Cinq jours après le match nul du super mardi, le sénateur de l'Illinois a remporté les États de Washington, du Nebraska et de la Louisiane, éclipsant la sénatrice de New York par des marges importantes.
«Les gens veulent tourner la page. Ils veulent écrire un nouveau chapitre de l'histoire des États-Unis. Ce soir, ils ont dit: oui, nous le pouvons», a déclaré Barack Obama lors d'un discours à Richmond, capitale de la Virginie, après l'annonce de ses victoires.
Les présidentiables républicains se sont également affrontés dans trois États hier. Mike Huckabee a surpris John McCain au Kansas et en Louisiane, illustrant la vulnérabilité du sénateur de l'Arizona, virtuellement candidat de son parti pour l'élection présidentielle de 2008.
L'ancien gouverneur de l'Arkansas a entamé la journée avec un triomphe éclatant au Kansas, récoltant 60% des voix contre 24% à John McCain et 11% à Ron Paul. L'État du Midwest mettait en jeu 39 délégués, qui seront tous attribués au vainqueur.
Mike Huckabee a enchaîné avec une courte victoire en Louisiane, recevant 44% des voix contre 42% au sénateur de l'Arizona, 6% à Mitt Romney, qui a mis un terme à sa campagne, et 5% à Ron Paul.
Au moment de mettre sous presse, les résultats finaux des caucus républicains dans l'État de Washington n'étaient pas encore connus, John McCain, Mike Huckabee et Ron Paul s'y livrant une lutte très serrée.
Majorités claires pour Obama
Chez les démocrates, Barack Obama a récolté 68% des suffrages contre 31% à Hillary Clinton à l'issue des caucus de l'État de Washington, qui mettait en jeu 78 délégués. Il a également remporté 68% des voix contre 32% à sa rivale dans les caucus du Nebraska, un État qui enverra un total de 31 délégués à la convention démocrate.
En Louisiane, où 56 délégués étaient en jeu, le sénateur de l'Illinois a reçu l'appui de 56% de l'électorat contre 37% à sa rivale. Selon les sondages à la sortie des bureaux de vote, il a remporté 82% des votes noirs et 25% des votes blancs.
Avant les scrutins d'hier, le site internet RealClearPolitics donnait à Hillary Clinton un léger avantage dans le décompte des délégués avec 1079 délégués contre 1017 à Barack Obama. Pour obtenir la nomination démocrate, il faudra 2025 délégués sur un total de 4049.
Les deux présidentiables démocrates s'affronteront à nouveau aujourd'hui dans le Maine et mardi en Virginie, au Maryland et dans le District de Columbia (DC, ville de Washington). Les aspirants républicains se disputeront également la victoire mardi aux mêmes endroits que les candidats démocrates.
Mathématiquement, Mike Huckabee n'a presque aucune chance de rattraper le sénateur de l'Arizona. Avant les rendez-vous électoraux d'hier, celui-ci avait engrangé quelque 700 délégués sur les 1191 qu'il faut pour remporter la nomination républicaine.
L'ancien gouverneur de l'Arkansas, lui, avait récolté environ 200 délégués. Malgré son retard sur le meneur, il a affirmé hier matin qu'il n'avait pas l'intention de suivre l'exemple de Mitt Romney et de se retirer de la course.
«Est-ce que j'abandonne? Réglons ça tout de suite: non, je n'abandonne pas», a-t-il déclaré à l'occasion d'une conférence réunissant à Washington des organisations conservatrices.
«Je ne suis pas diplômé en maths, mais je suis diplômé en miracles et je crois toujours en eux», a ajouté l'ancien pasteur baptiste, tout en niant être intéressé à devenir candidat à la vice-présidence aux côtés de John McCain.
Clinton veut la tête d'un journaliste
Les excuses et la suspension de David Shuster n'ont pas satisfait Hillary Clinton. Dans une lettre à la direction de NBC News, la sénatrice de New York a réclamé le congédiement du journaliste de la chaîne MSNBC qui a comparé à du proxénétisme sa décision de mettre de l'avant sa fille Chelsea dans sa campagne présidentielle.
«Rien ne justifie la sorte de langage avilissant que David Shuster a utilisé et aucune suspension temporaire ou excuse à demi-sincère ne suffira», a écrit la candidate démocrate dans sa missive. Shuster a été suspendu vendredi, au lendemain de sa déclaration offensante. L'organisation féministe Emily's List a dénoncé hier les propos «sexistes» et «misogynes» tenus par certaines personnalités de MSNBC.
