Les tirs intenses enregistrés depuis ce matin semblent devenus plus sporadiques. C'est vers 8 heures ce matin que la bataille de Ndjamena a commencé à l'entrée nord de la ville. Selon une source militaire française, citée par l'AFP, environ 2 000 combattants rebelles ont pénétré dans la capitale tchadienne. Ils sont arrivés à bord de véhicules 4X4 équipés de mitrailleuses, de lance-roquettes et de fusils d'assaut. Plusieurs heures durant, Ils ont affronté les forces régulières tchadiennes à l'arme lourde et à la mitrailleuse. De source militaire toujours, Vers 11 heures, des combats se déroulaient aux abords de la présidence. Information confirmée par des responsables de services de sécurité d'organismes internationaux
D'après plusieurs témoignages, les rebelles sont maintenant un peu partout dans la ville et notamment du côté de la radio nationale ou de l'hôtel Novotel où des expatriés les ont aperçus. Ils sont reconnaissables à leur fanion blanc tandis que les militaires tchadiens arborent un fanion jaune. Les rebelles affirment contrôler Ndjamena.
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Abder Coulamalla, porte-parole des rebelles tchadiens
« Quand on est entré dans la ville, on a trouvé les forces gouvernementales en train de fuir; nous les avons mis en déroute complètement »
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La capitale tchadienne est « tombée » en quelques heures ce matin. On avait tiré à l'arme lourde, à partir de 8 heures locales, notamment au nord-est, à une vingtaine de kilomètres du centre de Ndjamena, puis des groupes rebelles ont pénétré dans plusieurs quartiers.
Il y a eu des combats jusqu'autour de la Présidence, d'où s'échappait une colonne de fumée. Au milieu de la matinée, le président Idriss Deby était toujours dans son palais, semble-t-il. Mais, pour les forces gouvernementales, la situation paraissait plus que compromise : leur chef d'état-major, Daoud Soumaïn, aurait été tué hier lors des premiers combats à Massaguet, une localité au nord de Ndjamena. Vers midi, aujourd'hui, on ne tirait plus, sauf de manière sporadique. Un des chefs rebelles déclarait « nettoyer » les quartiers.
Les rebelles ont pris, entre autres, la maison d'arrêt, et ont libéré des détenus. Certains témoins évoquent des scènes de pillage et d’autres des manifestations de joie dans certains quartiers.
Mais les actuelles autorités du Tchad disent tout le contraire.
Le général Mahamat Ali Abdallah, ministre d'Etat
« Les combats sont terminés et les forces de l'ordre ont le contrôle de la capitale. »
En tout cas, il est conseillé aux étrangers qui n'avaient pas pu être rassemblés hier, de rester chez eux, étant donné la confusion qui règne en ville et le risque d'essuyer des « tirs perdus ».
La situation à Ndjamena
« Il y a des tirs à l'arme lourde, de chars, et aussi des tirs à la mitrailleuse automatique autour de la présidence. »
Plus de 600 Français avaient été regroupés dès hier en trois points sécurisés par les militaires d'Epervier. Leur priorité numéro un a été la sauvegarde des ressortissants étrangers, notamment français : il y a au total 1 500 ressortissants français.
Leur second objectif, c'est la sécurité de leurs propres casernements. Enfin, la sauvegarde de l'aéroport qui est une des principales « portes » pour une évacuation.
Les effectifs français ont été renforcés cette nuit, avec l'arrivée d'une compagnie supplémentaire en provenance de Libreville, pour atteindre 1 600 hommes. De source militaire française, « ces hommes n'ont participé en rien » aux combats qui opposaient les Tchadiens.
Source: RFI
(M)
D'après plusieurs témoignages, les rebelles sont maintenant un peu partout dans la ville et notamment du côté de la radio nationale ou de l'hôtel Novotel où des expatriés les ont aperçus. Ils sont reconnaissables à leur fanion blanc tandis que les militaires tchadiens arborent un fanion jaune. Les rebelles affirment contrôler Ndjamena.
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Abder Coulamalla, porte-parole des rebelles tchadiens
« Quand on est entré dans la ville, on a trouvé les forces gouvernementales en train de fuir; nous les avons mis en déroute complètement »
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La capitale tchadienne est « tombée » en quelques heures ce matin. On avait tiré à l'arme lourde, à partir de 8 heures locales, notamment au nord-est, à une vingtaine de kilomètres du centre de Ndjamena, puis des groupes rebelles ont pénétré dans plusieurs quartiers.
Il y a eu des combats jusqu'autour de la Présidence, d'où s'échappait une colonne de fumée. Au milieu de la matinée, le président Idriss Deby était toujours dans son palais, semble-t-il. Mais, pour les forces gouvernementales, la situation paraissait plus que compromise : leur chef d'état-major, Daoud Soumaïn, aurait été tué hier lors des premiers combats à Massaguet, une localité au nord de Ndjamena. Vers midi, aujourd'hui, on ne tirait plus, sauf de manière sporadique. Un des chefs rebelles déclarait « nettoyer » les quartiers.
Les rebelles ont pris, entre autres, la maison d'arrêt, et ont libéré des détenus. Certains témoins évoquent des scènes de pillage et d’autres des manifestations de joie dans certains quartiers.
Mais les actuelles autorités du Tchad disent tout le contraire.
Le général Mahamat Ali Abdallah, ministre d'Etat
« Les combats sont terminés et les forces de l'ordre ont le contrôle de la capitale. »
En tout cas, il est conseillé aux étrangers qui n'avaient pas pu être rassemblés hier, de rester chez eux, étant donné la confusion qui règne en ville et le risque d'essuyer des « tirs perdus ».
La situation à Ndjamena
« Il y a des tirs à l'arme lourde, de chars, et aussi des tirs à la mitrailleuse automatique autour de la présidence. »
Plus de 600 Français avaient été regroupés dès hier en trois points sécurisés par les militaires d'Epervier. Leur priorité numéro un a été la sauvegarde des ressortissants étrangers, notamment français : il y a au total 1 500 ressortissants français.
Leur second objectif, c'est la sécurité de leurs propres casernements. Enfin, la sauvegarde de l'aéroport qui est une des principales « portes » pour une évacuation.
Les effectifs français ont été renforcés cette nuit, avec l'arrivée d'une compagnie supplémentaire en provenance de Libreville, pour atteindre 1 600 hommes. De source militaire française, « ces hommes n'ont participé en rien » aux combats qui opposaient les Tchadiens.
Source: RFI
(M)