La Mauritanie était déjà dans l’impasse. Elle l’est encore profondément au regard des divergences de taille qui refont surface. Divergences, hélas, banalisées, ignorées et minimisées volontairement par l’élite raciste gouvernante toujours flanquée de ses domestiques qui, évidemment, sont tous de la classe dominée : la composante negro-mauritanienne et harratine.
Quelles sont ces divergences ? Elles sont toutes évidentes, enfouies et s’étalent au grand jour dans tous les secteurs : Politique, économique, sociale, culturelle etc. La brave jeunesse dont j’ai eu l’honneur d’être l’invité, l’a rappelé brillamment devant la mosquée marocaine dans son meeting du 16 Octobre 2011 ! Cette jeunesse très représentative qui au cours de son brillant meeting s’est exprimée dans toutes nos langues nationales.
Les 51 années d’existence ne nous ont suffi pour régler notre union. Au contraire nous avons évolué d’une crise à une autre et nous nous sommes embourbés dans des contradictions au grand dam des principes d’équité, de droit et de justice parsemée, çà et là, par des violations inhumaines des droits humains qui n’ont affecté que la composante noire qui habitent la vallée du Fleuve Sénégal.
Une partie de l’opposition l’a rappelé tandis que la majorité de la classe politique la banalise et le résultat est là : Nous sommes en face d’une Mauritanie malade de son «élite» gouvernante et d’une opposition politique majoritairement corrompue et déviante qui nous plonge dans une crise multidimensionnelle.
Dans cette contribution nous ne prétendons évidemment pas livrer toute la problématique politique (travail qui exige une réflexion d’équipe) mais nous tenterons, autant faire ce peu, de situer les problèmes avant d’apporter une proposition qui, a notre avis, est l’une des voies possibles pour sauver ce pays d’une éventuelle guerre civile ; C’est d’ailleurs ce qui explique la proposition que nous avions faite pour la création d’une espèce de « Benno Siggil Mauritanie » dirigé par un homme ou une femme d’envergure et doté de qualités d’unité mais aussi fort d’un parcours intellectuel et politique irréprochable.
En attendant que la Mauritanie en arrive là, l’heure est à l’alerte. Les mauritaniens doivent parler et/ou communiquer, écrire et agir pour nous prémunir d’une éventuelle guerre civile que l’élite irresponsable serait tentée de provoquer une fois dos au mur ! Elle en a les moyens et les astuces héritées du régime sanguinaire qu’elle a longtemps assisté.
Revenons à la vraie problématique ! D’abord la mère des crises, c’est celle qui tient la politique et les politiques! C’est celle-là même qui nous enfonce aujourd’hui. La crise socio-politique plombe le régime et s’est installée depuis belle lurette au plus haut sommet du pouvoir mais aussi de l’opposition. Elle est caractérisée par le racisme le plus abject du cote du régime qui comme disait l’autre est identique à cette hydre ramifiée qui a depuis longtemps gagnée les interstices les plus intimes de l’administration mauritanienne.
Les nombreuses nominations népotiques, les promotions de négres de service et le recyclage presqu’endémique des assassins, des corrupteurs et des blanchisseurs d’argent public, font que l’état mauritanien est un véritable spectacle livré aux mauritaniens les plus insoucieux et les plus sadiques de notre société. On les renvoie, les reprend, les recycle pour servir un seul agenda celui de perpétuer et de défendre le racisme dont ils sont en partie victimes. Le personnel du pouvoir n’ayant comme préoccupation que d’accumuler les richesses et, bien entendu, des biens. Cette philosophie politique des domestiques du pouvoir est attestée par les projets de construction et d’achats de domaines publics auxquels se livrent ces derniers dans leurs terroirs respectifs. Ainsi Boghe, Bababe, Mbagne, Kaedi, Lexeiba, Maghama, Selibaby, Mbout, ect toutes ces villes pourtant meurtries par, au moins 25 ans d’éliminations physiques d’hommes, de femmes et de jeunes, sont toutes envahies par des villas insolentes et des domaines qui poussent comme des herbes sauvages appartenant pour la plupart aux cadres noirs du système arabe qui domine le pays.
Ces villas et autres domaines ne sont que le corollaire des politiques de mauvaise gestion, de contrôle et de planification des projets financés par les pays amis et les bailleurs de fond ; C’est le résultat éloquent du vol de notre argent public tiré des revenus de l’état qui, en lieu et place d’investissements publics utiles (hôpitaux, dispensaires, écoles, signalisation urbaine, ramassage des ordures, constructions de routes etc.) est capté par cette élite irresponsable au premier chef de laquelle le président pour servir à la réalisation de projets fantasmagoriques, égoïstes et appartenant aux familles collaboratrices entourées de leurs troubadours.
