Le fait de parler de l’esclavage pour en faire une monnaie d’échanges ne marche plus, a déclaré vendredi soir le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Il y’a des dossiers qui ne sont plus payants. Si, cela a marché de par le passé, cela ne marche plus. Peut-être que cela peut marcher à l’extérieur où les gens ne connaissent pas ce qui se passe en Mauritanie", s’est exprimé Mohamed Ould Abdel Aziz, lors d’un face-à-face avec le peuple mauritanien transmis en direct sur la Télévision de Mauritanie (TVM).
Le Président de la République s’est refusé de condamner l’agression jeudi soir contre Birame Ould Dah Ould Abeid et des militants de l’IRA-Mauritanie qui occupaient la Brigade Spéciale chargée des mineurs en conflit avec la loi. Ils protestaient contre la libération d’Aicha Mint Saibott qu’ils accusaient de "pratiques esclavagistes" sur une fillette de 10 ans, Oueichita Mint Hamadi. Selon Mohamed Ould Abdel Aziz, c’est le Président de l’IRA-Mauritanie et ses militants qui auraient déclaré la guerre à la Police et la famille d’Aicha Mint Saibott.
"L’Etat est là pour protéger tous les citoyens et même les criminels, nous les protégeons", a-t-il affirmé. "Il n’y a pas d’esclaves en Mauritanie. Nous sommes tous égaux devant la loi. Ce problème d’esclavage n’existe plus. On ne peut pas quand même continuer à jouer sur le passé, la misère. Je sais qu’il y’a parfois des gens qui vivent dans la misère ou qui sont dans le besoin. Mais, ce n’est pas une raison d’être leur porte-parole", a-t-il poursuivi.
"Cherchez à aller à l’extérieur pour s’apitoyer, ce n’est pas sérieux cela, s’est indigné le Président de la République. Les choses se passent en Mauritanie. Les problèmes, on les règle ici. S’il y’a des esclaves, en tout cas moi, je ne les vois pas. Je suis sûr que cela n’existe que dans l’esprit de celui qui veut les créer pour des raisons qui lui sont très personnelles."
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
Source : Cridem
"Il y’a des dossiers qui ne sont plus payants. Si, cela a marché de par le passé, cela ne marche plus. Peut-être que cela peut marcher à l’extérieur où les gens ne connaissent pas ce qui se passe en Mauritanie", s’est exprimé Mohamed Ould Abdel Aziz, lors d’un face-à-face avec le peuple mauritanien transmis en direct sur la Télévision de Mauritanie (TVM).
Le Président de la République s’est refusé de condamner l’agression jeudi soir contre Birame Ould Dah Ould Abeid et des militants de l’IRA-Mauritanie qui occupaient la Brigade Spéciale chargée des mineurs en conflit avec la loi. Ils protestaient contre la libération d’Aicha Mint Saibott qu’ils accusaient de "pratiques esclavagistes" sur une fillette de 10 ans, Oueichita Mint Hamadi. Selon Mohamed Ould Abdel Aziz, c’est le Président de l’IRA-Mauritanie et ses militants qui auraient déclaré la guerre à la Police et la famille d’Aicha Mint Saibott.
"L’Etat est là pour protéger tous les citoyens et même les criminels, nous les protégeons", a-t-il affirmé. "Il n’y a pas d’esclaves en Mauritanie. Nous sommes tous égaux devant la loi. Ce problème d’esclavage n’existe plus. On ne peut pas quand même continuer à jouer sur le passé, la misère. Je sais qu’il y’a parfois des gens qui vivent dans la misère ou qui sont dans le besoin. Mais, ce n’est pas une raison d’être leur porte-parole", a-t-il poursuivi.
"Cherchez à aller à l’extérieur pour s’apitoyer, ce n’est pas sérieux cela, s’est indigné le Président de la République. Les choses se passent en Mauritanie. Les problèmes, on les règle ici. S’il y’a des esclaves, en tout cas moi, je ne les vois pas. Je suis sûr que cela n’existe que dans l’esprit de celui qui veut les créer pour des raisons qui lui sont très personnelles."
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
Source : Cridem