Avec un investissement d’environ 5 dollars par personne et par an, les pays de l’Afrique de l’Ouest auraient pu disposer d’un « programme de nutrition efficace » pour faire face à la situation « incompréhensible et inacceptable de malnutrition », a indiqué le chargé de programme dans le domaine de la santé de l’enfant à la Fondation Bill et Melinda Gates, M. Saul Morris, lors d’un entretien avec APA.
La situation alarmante de la malnutrition qui tue plus de deux millions d’enfants de moins de cinq par an en Afrique de l’Ouest peut être circonscrite si des efforts sont consentis aussi bien par les pouvoirs publics que par la communauté internationale, a-t-il confié à APA.
M. Morris s’exprimait à l’issue du lancement lundi, à Dakar, de la nouvelle série de cinq articles de la revue médicale ‘’The Lancet’’ sur la malnutrition maternelle et infantile lors d’une visioconférence avec la participation des cellules du Burkina Faso, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire et du Bénin
« Aussi pour inverser la tendance macabre de la malnutrition faudrait-il que la lutte contre la malnutrition devienne une priorité et que des investissements conséquents soient faits dans le domaine de la recherche », a t-il préconisé.
« Avec un investissement d’environ 5 dollars par personne et par an, les pays de l’Afrique de l’Ouest auraient pu disposer d’un « programme de nutrition efficace », a indiqué M. Morris.
« On ne peut pas continuer de constater la mort de plus de 3,5 millions d’enfants de moins de cinq ans due à la malnutrition dans le monde. C’est une situation effrayante qui nécessite un regain d’attention et une redéfinition des priorités de la nutrition tant au niveau des pays qu’au niveau international », a poursuivi le chargé de programme dans le domaine de la santé de l’enfant à la Fondation Bill et Melinda Gates.
Très critique à l’endroit de la communauté internationale, M. Morris estime que l’investissement des bailleurs de fonds est insuffisant dans le domaine de la malnutrition.
La communication est un axe également important dans la lutte contre la malnutrition puisqu’elle contribue au changement des comportements, a fait savoir M. Morris.
« La bonne nutrition dépend du changement des comportements et notamment celui relatif à l’allaitement maternel exclusif pendant les premiers six mois de vie et le type que l’enfant reçoit par la suite. Pour arriver à ces changements de comportement, il va falloir avoir des programmes de communication efficaces et surtout des communications directes avec les mères ».
Le Sénégal qui enregistre la plus faible taux de prévalence de malnutrition en Afrique de l’Ouest affiche des statistiques de 17% d’enfants malnutris.
Source: APA
(M)
La situation alarmante de la malnutrition qui tue plus de deux millions d’enfants de moins de cinq par an en Afrique de l’Ouest peut être circonscrite si des efforts sont consentis aussi bien par les pouvoirs publics que par la communauté internationale, a-t-il confié à APA.
M. Morris s’exprimait à l’issue du lancement lundi, à Dakar, de la nouvelle série de cinq articles de la revue médicale ‘’The Lancet’’ sur la malnutrition maternelle et infantile lors d’une visioconférence avec la participation des cellules du Burkina Faso, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire et du Bénin
« Aussi pour inverser la tendance macabre de la malnutrition faudrait-il que la lutte contre la malnutrition devienne une priorité et que des investissements conséquents soient faits dans le domaine de la recherche », a t-il préconisé.
« Avec un investissement d’environ 5 dollars par personne et par an, les pays de l’Afrique de l’Ouest auraient pu disposer d’un « programme de nutrition efficace », a indiqué M. Morris.
« On ne peut pas continuer de constater la mort de plus de 3,5 millions d’enfants de moins de cinq ans due à la malnutrition dans le monde. C’est une situation effrayante qui nécessite un regain d’attention et une redéfinition des priorités de la nutrition tant au niveau des pays qu’au niveau international », a poursuivi le chargé de programme dans le domaine de la santé de l’enfant à la Fondation Bill et Melinda Gates.
Très critique à l’endroit de la communauté internationale, M. Morris estime que l’investissement des bailleurs de fonds est insuffisant dans le domaine de la malnutrition.
La communication est un axe également important dans la lutte contre la malnutrition puisqu’elle contribue au changement des comportements, a fait savoir M. Morris.
« La bonne nutrition dépend du changement des comportements et notamment celui relatif à l’allaitement maternel exclusif pendant les premiers six mois de vie et le type que l’enfant reçoit par la suite. Pour arriver à ces changements de comportement, il va falloir avoir des programmes de communication efficaces et surtout des communications directes avec les mères ».
Le Sénégal qui enregistre la plus faible taux de prévalence de malnutrition en Afrique de l’Ouest affiche des statistiques de 17% d’enfants malnutris.
Source: APA
(M)