Continuer à se mentir, mentir aux mauritaniens et à l’opinion internationale sur l’existence de l’esclavage et la discrimination en Mauritanie, prouve une fois de plus la mauvaise foi de Mohamed ould Abdel Aziz.
Le racisme d’état, l’esclavage, la gabegie, le clientélisme, le tribalisme existaient en Mauritanie bien avant son arrivée au pouvoir et aujourd’hui encore plus que jamais.
Nier l’existence de ces pratiques est d’un mépris insupportable pour toutes les victimes et tous ceux qui comme moi rêvaient d’une Mauritanie apaisée et réconciliée avec son histoire.
A qui s’adresse Mohamed ould Abel Aziz quand il disait il y a quelques jours :
«Ecoutez moi, à ma connaissance, il n'y a pas d'esclavage. N'est esclave que celui qui veut l'être. C'est simple. On parle d'esclavage un peu partout. On parle de discrimination, on parle de castes en Mauritanie, mais celui qui veut l'être ça vient de lui. La loi ne protège pas les esclavagistes et ne peut pas protéger les esclavagistes. C'est clair. »
- Pas à l’ancien député de Nouadhibou photo à l’appui, décrivant sa souffrance lorsque on a refusé son enrôlement pour le seul fait que sa mère était née au Sénégal.
- Pas aux dizaines de milliers de noirs victimes des événements de 1989 qui, au jour d’aujourd’hui ne se voient proposer aucune solution définitive à leurs calvaires (qu’ils soient rapatriés en Mauritanie ou restés dans les camps de refugiés au Mali et au Sénégal).
Quand Mr le président veut nous faire comprendre que s’opposer à l’esclavage en Mauritanie : « c’est essayer de casser ces liens affectionnels entre les mauritaniens et ce n’est pas une bonne chose » de qui se moque t -on ?
Mohamed ould Abdel Aziz ne peut même pas s’imaginer à la place d’un esclave, donc son discours ne s’adresse surtout pas à ces derniers car il est transcrit en français et les esclaves ne lisent pas.
Quelque soit les liens affectionnels que Mr le président défend avec conviction entre (les maitres et les esclaves) ces derniers ne lisent pas et Ould Abdel Aziz sait bien pourquoi les esclaves ne savent pas lire.
Quel qu’en soient les motifs, la volonté et la conviction des presses qui relaient les propos insultant de Mohamed ould Abdoul Aziz, les mauritaniens seront faire la part des choses.
Pour les mauritaniens que nous sommes, il est arrogant, méprisant et il conduit une politique potentiellement raciste.
Le manque de volonté politique que manifeste notre président ne souffre d’aucune ambiguïté, l’histoire le retiendra comme :
Complice de ceux qui déjà en 1946 disaient : « le représentant de la Mauritanie ne saurait être un Noir ».
Complice de ceux qui en 1966 ont voulu en finir avec les noirs.
Complice de ceux qui en 1987 sans hésitation ont exécuté 3 officiers (Sarr, Sy et Ba) accusés de tentative de putsch.
Complice de ceux qui en 1989 ont tué, violé et déporté (au Mali et au Sénégal) des milliers de mauritaniens parce qu’ils sont noirs
Complice de ceux qui pour toujours et aujourd’hui encore considèrent que l’esclavage fait partie du patrimoine national (les maitres)
Complice de ceux la même qui d’une manière définitive veulent falsifier l’histoire de la Mauritanie en le justifiant par un faux recensement.
Je finirai une fois de plus par un appel à la vigilance car la Mauritanie que nous réclamons depuis des décennies n’est pas celle que le président Aziz nous propose, faut-il discuter ou s’opposer radicalement ?
Pour moi : On ne négocie jamais valablement avec un dictateur, on lui oppose une résistance jusqu'au bout.
Ba Mamadou Amadou
Source: BMA
Le racisme d’état, l’esclavage, la gabegie, le clientélisme, le tribalisme existaient en Mauritanie bien avant son arrivée au pouvoir et aujourd’hui encore plus que jamais.
Nier l’existence de ces pratiques est d’un mépris insupportable pour toutes les victimes et tous ceux qui comme moi rêvaient d’une Mauritanie apaisée et réconciliée avec son histoire.
A qui s’adresse Mohamed ould Abel Aziz quand il disait il y a quelques jours :
«Ecoutez moi, à ma connaissance, il n'y a pas d'esclavage. N'est esclave que celui qui veut l'être. C'est simple. On parle d'esclavage un peu partout. On parle de discrimination, on parle de castes en Mauritanie, mais celui qui veut l'être ça vient de lui. La loi ne protège pas les esclavagistes et ne peut pas protéger les esclavagistes. C'est clair. »
- Pas à l’ancien député de Nouadhibou photo à l’appui, décrivant sa souffrance lorsque on a refusé son enrôlement pour le seul fait que sa mère était née au Sénégal.
- Pas aux dizaines de milliers de noirs victimes des événements de 1989 qui, au jour d’aujourd’hui ne se voient proposer aucune solution définitive à leurs calvaires (qu’ils soient rapatriés en Mauritanie ou restés dans les camps de refugiés au Mali et au Sénégal).
Quand Mr le président veut nous faire comprendre que s’opposer à l’esclavage en Mauritanie : « c’est essayer de casser ces liens affectionnels entre les mauritaniens et ce n’est pas une bonne chose » de qui se moque t -on ?
Mohamed ould Abdel Aziz ne peut même pas s’imaginer à la place d’un esclave, donc son discours ne s’adresse surtout pas à ces derniers car il est transcrit en français et les esclaves ne lisent pas.
Quelque soit les liens affectionnels que Mr le président défend avec conviction entre (les maitres et les esclaves) ces derniers ne lisent pas et Ould Abdel Aziz sait bien pourquoi les esclaves ne savent pas lire.
Quel qu’en soient les motifs, la volonté et la conviction des presses qui relaient les propos insultant de Mohamed ould Abdoul Aziz, les mauritaniens seront faire la part des choses.
Pour les mauritaniens que nous sommes, il est arrogant, méprisant et il conduit une politique potentiellement raciste.
Le manque de volonté politique que manifeste notre président ne souffre d’aucune ambiguïté, l’histoire le retiendra comme :
Complice de ceux qui déjà en 1946 disaient : « le représentant de la Mauritanie ne saurait être un Noir ».
Complice de ceux qui en 1966 ont voulu en finir avec les noirs.
Complice de ceux qui en 1987 sans hésitation ont exécuté 3 officiers (Sarr, Sy et Ba) accusés de tentative de putsch.
Complice de ceux qui en 1989 ont tué, violé et déporté (au Mali et au Sénégal) des milliers de mauritaniens parce qu’ils sont noirs
Complice de ceux qui pour toujours et aujourd’hui encore considèrent que l’esclavage fait partie du patrimoine national (les maitres)
Complice de ceux la même qui d’une manière définitive veulent falsifier l’histoire de la Mauritanie en le justifiant par un faux recensement.
Je finirai une fois de plus par un appel à la vigilance car la Mauritanie que nous réclamons depuis des décennies n’est pas celle que le président Aziz nous propose, faut-il discuter ou s’opposer radicalement ?
Pour moi : On ne négocie jamais valablement avec un dictateur, on lui oppose une résistance jusqu'au bout.
Ba Mamadou Amadou
Source: BMA