injustices décriées dans cette enceinte, qui le connaît pourtant très bien car il y a laissé une trace indélébile quand il était député. Je ne comprends donc pas pourquoi tu minimises l’action de SARR auprès du Président de la République, et que tu mettes en valeur celle d’une députée fut-elle respectable, s’il n’y avait pas un parti pris de ta part, parti pris sur lequel je reviendrai.
Si c’est parce qu’il n’y a pas eu de résultat concret immédiat qui te fait réagir ainsi, sois conséquent, et admets qu’il en est de même pour les protestations de la députée ou des manifestations, car en ce qui concerne les aberrations liées à l’enrôlement, ça continue, et tu ne peux pas dire le contraire. Par ailleurs, si tu es conséquent, tu devrais admettre que le parti de Mme la députée, malgré les protestations de cette dernière, n’a pris encore aucune mesure concrète dans le sens par exemple d’un boycott de cet enrôlement. Alors, pourquoi minimiser le travail de l’AJD/MR ?
Pourtant, je suis convaincu que même si le résultat est insuffisant pour toi, l’émission du 20 juillet à la TVM et sur Radio Mauritanie, n’en déplaise à nos détracteurs, a eu lieu parce que SARR l’a demandé à AZIZ.
2°) Tu ne connais pas suffisamment Ibrahima Moctar SARR pour l’attaquer avec justesse
Tu ne connais pas suffisamment IMS quand tu écris avec légèreté et mépris qu’il s’est lancé dans la politique après ses succès en poésie. En fait, tu t’es fait l’écho de mauvaises langues qui ont toujours cherché à ternir l’image de marque de ce combattant dont la première appartenance dans un parti politique remonte à 1972 (tu étais trop jeune pour le savoir Poullori !) au sein du Parti Mauritanien du Travail (PMT) que dirigeait les DAFA Bakari, Ladji TRAORE, les SARR Mamadou, les CORERA Issaga, BA Abdoulaye Ciré et j’en passe. Ses poèmes n’ont commencé à être diffusés qu’à partir de 1978, il était déjà journaliste à Radio Mauritanie depuis 1975.
Je t’informe qu’Ibrahima Moctar SARR a été contraint d’aller au Sénégal comme beaucoup de jeunes élèves négro-africains après les évènements de février 1966 (Tu n’étais encore né !). Il était en première année à l’école normale de Nouakchott. C’est à Dakar précisément qu’il fera ses premiers pas dans le militantisme politique aux côtés de certains militants du PAI et participera aux évènements de mai 1968 (Tu étais encore trop jeune !), Marie Angélique SAVANE et Oumar Blondin DIOP y étaient en ce moment.
Pourquoi n’as-tu pas évoqué le IMS membre fondateur de l’UDM avec feu ses frères et amis Saïdou KANE et Mourtoudo DIOP ? Le IMS membre fondateur des FLAM dont il était le premier responsable à l’information ? Le IMS prisonnier politique pendant 4 ans ? Le IMS président de l’AMN ? Le IMS président de la Commission culturelle de l’UFD ? Le IMS du comité de crise ? Le IMS membre fondateur de AC dont il fut le Secrétaire Général jusqu’à sa dissolution après sa remarquable intervention à l’Assemblée Nationale sur l’esclavage et le passif humanitaire, lignes rouges qu’il ne fallait pas dépasser selon le premier Ministre de l’époque Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna. Pourquoi n’as-tu pas évoqué, par ailleurs, le IMS Vice Président de l’APP jusqu’au moment où il claque la porte de ce parti pour refuser « la transition en dérive », objet de son article prémonitoire publié en mai 2006 ? Tu n’as retenu que le IMS des élections de 2007 où il a fait mieux que tous les négro-africains qui avaient tenté avant et avec lui. Tu n’as pas été sérieux et honnête dans ton article. Il y avait là un objectif, une volonté manifeste de nuire, mais en vérité un but très précis qui est de plus en plus limpide.
3°) Tu poursuis un but précis qui éclate au grand jour comme un nez au milieu d’un visage : il s’agit d’une opération de promotion de certains partis en vue des prochaines élections au détriment d’autres !
Tu es, en fait, en train de balayer le terrain d’atterrissage pour un mouvement politique auquel tu es proche depuis ce fameux coup d’état du 6 août 2008. Et maintenant que l’on sait qui tu es véritablement derrière ton pseudo, je vais être très précis.
Les Kadiata Malick DIALLO que tu cites avec délectation dénoncent en effet aujourd’hui les dérives du système que les négro-mauritaniens comme IMS ont toujours dénoncé, avec constance et méthode jusqu’à ce jour. Ils n’abandonneront jamais ce combat noble, quelles que soient les circonstances, tant que ces injustices n’auront pas disparues définitivement dans notre pays. En effet, leur mouvement était aux côtés d’Ibrahima Moctar SARR à l’Assemblée Nationale quand il a pris la parole pour dénoncer le racisme d’Etat et l’esclavage. Je reconnais, pour avoir suivi cet évènement, que les Bedreddine, ce jour, se sont joints à ceux de l’AC pour boycotter la salle en signe de protestation contre les propos du Premier Ministre.