C’est justement cette philosophie du vol des biens et de la gestion patrimoniale des ressources, dont nos intellectuels alimentaires en ont le «brillant » secret, que le pays est plongé, de l’intérieur, dans une impasse économique qui n’aurait d’égale que l’état dans lequel se trouverait un pays sorti d’une guerre civile. En visitant les quartiers insolents de « Tafrakh Zeina », on se rend encore à l’évidence le degré indigne des vols organisés de notre argent public. Des maisons ultra modernes qui jouxtent des routes délabrées, des panneaux de signalisation détruits, des eaux nauséabondes et bien sûr une circulation urbaine des plus chaotiques du siècle révélant le peu d’intérêt que l’état réserve aux biens et aux investissements publics…….bref autant d’indicateurs objectifs mais aussi incontestables qui fragilisent la cohésion nationale. Et à cause de ce régime et de ses domestiques, nous plongeons socialement dans la promotion du vol de l’état comme valeur cardinale de l’ascension sociale avec à l’appui la réalisation d’un rêve obsessionnel celui de la construction de maisons et/ ou de tout autre projet insolent (Elevage, Vergers, petits périmètres irriguées, Auberges, hôtels………………) pour se bâtir une carrière sociale « irréprochable » ; Toutes choses qui révèlent qu’en Mauritanie le blanchisseurs d’argent ont le vent en poupe.
Ce n’est pas tout ! D’autres impasses foisonnent dont celle de l’intellect et enfin celle d’une opposition peu convaincante aussi bien au plan intellectuel que politique. Ces crises sont toutes importantes pour ceux qui doivent réfléchir !. Toutefois, a notre avis, de toutes ces crises, celle de l’intellect et de l’opposition nous semble être des plus inquiétantes pour l’avenir.
Forces motrices de toute lutte, les intellectuels et les politiciens, dignes du nom, ont un rôle sublime d’éveil et de surveillance permanente pour nous tirer de nos lourdes léthargies. Que nos «vrais intellectuels» et nos «vrais politiciens» le sachent (UNE DENREE RARE POUR NE PAS DIRE INEXISTANTE)! La critique est indissociable de la lutte ! Elle est à la lutte ce que le soleil est à l’univers. Discutons ensemble et essayons de nous donner la main pour défier ces hommes dangereux qui nous gouvernent et qui, face aux terribles contradictions communautaires, opposent l’argument de la force pour encore emporter des vies innocentes comme celle de Lamine Mangane qui a été, hélas, abattu sans raison par des Hommes de loi inconscients qui peuplent tous les états-majors de Ould Abdel Aziz.
A suivre.
Adama NGAIDE de passage à Boghe.
Quelles sont ces divergences ? Elles sont toutes évidentes, enfouies et s’étalent au grand jour dans tous les secteurs : Politique, économique, sociale, culturelle etc. La brave jeunesse dont j’ai eu l’honneur d’être l’invité, l’a rappelé brillamment devant la mosquée marocaine dans son meeting du 16 Octobre 2011 ! Cette jeunesse très représentative qui au cours de son brillant meeting s’est exprimée dans toutes nos langues nationales.
Les 51 années d’existence ne nous ont suffi pour régler notre union. Au contraire nous avons évolué d’une crise à une autre et nous nous sommes embourbés dans des contradictions au grand dam des principes d’équité, de droit et de justice parsemée, çà et là, par des violations inhumaines des droits humains qui n’ont affecté que la composante noire qui habitent la vallée du Fleuve Sénégal.
Une partie de l’opposition l’a rappelé tandis que la majorité de la classe politique la banalise et le résultat est là : Nous sommes en face d’une Mauritanie malade de son «élite» gouvernante et d’une opposition politique majoritairement corrompue et déviante qui nous plonge dans une crise multidimensionnelle.
Dans cette contribution nous ne prétendons évidemment pas livrer toute la problématique politique (travail qui exige une réflexion d’équipe) mais nous tenterons, autant faire ce peu, de situer les problèmes avant d’apporter une proposition qui, a notre avis, est l’une des voies possibles pour sauver ce pays d’une éventuelle guerre civile ; C’est d’ailleurs ce qui explique la proposition que nous avions faite pour la création d’une espèce de « Benno Siggil Mauritanie » dirigé par un homme ou une femme d’envergure et doté de qualités d’unité mais aussi fort d’un parcours intellectuel et politique irréprochable.
En attendant que la Mauritanie en arrive là, l’heure est à l’alerte. Les mauritaniens doivent parler et/ou communiquer, écrire et agir pour nous prémunir d’une éventuelle guerre civile que l’élite irresponsable serait tentée de provoquer une fois dos au mur ! Elle en a les moyens et les astuces héritées du régime sanguinaire qu’elle a longtemps assisté.
