Hillary Clinton a remporté mardi une victoire inattendue sur Barack Obama, dans la deuxième étape de la course présidentielle redevenue imprévisible, tandis que côté républicain le sénateur John McCain se replaçait dans la course.
Comme son mari en 1992, Hillary Clinton peut revendiquer le titre de «Comeback Kid» au New Hampshire où, contre toute attente, elle a freiné l'élan de Barack Obama, son plus proche rival dans la course à l'investiture démocratepour l'élection présidentielle de 2008.
Ou devrait-on plutôt parler de la «Comeback Girl» ?
Donnée perdante par plus de 10 points de pourcentage dans certains sondages, la sénatrice de New York a remporté la victoire dans cet État de la Nouvelle-Angleterre, Barack Obama reconnaissant sa défaite un peu avant 23h. Au moment de mettre sous presse, Mme Clinton récoltait 39% des voix, contre 37% au sénateur de l'Illinois et 17% à John Edwards.
Ainsi, cinq jours après avoir subi une défaite décisive lors des caucus de l'Iowa, Hillary Clinton a réussi à redonner un nouveau souffle à une campagne à l'investiture démocrate qui semblait dans une situation critique la veille. Critique au point où la candidate avait ravalé un sanglot en parlant des rigueurs de la campagne.
Critique au point où, le jour même de la primaire, Bill Clinton a attaqué les médias, leur reprochant de ne pas avoir été assez critiques à l'endroit du rival de sa femme. Les analystes discuteront longtemps de l'impact sur l'électorat du New Hampshire du sanglot ravalé par Hillary Clinton et de la sortie de son mari.
Chose certaine, la sénatrice a remporté le vote des femmes dans l'État de la Nouvelle-Angleterre, contrairement à l'Iowa, où Barack Obama l'avait devancée dans ce groupe.
Inattendu, ce résultat constitue un sérieux test pour le sénateur de l'Illinois, dont la campagne avait été qualifiée de «conte de fées» par Bill Clinton lui-même plus tôt dans la journée. Après avoir cru à une victoire convaincante au New Hampshire, le sénateur de l'Illinois doit se contenter d'un beaucoup plus modeste résultat.
Au cours des prochaines semaines, Hillary Clinton et Barack Obama s'affronteront de nouveau, d'abord au Nevada, où auront lieu des caucus le 15 janvier, puis en Caroline-du-Sud, où se déroulera la primairee démocrate le 26 janvier. Le rendez-vous électoral de la Caroline-du-Sud, où 50% des électeurs démocrates sont noirs, promet d'être passionnant.
Mais c'est encore au 5 février que Hillary Clinton a fait référence au début d'une journée dont l'issue l'a peutêtre surprise. Le 5 février, une vingtaine d'États, dont la Californie, New York et l'Illinois, tiendront des primaires et des caucus.
«Je considère que le moment décisif arrivera à minuit sur la côte Ouest le 5 février parce qu'il va falloir attendre jusque-là pour vraiment voir comment tout ça va tourner», a-t-elle déclaré.
Les électeurs du New Hampshire viennent ainsi à la rescousse d'un deuxième Clinton. En 1992, ils avaient fi des révélations sur Gennifer Flowers et donné à l'ancien gouverneur de l'Arkansas la deuxième place derrière le sénateur du Massachusetts Paul Tsongas. Quelques jours avant les primaires, Flowers, coiffeuse de Little Rock, avait révélé à un tabloïd de supermarché avoir eu une liaison extraconjugale de 12 ans avec Bill Clinton.
Une partie de la journée aura été marquée par la sortie de Bill Clinton, qui a été diffusée et commentée dans les médias. Après avoir qualifié la campagne de Barack Obama de «plus gros conte de fées»qu'il ait jamais vu, il a reproché à La Presse de ne pas avoir été assez critique à l'égard du rival principal de sa femme.
L'ancien président n'en était pas à sa première déclaration-choc. Quelques semaines avant les caucus de l'Iowa, il avait déclaré qu'un vote pour le sénateur de l'Illinois était un «coup de dés». En après-midi, Barack Obama a réagi à la sortie de Bill Clinton. «Je crois comprendre qu'ils sont frustrés», a-t-il dit.
En milieu d'après-midi, hier, les responsables de certains bureaux de scrutin au New Hampshire ont sonné l'alarme. Ils étaient sur le point de manquer de bulletins de vote. On ne savait pas exactement, au moment de mettre sous presse, combien d'électeurs avaient participé aux primaires de ce petit État de la Nouvelle-Angleterre. Mais on semblait se diriger vers un record historique. La frénésie entourant la course à la Maison-Blanche cette année, tout particulièrement chez les démocrates, est à la source de cet afflux d'électeurs. Le secrétaire d'État, Bill Gardner, avait prédit que 500 000 électeurs se rendraient aux urnes, soit 260 000 du côté des démocrates et 240 000 du côté des républicains. Le taux de participation record jusqu'ici datait de 2000. Cette année là, 396 000 électeurs avaient participé aux primaires du New Hampshire.
