A l’orée de la fin de l’ultimatum de la Cédéao, les partisans du général Tchiani se sont rassemblés, dimanche, à Niamey.
Des milliers de personnes ont manifesté leur soutien aux militaires auteurs du coup d’Etat contre Mohamed Bazoun, au stade Général Seyni Kountché de Niamey, à l’appel de plusieurs organisations de la société civile.
Devant à près de 30 000 personnes, plusieurs membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), comme le nouveau chef d’Etat major des armées, le général Moussa Salaou Barmou, le général Mohamed Toumba mais également le nouveau haut commandant de la garde nationale, le colonel Ahmad Sidian, ont eu droit à de fortes et longues acclamations.
Dans une foule immense, ont flotté les drapeaux nigériens et russes.
Le général Mohamed Toumba, chef d’Etat major adjoint de l’armée de terre et membre influent du CNSP, a dénoncé ceux « tapis dans l’ombre qui manigancent la subversion contre la marche en avant du Niger. Nous sommes au courant de leur plan machiavélique », en référence aux soutiens du président déchu, à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et à la France.
Un autre fait marquant, un coq peint en bleu, blanc et rouge, couleurs de la France, a été égorgé avant d’être lancé en l’air et de retomber sur le sol. Symbole de la fin de la coopération avec la métropole. Les nouvelles autorités nigériennes ont dénoncé les accords et protocoles militaires avec Paris qui avait choisi Niamey pour redéployer les forces françaises parties du Mali dans un contexte de brouille diplomatique avec Bamako.
Cette démonstration de force survient le jour de l’expiration de l’ultimatum fixé le 30 juillet par la Cédéao aux militaires ayant pris le pouvoir, pour rétablir dans ses fonctions le président renversé Mohamed Bazoum, sous peine d’intervenir militairement.
Les contours de la force pour une possible intervention militaire ont été définis vendredi par les chefs d’Etat-major de la Cédéao et certaines armées comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire se sont dites prêtes à y participer. Porteur de cette option militaire, le Nigeria doit tenir compte des recommandations de son sénat qui demande au président Tinubu d’explorer toutes les voies diplomatiques pour régler la crise nigérienne.
Source : Agence de Presse Africaine (APA)
Des milliers de personnes ont manifesté leur soutien aux militaires auteurs du coup d’Etat contre Mohamed Bazoun, au stade Général Seyni Kountché de Niamey, à l’appel de plusieurs organisations de la société civile.
Devant à près de 30 000 personnes, plusieurs membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), comme le nouveau chef d’Etat major des armées, le général Moussa Salaou Barmou, le général Mohamed Toumba mais également le nouveau haut commandant de la garde nationale, le colonel Ahmad Sidian, ont eu droit à de fortes et longues acclamations.
Dans une foule immense, ont flotté les drapeaux nigériens et russes.
Le général Mohamed Toumba, chef d’Etat major adjoint de l’armée de terre et membre influent du CNSP, a dénoncé ceux « tapis dans l’ombre qui manigancent la subversion contre la marche en avant du Niger. Nous sommes au courant de leur plan machiavélique », en référence aux soutiens du président déchu, à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et à la France.
Un autre fait marquant, un coq peint en bleu, blanc et rouge, couleurs de la France, a été égorgé avant d’être lancé en l’air et de retomber sur le sol. Symbole de la fin de la coopération avec la métropole. Les nouvelles autorités nigériennes ont dénoncé les accords et protocoles militaires avec Paris qui avait choisi Niamey pour redéployer les forces françaises parties du Mali dans un contexte de brouille diplomatique avec Bamako.
Cette démonstration de force survient le jour de l’expiration de l’ultimatum fixé le 30 juillet par la Cédéao aux militaires ayant pris le pouvoir, pour rétablir dans ses fonctions le président renversé Mohamed Bazoum, sous peine d’intervenir militairement.
Les contours de la force pour une possible intervention militaire ont été définis vendredi par les chefs d’Etat-major de la Cédéao et certaines armées comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire se sont dites prêtes à y participer. Porteur de cette option militaire, le Nigeria doit tenir compte des recommandations de son sénat qui demande au président Tinubu d’explorer toutes les voies diplomatiques pour régler la crise nigérienne.
Source : Agence de Presse Africaine (APA)