Les Français du Niger ont été prévenus ce mardi (01.08) qu'une opération d'évacuation par voie aérienne est en cours de préparation.
Selon le ministère français des Affaires étrangères, l'évacuation de ses ressortissants vivant au Niger va débuter ce mardi (01.08) "compte tenu de la situation à Niamey". Le Quai d'Orsay justifie cette décision par les violences qui ont eu lieu contre l'ambassade de France dimanche 30 juillet. En effet, des milliers de manifestants favorables au putsch militaire ont voulu entrer dans l'ambassade, avant d'être dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes. Les putschistes nigériens ont affirmé que les tirs de gaz lacrymogène avaient fait "six blessés, pris en charge par les hôpitaux" de la capitale.
Cette évacuation fait l'objet "d'une coordination avec les forces nigériennes", précise le ministére.
Quelques 500 à 600 ressortissants français sont actuellement présents au Niger, selon Paris. La France, ex-puissance coloniale dans la région et soutien indéfectible du président Bazoum, apparaît comme la cible privilégiée des militaires qui l'ont renversé. Ils l'ont accusée lundi 31 juillet de vouloir "intervenir militairement", ce qu'a démenti la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna.
Ouagadougou et Bamako soutiennent la junte au Niger
Le Mali et le Burkina Faso, dirigés aussi par des juntes ont mis en garde lundi contre toute intervention militaire de la Cédéao au Niger pour rétablir le président renversé, Mohamed Bazoum. Ils affirment dans un communiqué conjoint qu'une intervention militaire serait assimilée à "une déclaration de guerre" à leurs deux pays.
Cette mise en garde survient au lendemain de la menace d'usage de "la force" proférée par les dirigeants de la Cédéao. Le Mali et le Burkina Faso préviennent que si l'organisation ouest-africaine venait à intervenir militairement au Niger, les deux pays se retireront de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Ils se disent également prêt á soutenir les forces armées nigérienne par légitime défense. Ils ajoutent qu'ils "refusent d'appliquer" les sanctions économiques décidées à Abuja. Des mesures que le Mali et le Burkina Faso jugent, "illégales, illégitimes et inhumaines" contre le peuple et les autorités nigériennes.
La guinée se désolidarise aussi de la Cédéao
La junte au pouvoir en Guinée a également exprimé son désaccord concernant les sanctions préconisées par la Cédéao, y compris une intervention militaire. Elle n’appliquera pas également ces sanctions. Conakry "enjoint la Cédéao à reconsidérer sa position". Dans un communiqué, la junte guinéenne appelle les dirigeants de la Cédéao à se concentrer sur les enjeux stratégiques et socio-économiques plutôt que de se préoccuper du sort des présidents déchus.
Avec agences
Source : Deutsche Welle (Allemagne)
Selon le ministère français des Affaires étrangères, l'évacuation de ses ressortissants vivant au Niger va débuter ce mardi (01.08) "compte tenu de la situation à Niamey". Le Quai d'Orsay justifie cette décision par les violences qui ont eu lieu contre l'ambassade de France dimanche 30 juillet. En effet, des milliers de manifestants favorables au putsch militaire ont voulu entrer dans l'ambassade, avant d'être dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes. Les putschistes nigériens ont affirmé que les tirs de gaz lacrymogène avaient fait "six blessés, pris en charge par les hôpitaux" de la capitale.
Cette évacuation fait l'objet "d'une coordination avec les forces nigériennes", précise le ministére.
Quelques 500 à 600 ressortissants français sont actuellement présents au Niger, selon Paris. La France, ex-puissance coloniale dans la région et soutien indéfectible du président Bazoum, apparaît comme la cible privilégiée des militaires qui l'ont renversé. Ils l'ont accusée lundi 31 juillet de vouloir "intervenir militairement", ce qu'a démenti la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna.
Ouagadougou et Bamako soutiennent la junte au Niger
Le Mali et le Burkina Faso, dirigés aussi par des juntes ont mis en garde lundi contre toute intervention militaire de la Cédéao au Niger pour rétablir le président renversé, Mohamed Bazoum. Ils affirment dans un communiqué conjoint qu'une intervention militaire serait assimilée à "une déclaration de guerre" à leurs deux pays.
Cette mise en garde survient au lendemain de la menace d'usage de "la force" proférée par les dirigeants de la Cédéao. Le Mali et le Burkina Faso préviennent que si l'organisation ouest-africaine venait à intervenir militairement au Niger, les deux pays se retireront de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Ils se disent également prêt á soutenir les forces armées nigérienne par légitime défense. Ils ajoutent qu'ils "refusent d'appliquer" les sanctions économiques décidées à Abuja. Des mesures que le Mali et le Burkina Faso jugent, "illégales, illégitimes et inhumaines" contre le peuple et les autorités nigériennes.
La guinée se désolidarise aussi de la Cédéao
La junte au pouvoir en Guinée a également exprimé son désaccord concernant les sanctions préconisées par la Cédéao, y compris une intervention militaire. Elle n’appliquera pas également ces sanctions. Conakry "enjoint la Cédéao à reconsidérer sa position". Dans un communiqué, la junte guinéenne appelle les dirigeants de la Cédéao à se concentrer sur les enjeux stratégiques et socio-économiques plutôt que de se préoccuper du sort des présidents déchus.
Avec agences
Source : Deutsche Welle (Allemagne)