Source: cyberpresse
(M)
Comme son mari en 1992, Hillary Clinton peut revendiquer le titre de «Comeback Kid» au New Hampshire où, contre toute attente, elle a freiné l'élan de Barack Obama, son plus proche rival dans la course à l'investiture démocratepour l'élection présidentielle de 2008.
Ou devrait-on plutôt parler de la «Comeback Girl» ?
Donnée perdante par plus de 10 points de pourcentage dans certains sondages, la sénatrice de New York a remporté la victoire dans cet État de la Nouvelle-Angleterre, Barack Obama reconnaissant sa défaite un peu avant 23h. Au moment de mettre sous presse, Mme Clinton récoltait 39% des voix, contre 37% au sénateur de l'Illinois et 17% à John Edwards.
Ainsi, cinq jours après avoir subi une défaite décisive lors des caucus de l'Iowa, Hillary Clinton a réussi à redonner un nouveau souffle à une campagne à l'investiture démocrate qui semblait dans une situation critique la veille. Critique au point où la candidate avait ravalé un sanglot en parlant des rigueurs de la campagne.
Critique au point où, le jour même de la primaire, Bill Clinton a attaqué les médias, leur reprochant de ne pas avoir été assez critiques à l'endroit du rival de sa femme. Les analystes discuteront longtemps de l'impact sur l'électorat du New Hampshire du sanglot ravalé par Hillary Clinton et de la sortie de son mari.
Chose certaine, la sénatrice a remporté le vote des femmes dans l'État de la Nouvelle-Angleterre, contrairement à l'Iowa, où Barack Obama l'avait devancée dans ce groupe.
Inattendu, ce résultat constitue un sérieux test pour le sénateur de l'Illinois, dont la campagne avait été qualifiée de «conte de fées» par Bill Clinton lui-même plus tôt dans la journée. Après avoir cru à une victoire convaincante au New Hampshire, le sénateur de l'Illinois doit se contenter d'un beaucoup plus modeste résultat.
Au cours des prochaines semaines, Hillary Clinton et Barack Obama s'affronteront de nouveau, d'abord au Nevada, où auront lieu des caucus le 15 janvier, puis en Caroline-du-Sud, où se déroulera la primairee démocrate le 26 janvier. Le rendez-vous électoral de la Caroline-du-Sud, où 50% des électeurs démocrates sont noirs, promet d'être passionnant.
Mais c'est encore au 5 février que Hillary Clinton a fait référence au début d'une journée dont l'issue l'a peutêtre surprise. Le 5 février, une vingtaine d'États, dont la Californie, New York et l'Illinois, tiendront des primaires et des caucus.
«Je considère que le moment décisif arrivera à minuit sur la côte Ouest le 5 février parce qu'il va falloir attendre jusque-là pour vraiment voir comment tout ça va tourner», a-t-elle déclaré.
Les électeurs du New Hampshire viennent ainsi à la rescousse d'un deuxième Clinton. En 1992, ils avaient fi des révélations sur Gennifer Flowers et donné à l'ancien gouverneur de l'Arkansas la deuxième place derrière le sénateur du Massachusetts Paul Tsongas. Quelques jours avant les primaires, Flowers, coiffeuse de Little Rock, avait révélé à un tabloïd de supermarché avoir eu une liaison extraconjugale de 12 ans avec Bill Clinton.
Une partie de la journée aura été marquée par la sortie de Bill Clinton, qui a été diffusée et commentée dans les médias. Après avoir qualifié la campagne de Barack Obama de «plus gros conte de fées»qu'il ait jamais vu, il a reproché à La Presse de ne pas avoir été assez critique à l'égard du rival principal de sa femme.
L'ancien président n'en était pas à sa première déclaration-choc. Quelques semaines avant les caucus de l'Iowa, il avait déclaré qu'un vote pour le sénateur de l'Illinois était un «coup de dés». En après-midi, Barack Obama a réagi à la sortie de Bill Clinton. «Je crois comprendre qu'ils sont frustrés», a-t-il dit.
En milieu d'après-midi, hier, les responsables de certains bureaux de scrutin au New Hampshire ont sonné l'alarme. Ils étaient sur le point de manquer de bulletins de vote. On ne savait pas exactement, au moment de mettre sous presse, combien d'électeurs avaient participé aux primaires de ce petit État de la Nouvelle-Angleterre. Mais on semblait se diriger vers un record historique. La frénésie entourant la course à la Maison-Blanche cette année, tout particulièrement chez les démocrates, est à la source de cet afflux d'électeurs. Le secrétaire d'État, Bill Gardner, avait prédit que 500 000 électeurs se rendraient aux urnes, soit 260 000 du côté des démocrates et 240 000 du côté des républicains. Le taux de participation record jusqu'ici datait de 2000. Cette année là, 396 000 électeurs avaient participé aux primaires du New Hampshire.
Source: cyberpresse
(M)