"Elles (les NTIC) permettent un libre accès, équitable pour tous à l'information et à l'expression.
Il appartient à chacun d'en faire un usage intelligent pour être entendu et compris par les autres."
Cridem c'est aujourd'hui entre 6 et 7.000 visites jours, donc environ 200.000 visites par mois (en semaine, près de 60% de visiteurs en provenance de Mauritanie, le week-end environ 35%). Pour les 8 premiers mois de l'année, ce sont 5.300.000 pages vues. Pour mémoire, en 2006 c'était 2.900.000 pages vues et en 2005 c'était 805.000 pages vues.
A titre de comparaison, si on rapportait ces chiffres à la France où la population est 20 fois supérieure, ce qui correspondrait à une fourchette de 120.000 à 140.000 visites quotidiennes, sans tenir compte ni de la langue, ni du taux d'accessibilité de l'Internet, ni de l'illettrisme. Ces données laissent à penser que si l'on comparait scientifiquement les données, on arriverait probablement à une équivalence de 300.000 visites par jour, ce qui ferait de Cridem l'un des sites les plus visités de l'hexagone.
Claude K, nous livre son analyse sur le rôle des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dans un jeu démocratique
“Le rôle des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, dans un jeu démocratique, peut être de plusieurs ordres. Avant tout, les NTIC facilitent la défense et la promotion des droits de l'homme et de l'égalité des sexes. Elles permettent un libre accès, équitable pour tous à l'information et à l'expression. Il appartient à chacun d'en faire un usage intelligent pour être entendu et compris par les autres.
Elles constituent un outil très utile pour renforcer la participation du citoyen à la vie politique en vue de l'approfondissement et du renouvellement de la démocratie parlementaire. Elles peuvent non seulement être un certain " contre-pouvoir ", mais aussi un outil efficace pour percevoir très rapidement une situation, des réactions aux évènement.
Elles font progresser l'éducation et la formation qui sont essentielles au développement et à l'égalité entre les tous, et peuvent être un facteur de progrès partagé. Elles peuvent grandement faciliter le dialogue inter ethnique et inter communautaire, tout comme elles peuvent permettre le dialogue entre le simple citoyen et les responsables administratifs, politiques… .
Elles peuvent être un facteur déterminant pour éviter toutes formes de discrimination en mettant la même information à la disposition de tout un chacun. Elles peuvent grandement participer à la transparence et être un vecteur de communication essentiel pour faire participer le citoyen aux diverses actions gouvernementales.
Elles peuvent être le garant d'une véritable démocratie si tous les acteurs acceptent de jouer le rôle qui leur est, à chacun, dévolu. Et je ne pourrais terminer cet aperçu, non exhaustif, sans penser au cas particulier de la Mauritanie, où les NTIC peuvent grandement promouvoir la diversité linguistique et culturelle.
Je suis convaincu que les NTIC peuvent entraîner de profondes mutations d'ordre politique, économique et social qui raccourcissent les distances et génèrent de nouvelles cultures, de nouveaux marchés et des espérances mais aussi, il faut bien le dire, des inquiétudes. Il faut reconnaitre que les NTIC, occupent une place de plus en plus importante dans le développement socioculturel, économique et politique à l'ère de la mondialisation et elles facilitent le partage des connaissances entre les peuples et les communautés. Mais il faut être conscient qu'elles ne constituent pas en elles-mêmes la panacée, mais ce sont plutôt des outils, des mécanismes et des possibilités qui requièrent une volonté politique au sein de la société.
Il faut rappeler que la bonne gouvernance nécessite, dans chaque pays (et au niveau international), une éthique de gestion de l'Etat et de ses ressources fondée sur des principes et des normes, dont les exigences de transparence, de responsabilité, de communication, de respect de l'Etat de droit, d'une justice indépendante, et d'un Etat libéral et démocratique qui protège les droits de l'homme, qui garantit des règles claires pour le libre jeu des lois du marché et qui favorise le libre épanouissement d'une société civile dans toutes ses dimensions culturelle, économique, sociale et politique afin de lui permettre d'exercer un pouvoir démocratique d'impulsion et de contrôle.
Dans les pays jeunes comme la Mauritanie où la notion d'état en est à ses premiers pas, cet Etat-là ne doit pas inspirer la peur au citoyen mais lui apprendre, en le rassurant par des actes quotidiens, que c'est lui le fondement de cet Etat et qu'il est l'inspirateur du fonctionnement des institutions. Malheureusement la multiplicité des restrictions et des obstacles d'ordre financier, économique et social entravent l'utilisation des NTIC dans les sociétés en développement, dont l'insuffisance des ressources financières pour assurer les investissements énormes requis dans ce domaine, la pénurie de cadres et de personnels qualifiés et constituent encore un handicap.
Il faut tout faire pour restreindre ce handicap et cela devrait être l'une des priorités dans les pays dits du Sud afin de minimiser la fracture numérique. Amener les gouvernants à s'ouvrir à ces réalités d'un monde qui avance, à grand pas, est une préoccupation de tous les jours. Une préoccupation qui nous revient, à chacun, si nous voulons continuer à jouer un rôle majeur dans l'évolution positive et dynamique de nos jeunes nations.
A Cridem nous nous y attelons avec la force de nos convictions. Mais il revient aux décideurs, seuls, à savoir s'ils veulent ou non accepter de s'engager dans cette voie inéluctable de promotion de nos sociétés ».
source : Télégramme Hebdo (Mauritanie)
Il appartient à chacun d'en faire un usage intelligent pour être entendu et compris par les autres."