Richard Hétu
LaPresse
Source: cyberpresse
(M)
«Les gens veulent tourner la page. Ils veulent écrire un nouveau chapitre de l'histoire des États-Unis. Ce soir, ils ont dit: oui, nous le pouvons», a déclaré Barack Obama lors d'un discours à Richmond, capitale de la Virginie, après l'annonce de ses victoires.
Les présidentiables républicains se sont également affrontés dans trois États hier. Mike Huckabee a surpris John McCain au Kansas et en Louisiane, illustrant la vulnérabilité du sénateur de l'Arizona, virtuellement candidat de son parti pour l'élection présidentielle de 2008.
L'ancien gouverneur de l'Arkansas a entamé la journée avec un triomphe éclatant au Kansas, récoltant 60% des voix contre 24% à John McCain et 11% à Ron Paul. L'État du Midwest mettait en jeu 39 délégués, qui seront tous attribués au vainqueur.
Mike Huckabee a enchaîné avec une courte victoire en Louisiane, recevant 44% des voix contre 42% au sénateur de l'Arizona, 6% à Mitt Romney, qui a mis un terme à sa campagne, et 5% à Ron Paul.
Au moment de mettre sous presse, les résultats finaux des caucus républicains dans l'État de Washington n'étaient pas encore connus, John McCain, Mike Huckabee et Ron Paul s'y livrant une lutte très serrée.
Majorités claires pour Obama
Chez les démocrates, Barack Obama a récolté 68% des suffrages contre 31% à Hillary Clinton à l'issue des caucus de l'État de Washington, qui mettait en jeu 78 délégués. Il a également remporté 68% des voix contre 32% à sa rivale dans les caucus du Nebraska, un État qui enverra un total de 31 délégués à la convention démocrate.
En Louisiane, où 56 délégués étaient en jeu, le sénateur de l'Illinois a reçu l'appui de 56% de l'électorat contre 37% à sa rivale. Selon les sondages à la sortie des bureaux de vote, il a remporté 82% des votes noirs et 25% des votes blancs.
Avant les scrutins d'hier, le site internet RealClearPolitics donnait à Hillary Clinton un léger avantage dans le décompte des délégués avec 1079 délégués contre 1017 à Barack Obama. Pour obtenir la nomination démocrate, il faudra 2025 délégués sur un total de 4049.
Les deux présidentiables démocrates s'affronteront à nouveau aujourd'hui dans le Maine et mardi en Virginie, au Maryland et dans le District de Columbia (DC, ville de Washington). Les aspirants républicains se disputeront également la victoire mardi aux mêmes endroits que les candidats démocrates.
Mathématiquement, Mike Huckabee n'a presque aucune chance de rattraper le sénateur de l'Arizona. Avant les rendez-vous électoraux d'hier, celui-ci avait engrangé quelque 700 délégués sur les 1191 qu'il faut pour remporter la nomination républicaine.
L'ancien gouverneur de l'Arkansas, lui, avait récolté environ 200 délégués. Malgré son retard sur le meneur, il a affirmé hier matin qu'il n'avait pas l'intention de suivre l'exemple de Mitt Romney et de se retirer de la course.
«Est-ce que j'abandonne? Réglons ça tout de suite: non, je n'abandonne pas», a-t-il déclaré à l'occasion d'une conférence réunissant à Washington des organisations conservatrices.
«Je ne suis pas diplômé en maths, mais je suis diplômé en miracles et je crois toujours en eux», a ajouté l'ancien pasteur baptiste, tout en niant être intéressé à devenir candidat à la vice-présidence aux côtés de John McCain.
Clinton veut la tête d'un journaliste
Les excuses et la suspension de David Shuster n'ont pas satisfait Hillary Clinton. Dans une lettre à la direction de NBC News, la sénatrice de New York a réclamé le congédiement du journaliste de la chaîne MSNBC qui a comparé à du proxénétisme sa décision de mettre de l'avant sa fille Chelsea dans sa campagne présidentielle.
«Rien ne justifie la sorte de langage avilissant que David Shuster a utilisé et aucune suspension temporaire ou excuse à demi-sincère ne suffira», a écrit la candidate démocrate dans sa missive. Shuster a été suspendu vendredi, au lendemain de sa déclaration offensante. L'organisation féministe Emily's List a dénoncé hier les propos «sexistes» et «misogynes» tenus par certaines personnalités de MSNBC.
Richard Hétu
LaPresse
Source: cyberpresse
(M)