Le président Nicolas Sarkozy a reçu mardi en fin d'après-midi le chanteur du groupe U2 Bono, pour un entretien "assez tendu" au cours duquel le président a promis de respecter les promesses d'aide au développement apportée par la France à l'Afrique.
"Nous avons eu un échange assez tendu sur la question de l'aide actuellement accordée par la France, et des risques qu'il y avait pour l'Union européenne à ne pas tenir ses promesses vis-à-vis des plus pauvres", a déclaré à l'issue de la rencontre le musicien, qui milite à travers l'organisation DATA (Dette, sida, commerce, Afrique) contre la pauvreté en Afrique.
Néanmoins, "le président a promis de revenir sur la réduction de 20 millions d'euros dans l'aide accordée au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Il a également dit qu'il allait engager un processus pour que les aides promises par la France soient relancées dans les semaines qui viennent", a précisé Bono.
"Le président a reconnu que ce serait très dur, mais il a assuré que la France tiendrait parole", a-t-il conclu.
Le porte-parole de l'Elysée David Martinon avait déclaré la veille que le président de la République était "très sensible au plaidoyer de Bono pour le développement du continent, et il entend bien continuer à être l'avocat de l'Afrique dans toutes les enceintes internationales, comme il l'a été depuis mai dernier".
Nicolas Sarkozy et Bono s'étaient déjà rencontrés dans le cadre du sommet du G8 à Heiligendamm (Allemagne) en juin 2007, avec également Bob Geldof et le chanteur Youssou N'Dour.
A l'occasion de cette rencontre, le président français leur avait confirmé qu'il souhaitait pérenniser l'engagement de la France en matière d'aide au développement en Afrique. La France devrait consacrer, selon lui, 0,7 pour cent de son PIB à l'aide publique au développement d'ici 2015, ce qui correspond à l'objectif européen.
Selon Oliver Buston, directeur pour l'Europe de l'organisation créée par Bono, DATA, "la France n'est pas sur la voie d'un respect de ses promesses sur l'aide au développement en Afrique".
"Nous espérons que sous la direction énergique du président Sarkozy, les choses iront en s'améliorant, et non en s'aggravant", soulignait-t-il dans un communiqué la veille de l'entretien.
L'organisation de Bono affirme que la France a consacré 0,31 pour cent de son PIB à l'aide au développement en 2006.
Source: presse canadienne
(M)
"Nous avons eu un échange assez tendu sur la question de l'aide actuellement accordée par la France, et des risques qu'il y avait pour l'Union européenne à ne pas tenir ses promesses vis-à-vis des plus pauvres", a déclaré à l'issue de la rencontre le musicien, qui milite à travers l'organisation DATA (Dette, sida, commerce, Afrique) contre la pauvreté en Afrique.
Néanmoins, "le président a promis de revenir sur la réduction de 20 millions d'euros dans l'aide accordée au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Il a également dit qu'il allait engager un processus pour que les aides promises par la France soient relancées dans les semaines qui viennent", a précisé Bono.
"Le président a reconnu que ce serait très dur, mais il a assuré que la France tiendrait parole", a-t-il conclu.
Le porte-parole de l'Elysée David Martinon avait déclaré la veille que le président de la République était "très sensible au plaidoyer de Bono pour le développement du continent, et il entend bien continuer à être l'avocat de l'Afrique dans toutes les enceintes internationales, comme il l'a été depuis mai dernier".
Nicolas Sarkozy et Bono s'étaient déjà rencontrés dans le cadre du sommet du G8 à Heiligendamm (Allemagne) en juin 2007, avec également Bob Geldof et le chanteur Youssou N'Dour.
A l'occasion de cette rencontre, le président français leur avait confirmé qu'il souhaitait pérenniser l'engagement de la France en matière d'aide au développement en Afrique. La France devrait consacrer, selon lui, 0,7 pour cent de son PIB à l'aide publique au développement d'ici 2015, ce qui correspond à l'objectif européen.
Selon Oliver Buston, directeur pour l'Europe de l'organisation créée par Bono, DATA, "la France n'est pas sur la voie d'un respect de ses promesses sur l'aide au développement en Afrique".
"Nous espérons que sous la direction énergique du président Sarkozy, les choses iront en s'améliorant, et non en s'aggravant", soulignait-t-il dans un communiqué la veille de l'entretien.
L'organisation de Bono affirme que la France a consacré 0,31 pour cent de son PIB à l'aide au développement en 2006.
Source: presse canadienne
(M)