Malgré les grandes inquiétudes que suscite la menace que font peser certains groupes terroristes liés à al Qaida, les opérations humanitaires se poursuivent en Mauritanie.
Le 24 décembre, l’assassinat de quatre touristes français par des présumés militants d’al Qaida à Aleg, une localité située à 250 kilomètres au sud de Nouakchott, la capitale mauritanienne, et proche de la frontière avec le Sénégal, a déclenché une chasse à l’homme dans la région. Le 27 décembre, ce sont trois soldats de l’armée mauritanienne qui ont été tués lors d’une nouvelle attaque dans le nord du pays.
« Il n’y a pas eu de conséquences sur nos activités. Nous avons conservé le même niveau de sécurité dans le pays », a expliqué à IRIN Gian Carlo Cirri, le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), soulignant par ailleurs que l’agence disposait déjà de dispositifs de sécurité efficaces dans le pays. « Nous ne savons pas ce qui va se passer. Nous sommes dans une position attentiste ».
Pays de trois millions d’habitants, la Mauritanie se situe dans la zone sahélienne semi-aride de l’Afrique de l’Ouest. Ce pays, qui a souffert de nombreuses catastrophes naturelles – notamment de sécheresses, d’invasions acridiennes et d’inondations – au cours des cinq dernières années, est resté stable malgré l’épisode du coup d’Etat sans effusion de sang de 2006.
Selon le PAM, plus des deux tiers de la population rurale mauritanienne sont touchés par la pauvreté et de nombreuses agences des Nations Unies et organisations non-gouvernementales sont présentes dans le pays.
Pour Ismaël Dieng, un porte-parole de l’ONG Oxfam qui est impliquée dans des programmes humanitaires et de développement en Mauritanie, « le personnel vaque à ses occupations quotidiennes, il n’y a pas de restrictions sur les mouvements des personnes […] et le programme se déroule parfaitement bien ».
L’une des plus importantes opérations humanitaires en cours en ce moment en Mauritanie est le rapatriement par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) de milliers de réfugiés mauritaniens du Sénégal. « Nous avons déjà mis en place dans la région des procédures de sécurité strictes et elles n’ont pas changé. Il s’agit d’un incident isolé qui n’a pas eu de conséquences sur les bénéficiaires de nos programmes. Mais comme toujours, il faut rester vigilant », a affirmé Didier Laye, représentant du HCR.
L’organisation al Qaida au Maghreb a récemment publié des communiqués critiquant le rallye Paris-Dakar qui traverse habituellement la Mauritanie, ce qui a entraîné l’annulation de cette course, pour la première fois en 30 ans d’existence. Selon des articles de presse, certains analystes pensent que des groupes terroristes auraient reçu des instructions pour mener des opérations dans la région.
Le 11 décembre, une voiture piégée a explosé à Alger, la capitale de l’Algérie voisine, située au nord de la Mauritanie et à quelque 2 250 kilomètres d’Aleg, la localité où a eu lieu l’attaque des touristes français. Cet attentat a détruit les bureaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du HCR et a tué des dizaines de personnes, dont 17 membres du personnel des Nations Unies.
Selon le syndicat des membres du personnel des Nations Unies, 2007 a été l’une des années les plus meurtrières pour le personnel des Nations Unies, avec 42 membres tués dans l’exercice de leurs fonctions, contre 32 en 2006 et 15 en 2005.
source : IRIN (département d'informations humanitaires des Nations Unies)
Le 24 décembre, l’assassinat de quatre touristes français par des présumés militants d’al Qaida à Aleg, une localité située à 250 kilomètres au sud de Nouakchott, la capitale mauritanienne, et proche de la frontière avec le Sénégal, a déclenché une chasse à l’homme dans la région. Le 27 décembre, ce sont trois soldats de l’armée mauritanienne qui ont été tués lors d’une nouvelle attaque dans le nord du pays.
« Il n’y a pas eu de conséquences sur nos activités. Nous avons conservé le même niveau de sécurité dans le pays », a expliqué à IRIN Gian Carlo Cirri, le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), soulignant par ailleurs que l’agence disposait déjà de dispositifs de sécurité efficaces dans le pays. « Nous ne savons pas ce qui va se passer. Nous sommes dans une position attentiste ».
Pays de trois millions d’habitants, la Mauritanie se situe dans la zone sahélienne semi-aride de l’Afrique de l’Ouest. Ce pays, qui a souffert de nombreuses catastrophes naturelles – notamment de sécheresses, d’invasions acridiennes et d’inondations – au cours des cinq dernières années, est resté stable malgré l’épisode du coup d’Etat sans effusion de sang de 2006.
Selon le PAM, plus des deux tiers de la population rurale mauritanienne sont touchés par la pauvreté et de nombreuses agences des Nations Unies et organisations non-gouvernementales sont présentes dans le pays.
Pour Ismaël Dieng, un porte-parole de l’ONG Oxfam qui est impliquée dans des programmes humanitaires et de développement en Mauritanie, « le personnel vaque à ses occupations quotidiennes, il n’y a pas de restrictions sur les mouvements des personnes […] et le programme se déroule parfaitement bien ».
L’une des plus importantes opérations humanitaires en cours en ce moment en Mauritanie est le rapatriement par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) de milliers de réfugiés mauritaniens du Sénégal. « Nous avons déjà mis en place dans la région des procédures de sécurité strictes et elles n’ont pas changé. Il s’agit d’un incident isolé qui n’a pas eu de conséquences sur les bénéficiaires de nos programmes. Mais comme toujours, il faut rester vigilant », a affirmé Didier Laye, représentant du HCR.
L’organisation al Qaida au Maghreb a récemment publié des communiqués critiquant le rallye Paris-Dakar qui traverse habituellement la Mauritanie, ce qui a entraîné l’annulation de cette course, pour la première fois en 30 ans d’existence. Selon des articles de presse, certains analystes pensent que des groupes terroristes auraient reçu des instructions pour mener des opérations dans la région.
Le 11 décembre, une voiture piégée a explosé à Alger, la capitale de l’Algérie voisine, située au nord de la Mauritanie et à quelque 2 250 kilomètres d’Aleg, la localité où a eu lieu l’attaque des touristes français. Cet attentat a détruit les bureaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du HCR et a tué des dizaines de personnes, dont 17 membres du personnel des Nations Unies.
Selon le syndicat des membres du personnel des Nations Unies, 2007 a été l’une des années les plus meurtrières pour le personnel des Nations Unies, avec 42 membres tués dans l’exercice de leurs fonctions, contre 32 en 2006 et 15 en 2005.
source : IRIN (département d'informations humanitaires des Nations Unies)