Le président rwandais, Paul Kagamé, a invité mercredi à Dakar les pays africains à plus de bonne gouvernance en vue de retenir les milliers de jeunes victimes de l’émigration mais surtout dans sa forme grave d’émigration clandestine.
M. Kagamé s’exprimait au Théâtre Daniel Sorano de Dakar lors de la cérémonie d’attribution du prix ’’African Gender Award’’ qui récompense le meilleur chef d’Etat africain qui s’est investi le plus dans la promotion des femmes sur le continent.
Le prix lui a été décerné par l’ONG ’’Femmes Africa Solidarité" basée dans la capitale sénégalaise.
« Le grand défi pour l’Afrique est d’améliorer sa gouvernance en vue de retenir nos filles et nos jeunes gens dans nos pays pour le développement du continent », a t-il déclaré avant d’ajouter qu’«il faut créer un environnement favorable et incitatif susceptible de retenir les jeunes sur place ».
« Nous continuons de perdre nos ressources humaines les plus vigoureuses et les mieux formées », a t-il déploré en faisant allusion directement à la fuite des cerveaux qui constitue un autre problème du continent.
Dans son adresse, le président rwandais est revenu sur la grande avance enregistrée par son pays en ce qui concerne la promotion des femmes en faisant observer que la nécessité d’impliquer davantage les femmes dans la vie économique et politique « ne fait plus débat » dans son pays qui, a t-il estimé, a dépassé ce stade.
Le lauréat 2007 s’est dit « très heureux de rejoindre le groupe des lauréats de African Gender Award » remporté conjointement en 2005 par le Sud-Africain Thabo Mbeki et le Sénégalais Abdoulaye Wade.
Selon Kagamé, « le défi du Rwanda aujourd’hui, ce n’est pas de se demander comment promouvoir l’évolution des femmes, mais surtout comment le faire le plus rapidement possible ».
« Dans le développement du Rwanda les femmes et les hommes marchent côte à côte », a t-il martelé.
« Avec le président Kagamé, il ne s’agit pas d’un effet de mode mais d’un engagement réel en faveur des femmes », a affirmé de son côté le chef de l’Etat sénégalais parlant de son homologue.
Pour favoriser l’accès de tous à l’éducation et donner les mêmes chances de réussite aux enfants, il est devenu ’’obligatoire dans notre pays que les filles et les garçons aillent à l’école au même titre’’, a fait savoir le président rwandais.
« Une nation engagée dans la promotion et l’avancement des femmes ne le fait pas seulement pour les femmes mais pour elle-même », a soutenu Kagamé dont le pays compte 49% de femmes parmi des députés à l’assemblée nationale.
De même, la Cour suprême rwandaise qui est composée de 42 % de femmes a à sa tête une femme sans compter qu’en 1999 le pays a instauré la parité entre filles et garçons à l’école et introduit en 2003 dans sa constitution une loi qui recommande 30 % de femmes dans les instances de prise de décisions.
« Je dois affirmer que ces femmes font du bon travail », a confié le président.
Source: APA
(M)
M. Kagamé s’exprimait au Théâtre Daniel Sorano de Dakar lors de la cérémonie d’attribution du prix ’’African Gender Award’’ qui récompense le meilleur chef d’Etat africain qui s’est investi le plus dans la promotion des femmes sur le continent.
Le prix lui a été décerné par l’ONG ’’Femmes Africa Solidarité" basée dans la capitale sénégalaise.
« Le grand défi pour l’Afrique est d’améliorer sa gouvernance en vue de retenir nos filles et nos jeunes gens dans nos pays pour le développement du continent », a t-il déclaré avant d’ajouter qu’«il faut créer un environnement favorable et incitatif susceptible de retenir les jeunes sur place ».
« Nous continuons de perdre nos ressources humaines les plus vigoureuses et les mieux formées », a t-il déploré en faisant allusion directement à la fuite des cerveaux qui constitue un autre problème du continent.
Dans son adresse, le président rwandais est revenu sur la grande avance enregistrée par son pays en ce qui concerne la promotion des femmes en faisant observer que la nécessité d’impliquer davantage les femmes dans la vie économique et politique « ne fait plus débat » dans son pays qui, a t-il estimé, a dépassé ce stade.
Le lauréat 2007 s’est dit « très heureux de rejoindre le groupe des lauréats de African Gender Award » remporté conjointement en 2005 par le Sud-Africain Thabo Mbeki et le Sénégalais Abdoulaye Wade.
Selon Kagamé, « le défi du Rwanda aujourd’hui, ce n’est pas de se demander comment promouvoir l’évolution des femmes, mais surtout comment le faire le plus rapidement possible ».
« Dans le développement du Rwanda les femmes et les hommes marchent côte à côte », a t-il martelé.
« Avec le président Kagamé, il ne s’agit pas d’un effet de mode mais d’un engagement réel en faveur des femmes », a affirmé de son côté le chef de l’Etat sénégalais parlant de son homologue.
Pour favoriser l’accès de tous à l’éducation et donner les mêmes chances de réussite aux enfants, il est devenu ’’obligatoire dans notre pays que les filles et les garçons aillent à l’école au même titre’’, a fait savoir le président rwandais.
« Une nation engagée dans la promotion et l’avancement des femmes ne le fait pas seulement pour les femmes mais pour elle-même », a soutenu Kagamé dont le pays compte 49% de femmes parmi des députés à l’assemblée nationale.
De même, la Cour suprême rwandaise qui est composée de 42 % de femmes a à sa tête une femme sans compter qu’en 1999 le pays a instauré la parité entre filles et garçons à l’école et introduit en 2003 dans sa constitution une loi qui recommande 30 % de femmes dans les instances de prise de décisions.
« Je dois affirmer que ces femmes font du bon travail », a confié le président.
Source: APA
(M)