Des milliers de Mauritaniens issus du triangle des registres d’état-civil (Gorgol-Brakna- Guidimaka) risquent de ne plus être des citoyens mauritaniens après le 31 décembre prochain qui marque la fin de l’enrôlement sur tout le territoire.
Les observateurs s’indignent de la tournure de la dernière phase de l’enrôlement des populations du Gorgol, du Brakna et du Guidimakha qu’ils appellent le triangle des registres d’état civil. Trois régions du Sud dépeuplées lors des déportations de 1989 et depuis 2008 repeuplées par les composantes arabes et harratines bien que les 20000 réfugiés au Sénégal soient rentrés officiellement. Et 15 ans après, ces populations vivent un autre calvaire ou génocide biométrique qui risque de faire d’eux des apatrides et des sans-papiers, des étrangers en Mauritanie après le 31 décembre prochain.
D’ici la fin du processus d’enrôlement les observateurs ne s’attendent pas à une volonté réelle de l’agence de registre des populations et des titres sécurisés de régler massivement l’accès à l’état civil des milliers de négro-africains de la vallée.
Au regard des plaintes de la population,les obstacles sont réels. C’est le recensement biométrique discriminatoire qui est pointé du doigt dont le premier responsable est le président mauritanien, président d’une partie des Mauritaniens dont le quinquennat accélère la politique du grand effacement des populations du Sud.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Les observateurs s’indignent de la tournure de la dernière phase de l’enrôlement des populations du Gorgol, du Brakna et du Guidimakha qu’ils appellent le triangle des registres d’état civil. Trois régions du Sud dépeuplées lors des déportations de 1989 et depuis 2008 repeuplées par les composantes arabes et harratines bien que les 20000 réfugiés au Sénégal soient rentrés officiellement. Et 15 ans après, ces populations vivent un autre calvaire ou génocide biométrique qui risque de faire d’eux des apatrides et des sans-papiers, des étrangers en Mauritanie après le 31 décembre prochain.
D’ici la fin du processus d’enrôlement les observateurs ne s’attendent pas à une volonté réelle de l’agence de registre des populations et des titres sécurisés de régler massivement l’accès à l’état civil des milliers de négro-africains de la vallée.
Au regard des plaintes de la population,les obstacles sont réels. C’est le recensement biométrique discriminatoire qui est pointé du doigt dont le premier responsable est le président mauritanien, président d’une partie des Mauritaniens dont le quinquennat accélère la politique du grand effacement des populations du Sud.
Cherif Kane
Source : Kassataya