Revenons à la vraie problématique ! D’abord la mère des crises, c’est celle qui tient la politique et les politiques! C’est celle-là même qui nous enfonce aujourd’hui. La crise socio-politique plombe le régime et s’est installée depuis belle lurette au plus haut sommet du pouvoir mais aussi de l’opposition. Elle est caractérisée par le racisme le plus abject du cote du régime qui comme disait l’autre est identique à cette hydre ramifiée qui a depuis longtemps gagnée les interstices les plus intimes de l’administration mauritanienne.
Les nombreuses nominations népotiques, les promotions de négres de service et le recyclage presqu’endémique des assassins, des corrupteurs et des blanchisseurs d’argent public, font que l’état mauritanien est un véritable spectacle livré aux mauritaniens les plus insoucieux et les plus sadiques de notre société. On les renvoie, les reprend, les recycle pour servir un seul agenda celui de perpétuer et de défendre le racisme dont ils sont en partie victimes. Le personnel du pouvoir n’ayant comme préoccupation que d’accumuler les richesses et, bien entendu, des biens. Cette philosophie politique des domestiques du pouvoir est attestée par les projets de construction et d’achats de domaines publics auxquels se livrent ces derniers dans leurs terroirs respectifs. Ainsi Boghe, Bababe, Mbagne, Kaedi, Lexeiba, Maghama, Selibaby, Mbout, ect toutes ces villes pourtant meurtries par, au moins 25 ans d’éliminations physiques d’hommes, de femmes et de jeunes, sont toutes envahies par des villas insolentes et des domaines qui poussent comme des herbes sauvages appartenant pour la plupart aux cadres noirs du système arabe qui domine le pays.
Ces villas et autres domaines ne sont que le corollaire des politiques de mauvaise gestion, de contrôle et de planification des projets financés par les pays amis et les bailleurs de fond ; C’est le résultat éloquent du vol de notre argent public tiré des revenus de l’état qui, en lieu et place d’investissements publics utiles (hôpitaux, dispensaires, écoles, signalisation urbaine, ramassage des ordures, constructions de routes etc.) est capté par cette élite irresponsable au premier chef de laquelle le président pour servir à la réalisation de projets fantasmagoriques, égoïstes et appartenant aux familles collaboratrices entourées de leurs troubadours.
C’est justement cette philosophie du vol des biens et de la gestion patrimoniale des ressources, dont nos intellectuels alimentaires en ont le «brillant » secret, que le pays est plongé, de l’intérieur, dans une impasse économique qui n’aurait d’égale que l’état dans lequel se trouverait un pays sorti d’une guerre civile. En visitant les quartiers insolents de « Tafrakh Zeina », on se rend encore à l’évidence le degré indigne des vols organisés de notre argent public. Des maisons ultra modernes qui jouxtent des routes délabrées, des panneaux de signalisation détruits, des eaux nauséabondes et bien sûr une circulation urbaine des plus chaotiques du siècle révélant le peu d’intérêt que l’état réserve aux biens et aux investissements publics…….bref autant d’indicateurs objectifs mais aussi incontestables qui fragilisent la cohésion nationale. Et à cause de ce régime et de ses domestiques, nous plongeons socialement dans la promotion du vol de l’état comme valeur cardinale de l’ascension sociale avec à l’appui la réalisation d’un rêve obsessionnel celui de la construction de maisons et/ ou de tout autre projet insolent (Elevage, Vergers, petits périmètres irriguées, Auberges, hôtels………………) pour se bâtir une carrière sociale « irréprochable » ; Toutes choses qui révèlent qu’en Mauritanie le blanchisseurs d’argent ont le vent en poupe.
Ce n’est pas tout ! D’autres impasses foisonnent dont celle de l’intellect et enfin celle d’une opposition peu convaincante aussi bien au plan intellectuel que politique. Ces crises sont toutes importantes pour ceux qui doivent réfléchir !. Toutefois, a notre avis, de toutes ces crises, celle de l’intellect et de l’opposition nous semble être des plus inquiétantes pour l’avenir.
Forces motrices de toute lutte, les intellectuels et les politiciens, dignes du nom, ont un rôle sublime d’éveil et de surveillance permanente pour nous tirer de nos lourdes léthargies. Que nos «vrais intellectuels» et nos «vrais politiciens» le sachent (UNE DENREE RARE POUR NE PAS DIRE INEXISTANTE)! La critique est indissociable de la lutte ! Elle est à la lutte ce que le soleil est à l’univers. Discutons ensemble et essayons de nous donner la main pour défier ces hommes dangereux qui nous gouvernent et qui, face aux terribles contradictions communautaires, opposent l’argument de la force pour encore emporter des vies innocentes comme celle de Lamine Mangane qui a été, hélas, abattu sans raison par des Hommes de loi inconscients qui peuplent tous les états-majors de Ould Abdel Aziz.
A suivre.
Adama NGAIDE de passage à Boghe.