RASSEMBLEMENT DES TRAVAILLEURS AFRICAINS-SÉNÉGAL
Comité d'organisation pour le parti (RTA-S/Cop)
HLM Grand-Yoff Villa 999 Tél. 8271579/6439068/5584310
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Secrétariat politique du Rta-S, informé de la mesure qui s’est abattue sur le groupe SUD-COMMUNICATION, s’est réuni en séance extraordinaire, le 17 octobre pour examiner la situation.
Le mardi 17 octobre 2005, le gouvernement libéral de WADE a décidé de fermer la radio SUD FM, de retirer l’édition du jour du journal SUD QUOTIDIEN et d’arrêter tous les agents du groupe de communication.
Le prétexte avancé par le gouvernement pour justifier cette mesure repose sur la diffusion et publication d’une interview accordée par Salif SADIOF chef de l’aile militaire du MFDC à Ibrahima GASSAMA, chef de la station SUD en Casamance.
C’est avec une brutalité et un manque de discernement sans nom que les forces de l’ordre ont appliqué une telle mesure, en arrêtant à tour de bras, tous ceux qui étaient à SUD, jusqu’aux balayeurs et des visiteurs.
Le Rta-S ne peut qu’exprimer sa vive indignation devant un tel acte qui viole les droits inaliénables des journalistes et d’un groupe de communication à faire son travail et une atteinte grave aux droits tout aussi inaliénables des citoyens à être informés.
Le Rta-S exprime également son soutien au groupe SUD-COMMUNIATION et à tous ses agents. Malgré la levée de la mesure, en fin de soirée, d’émission de SUD.FM, par le gouvernement, rien n’est joué définitivement. Le gouvernement en désarroi recule devant la pression nationale et internationale, mais frappera sûrement demain.
Cette mesure répressive du gouvernement s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ensemble de censure et de répression systématique de toute idée de nature à le gêner. C’est là une dérive autoritariste qui fait suite à la répression des journalistes de l’Observateur, il n’y a guère longtemps, à la convocation à la DIC de journalistes, de leaders d’opinion, de cinéaste, etc.
Par ailleurs, la gêne du gouvernement et son manque de sérénité révèlent le caractère tout à fait trompeur de sa politique de paix en Casamance. Car, il est désormais clair que cette politique n’implique pas toutes les forces en lutte en Casamance.
C’est pourquoi le Rta-S réaffirme sa conviction qu’une véritable politique de la paix doit tenir en compte toutes forces en présence en Casamance, quelles que soient leurs opinions et positions, sans discrimination aucune et ne doit être préoccupée que par les intérêts des populations de Casamance.
Le combat pour la démocratie et le respect des droits des populations est un combat commun, journalistes, enseignants, travailleurs, tout le monde est concerné. Dressons ensemble un rempart contre la violation des libertés démocratiques . Dakar, le 18 Octobre 2005 Le Secrétariat Politique
Le Secrétariat politique du Rta-S, informé de la mesure qui s’est abattue sur le groupe SUD-COMMUNICATION, s’est réuni en séance extraordinaire, le 17 octobre pour examiner la situation.
Le mardi 17 octobre 2005, le gouvernement libéral de WADE a décidé de fermer la radio SUD FM, de retirer l’édition du jour du journal SUD QUOTIDIEN et d’arrêter tous les agents du groupe de communication.
Le prétexte avancé par le gouvernement pour justifier cette mesure repose sur la diffusion et publication d’une interview accordée par Salif SADIOF chef de l’aile militaire du MFDC à Ibrahima GASSAMA, chef de la station SUD en Casamance.
C’est avec une brutalité et un manque de discernement sans nom que les forces de l’ordre ont appliqué une telle mesure, en arrêtant à tour de bras, tous ceux qui étaient à SUD, jusqu’aux balayeurs et des visiteurs.
Le Rta-S ne peut qu’exprimer sa vive indignation devant un tel acte qui viole les droits inaliénables des journalistes et d’un groupe de communication à faire son travail et une atteinte grave aux droits tout aussi inaliénables des citoyens à être informés.
Le Rta-S exprime également son soutien au groupe SUD-COMMUNIATION et à tous ses agents. Malgré la levée de la mesure, en fin de soirée, d’émission de SUD.FM, par le gouvernement, rien n’est joué définitivement. Le gouvernement en désarroi recule devant la pression nationale et internationale, mais frappera sûrement demain.
Cette mesure répressive du gouvernement s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ensemble de censure et de répression systématique de toute idée de nature à le gêner. C’est là une dérive autoritariste qui fait suite à la répression des journalistes de l’Observateur, il n’y a guère longtemps, à la convocation à la DIC de journalistes, de leaders d’opinion, de cinéaste, etc.
Par ailleurs, la gêne du gouvernement et son manque de sérénité révèlent le caractère tout à fait trompeur de sa politique de paix en Casamance. Car, il est désormais clair que cette politique n’implique pas toutes les forces en lutte en Casamance.
C’est pourquoi le Rta-S réaffirme sa conviction qu’une véritable politique de la paix doit tenir en compte toutes forces en présence en Casamance, quelles que soient leurs opinions et positions, sans discrimination aucune et ne doit être préoccupée que par les intérêts des populations de Casamance.
Le combat pour la démocratie et le respect des droits des populations est un combat commun, journalistes, enseignants, travailleurs, tout le monde est concerné. Dressons ensemble un rempart contre la violation des libertés démocratiques . Dakar, le 18 Octobre 2005 Le Secrétariat Politique