Photo Cridem
La coordination "Touche pas à ma nationalité" a réaffirmé mercredi matin, à trois jours de la marche du 10 septembre, son total désaccord par rapport au recensement. "Rien n’a encore véritablement changé depuis que nous avons commencé à dénoncer ce recensement raciste", a déploré Wane Abdoul Birame, lors d’une conférence de presse.
Ce membre de la Coordination "Touche pas à ma nationalité" a condamné les propos de Mohamed Ould Abel Aziz qu’il a tenus le 5 août 2011 sur le recensement. "Cela nous a choqués d’entendre le Président de la République parler de cette manière.
C’est comme s’il n’a jamais fait un cours de géographie lorsqu’il compare Gorgol qui est une région parmi les plus peuplées de la Mauritanie à Nema qui est tout simplement une ville.
Il est tout à fait normal qu’il y’ait plus d’inscrits dans le Gorgol qu’à Nema. C’est une comparaison qui n’a aucun sens", a affirmé Wane Abdoul Birame.
Il a aussi déclaré que le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas de bonne foi tout en se réjouissant de l’amplification des manifestations contre le recensement en Mauritanie, en France, en Belgique et aux Etats-Unis d’Amérique.
"Malgré tout cela, le régime continue à s’entêter. L’erreur est humaine mais persister dans l’erreur relève du démon. C’est ce que le régime de Ould Abdel Aziz est en train de faire", a dit Wane Abdoul Birame.
"Nous sommes là pour dire que nous ne reculerons devant rien. Tant qu’ils n’ont pas mis fin à cette mascarade, nous nous dresserons sur leur chemin pour faire échouer ce projet cynique", a-t-il ajouté.
"De vraies commissions d’examen"
De son côté, Alassane Dia, membre de la Coordination "Touche pas à ma nationalité" a exprimé ses inquiétudes sur le recensement notamment en ce qui concerne les prérogatives des membres des commissions. Il a dénoncé le fait qu’on ait donné tous les pouvoirs aux membres des commissions départementales de poser toutes les questions qu’ils veulent pour vérifier l’identité de l’individu.
"Les commissions qui ont été instituées sont pratiquement de vraies commissions d’examen. C’est la porte ouverte à tous les excès. Ces commissions sont noyautées par des éléments qui profitent de toutes les occasions pour saper l’unité nationale", affirme Alassane Dia.
Selon lui, les membres de l’Instance Départementale d’Enrôlement des Populations (IDEP) ne se limiteraient uniquement pas à demander aux candidats au recensement que les pièces d’Etat Civil.
"Vous présentez vos documents, on vérifie leur conformité mais cela ne suffit pas. Puisque la délibération dépendra du vote des membres de l’Instance Départementale d’Enrôlement des Populations. C’est de la discrimination pure et simple", a-t-il expliqué.
"Non seulement, par exemple, on demande aux mauritaniens qui vivent à l’étranger de présenter leurs pièces d’Etat Civil mais on leur demande un titre de séjour valable. C’est un scandale. La Mauritanie n’a pas à faire le travail de la police française des frontières. C’est une façon notoire de discriminer une grande partie de la population mauritanienne", a ajouté Diallo Saidou Nourou dit Thierno qui dit ne pas comprendre pourquoi on a lié le recensement des parents à celui des enfants.
Pour exprimer son opposition, la Coordination "Touche pas à ma nationalité" va organiser le samedi 10 septembre à Nouakchott, de la Polyclinique à la Présidence de la République, une marche visant à dénoncer le recensement.
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
Source: CRIDEM
Ce membre de la Coordination "Touche pas à ma nationalité" a condamné les propos de Mohamed Ould Abel Aziz qu’il a tenus le 5 août 2011 sur le recensement. "Cela nous a choqués d’entendre le Président de la République parler de cette manière.
C’est comme s’il n’a jamais fait un cours de géographie lorsqu’il compare Gorgol qui est une région parmi les plus peuplées de la Mauritanie à Nema qui est tout simplement une ville.
Il est tout à fait normal qu’il y’ait plus d’inscrits dans le Gorgol qu’à Nema. C’est une comparaison qui n’a aucun sens", a affirmé Wane Abdoul Birame.
Il a aussi déclaré que le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas de bonne foi tout en se réjouissant de l’amplification des manifestations contre le recensement en Mauritanie, en France, en Belgique et aux Etats-Unis d’Amérique.
"Malgré tout cela, le régime continue à s’entêter. L’erreur est humaine mais persister dans l’erreur relève du démon. C’est ce que le régime de Ould Abdel Aziz est en train de faire", a dit Wane Abdoul Birame.
"Nous sommes là pour dire que nous ne reculerons devant rien. Tant qu’ils n’ont pas mis fin à cette mascarade, nous nous dresserons sur leur chemin pour faire échouer ce projet cynique", a-t-il ajouté.
"De vraies commissions d’examen"
De son côté, Alassane Dia, membre de la Coordination "Touche pas à ma nationalité" a exprimé ses inquiétudes sur le recensement notamment en ce qui concerne les prérogatives des membres des commissions. Il a dénoncé le fait qu’on ait donné tous les pouvoirs aux membres des commissions départementales de poser toutes les questions qu’ils veulent pour vérifier l’identité de l’individu.
"Les commissions qui ont été instituées sont pratiquement de vraies commissions d’examen. C’est la porte ouverte à tous les excès. Ces commissions sont noyautées par des éléments qui profitent de toutes les occasions pour saper l’unité nationale", affirme Alassane Dia.
Selon lui, les membres de l’Instance Départementale d’Enrôlement des Populations (IDEP) ne se limiteraient uniquement pas à demander aux candidats au recensement que les pièces d’Etat Civil.
"Vous présentez vos documents, on vérifie leur conformité mais cela ne suffit pas. Puisque la délibération dépendra du vote des membres de l’Instance Départementale d’Enrôlement des Populations. C’est de la discrimination pure et simple", a-t-il expliqué.
"Non seulement, par exemple, on demande aux mauritaniens qui vivent à l’étranger de présenter leurs pièces d’Etat Civil mais on leur demande un titre de séjour valable. C’est un scandale. La Mauritanie n’a pas à faire le travail de la police française des frontières. C’est une façon notoire de discriminer une grande partie de la population mauritanienne", a ajouté Diallo Saidou Nourou dit Thierno qui dit ne pas comprendre pourquoi on a lié le recensement des parents à celui des enfants.
Pour exprimer son opposition, la Coordination "Touche pas à ma nationalité" va organiser le samedi 10 septembre à Nouakchott, de la Polyclinique à la Présidence de la République, une marche visant à dénoncer le recensement.
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
Source: CRIDEM