Cependant, ne me pousse pas à rappeler que ce sont les tenants de leur mouvement (le Mouvement National Démocratique : MND) qui ont retardé la lutte des négro-africains en traitant les IMS, Moutoudo, Saïdou KANE, Oumar Moussa BA, Ibrahima Abou SALL, Samba THIAM, les Oumar Silèye BA, les SAO Aliou, les KEBE Moussa, les Ousmane DIAGANA, les Mamadou Sidi BA et autres combattants négro-africains de Nationalistes Etroits (NE). Ne me pousse pas à rappeler que c’est leur mouvement (le MND) qui claironnait partout que la question nationale n’était pas une priorité mais une contradiction secondaire. Ne me pousse pas à rappeler la déclaration que leur mouvement a publié, suite au prétendu coup d’état des officiers noirs de 1987, pour demander une sanction exemplaire contre eux, ce qu’ils n’ont jamais nié ou renié du reste.
C’est encore leur parti politique qui, lors de la « transition » d’Ely Ould Mohamed VALL, estimait tout bonnement qu’il ne fallait pas surcharger la transition avec les questions de « retour de déportés » et de « règlement du Passif Humanitaire » au prétexte fallacieux et saugrenu que les militaires du CMJD n’étaient pas légitimes et qu’il fallait laisser ces questions à un gouvernement légitime alors que des négro-mauritaniens comme Ibrahima SARR ayant rompu avec APP, l’AJD de Cissé Modi, les FLAM, le PLEJ, dans la classe politique, faisaient de cette question une priorité avant les élections, allant même jusqu’à boycotter le référendum sur la constitution que ta députée et son parti ont appelé à voter.
Donc, vois-tu Poullori, les gens que tu veux promouvoir, ont retardé notre lutte. Si aujourd’hui, pour des raisons électoralistes, ils tiennent le discours qu’ils qualifiaient autrefois d’extrémistes et de particularistes il n’y a pas encore très longtemps, il faut vraiment être naïf pour les dédouaner et les considérer comme les nouveaux « sauveurs » ou les nouveaux« janbaar».
On le voit maintenant avec clarté que c’est ce combat qui continue contre les FLAM et l’AJD/MR en attisant d’abord leurs divergences, pour ensuite les éliminer l’un après l’autre et préparer le terrain pour les futures élections législatives à ce mouvement (devenu parti) qui devra prendre sa revanche politique sur IMS coupable de silence selon Poullori parce qu’il n’est pas allé dans le sens que veut Poullori Galo Haawa.
Je t’ai compris Poullori, mais ça ne passera pas « sabu ibiraahiima saar wona baagal, joogirteengal caggal dum weddee ».
Depuis 2005, IMS a décidé de s’assumer, il refuse de suivre une opposition qui, en vérité, n’a jamais voulu régler la question nationale, sa préoccupation essentielle. Ses déboires avec l’UFP, avec Messoud Ould Boulkheir, avec Ahmed Ould Daddah ne sont pas d’ordre personnel mais politique et idéologique : c’est eux qui l’ont combattu et trahi. Pourquoi ferait-il alors plus confiance à eux qu’à AZIZ avec qui il vient de conclure maintenant seulement des accords?
En décidant de braver toute cette opposition, qui a une part importante dans la non résolution des préoccupations des négro-africains par exemple, pour aller seul au combat face à AZIZ, ils ont perçu le danger de leur isolement politique et sont allés se réfugier dans les accords de Dakar. Ibrahima Moctar SARR ne fera pas comme toi. Son parti est désormais dans la majorité présidentielle, et ce n’est pas cette opposition qui l’a trahi qui lui dictera sa conduite ou ce qu’il a à faire. Sa stratégie et sa tactique politique en font un interlocuteur écouté et qui gêne certains programmes mal ficelés. Il agit sur les autorités, avec ses moyens. On ne voit peut-être pas encore des résultats concrets et tangibles mais nous qui travaillons avec lui, constatons qu’après chaque rencontre avec AZIZ, une mesure est prise dans le sens de ses préoccupations. Nous ne faisons pas forcément pas du bruit autour, mais l’avenir nous édifiera.
Pour le reste, méditez tout le flot d’injures et d’attaques personnelles dirigées contre cet homme, y compris le complot de TAQADOUMY avant les élections de 2009 téléguidé par d’anciens amis de Poullori au sein du FNDD ; cet homme qui, grâce à ALLAH SUBHAANAHU WA TAALA (SWT), continue à avoir raison sur tous ses détracteurs.
Poullori, quand tu parlais des hommes politiques et des organisations virtuelles spécialisées dans la lutte sur le NET ou devant un verre de thé qui parle, tu sais bien de qui il s’agit.
Nous avons suffisamment supporté d’attaques inacceptables et injustifiées contre notre parti et son Président, même s’il ne souhaite pas que l’on réplique toujours, nous militants, n’accepterons plus jamais, de la part de qui que ce soit, que l’on nous traine dans la boue, pour des raisons inavouables et bassement mesquines. Désormais, à chaque attaque, attendez-vous à une réplique, et cela de qui que ce soit !
Malal SECK
Secrétaire Général du Mouvement des jeunes de l’AJD/MR
Source: AJD/MR