Cridem c'est aujourd'hui entre 6 et 7.000 visites jours, donc environ 200.000 visites par mois (en semaine, près de 60% de visiteurs en provenance de Mauritanie, le week-end environ 35%). Pour les 8 premiers mois de l'année, ce sont 5.300.000 pages vues. Pour mémoire, en 2006 c'était 2.900.000 pages vues et en 2005 c'était 805.000 pages vues.
A titre de comparaison, si on rapportait ces chiffres à la France où la population est 20 fois supérieure, ce qui correspondrait à une fourchette de 120.000 à 140.000 visites quotidiennes, sans tenir compte ni de la langue, ni du taux d'accessibilité de l'Internet, ni de l'illettrisme. Ces données laissent à penser que si l'on comparait scientifiquement les données, on arriverait probablement à une équivalence de 300.000 visites par jour, ce qui ferait de Cridem l'un des sites les plus visités de l'hexagone.
Claude K, nous livre son analyse sur le rôle des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication dans un jeu démocratique
“Le rôle des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, dans un jeu démocratique, peut être de plusieurs ordres. Avant tout, les NTIC facilitent la défense et la promotion des droits de l'homme et de l'égalité des sexes. Elles permettent un libre accès, équitable pour tous à l'information et à l'expression. Il appartient à chacun d'en faire un usage intelligent pour être entendu et compris par les autres.
Elles constituent un outil très utile pour renforcer la participation du citoyen à la vie politique en vue de l'approfondissement et du renouvellement de la démocratie parlementaire. Elles peuvent non seulement être un certain " contre-pouvoir ", mais aussi un outil efficace pour percevoir très rapidement une situation, des réactions aux évènement.
Elles font progresser l'éducation et la formation qui sont essentielles au développement et à l'égalité entre les tous, et peuvent être un facteur de progrès partagé. Elles peuvent grandement faciliter le dialogue inter ethnique et inter communautaire, tout comme elles peuvent permettre le dialogue entre le simple citoyen et les responsables administratifs, politiques… .
Elles peuvent être un facteur déterminant pour éviter toutes formes de discrimination en mettant la même information à la disposition de tout un chacun. Elles peuvent grandement participer à la transparence et être un vecteur de communication essentiel pour faire participer le citoyen aux diverses actions gouvernementales.
Elles peuvent être le garant d'une véritable démocratie si tous les acteurs acceptent de jouer le rôle qui leur est, à chacun, dévolu. Et je ne pourrais terminer cet aperçu, non exhaustif, sans penser au cas particulier de la Mauritanie, où les NTIC peuvent grandement promouvoir la diversité linguistique et culturelle.
Je suis convaincu que les NTIC peuvent entraîner de profondes mutations d'ordre politique, économique et social qui raccourcissent les distances et génèrent de nouvelles cultures, de nouveaux marchés et des espérances mais aussi, il faut bien le dire, des inquiétudes. Il faut reconnaitre que les NTIC, occupent une place de plus en plus importante dans le développement socioculturel, économique et politique à l'ère de la mondialisation et elles facilitent le partage des connaissances entre les peuples et les communautés. Mais il faut être conscient qu'elles ne constituent pas en elles-mêmes la panacée, mais ce sont plutôt des outils, des mécanismes et des possibilités qui requièrent une volonté politique au sein de la société.
Il faut rappeler que la bonne gouvernance nécessite, dans chaque pays (et au niveau international), une éthique de gestion de l'Etat et de ses ressources fondée sur des principes et des normes, dont les exigences de transparence, de responsabilité, de communication, de respect de l'Etat de droit, d'une justice indépendante, et d'un Etat libéral et démocratique qui protège les droits de l'homme, qui garantit des règles claires pour le libre jeu des lois du marché et qui favorise le libre épanouissement d'une société civile dans toutes ses dimensions culturelle, économique, sociale et politique afin de lui permettre d'exercer un pouvoir démocratique d'impulsion et de contrôle.
Dans les pays jeunes comme la Mauritanie où la notion d'état en est à ses premiers pas, cet Etat-là ne doit pas inspirer la peur au citoyen mais lui apprendre, en le rassurant par des actes quotidiens, que c'est lui le fondement de cet Etat et qu'il est l'inspirateur du fonctionnement des institutions. Malheureusement la multiplicité des restrictions et des obstacles d'ordre financier, économique et social entravent l'utilisation des NTIC dans les sociétés en développement, dont l'insuffisance des ressources financières pour assurer les investissements énormes requis dans ce domaine, la pénurie de cadres et de personnels qualifiés et constituent encore un handicap.
Il faut tout faire pour restreindre ce handicap et cela devrait être l'une des priorités dans les pays dits du Sud afin de minimiser la fracture numérique. Amener les gouvernants à s'ouvrir à ces réalités d'un monde qui avance, à grand pas, est une préoccupation de tous les jours. Une préoccupation qui nous revient, à chacun, si nous voulons continuer à jouer un rôle majeur dans l'évolution positive et dynamique de nos jeunes nations.
A Cridem nous nous y attelons avec la force de nos convictions. Mais il revient aux décideurs, seuls, à savoir s'ils veulent ou non accepter de s'engager dans cette voie inéluctable de promotion de nos sociétés ».
source : Télégramme Hebdo (Mauritanie)