Ce jeudi 14 décembre, le Centre de Recherche et d’Action sur les Droits Economiques Sociaux et Culturels (CRADESC) a présenté, à Nouakchott, une enquête sur les travailleuses domestiques, faisant état de "violations systématiques" de leurs droits.
Cette enquête, menée dans le cadre du projet d’appui stratégique aux travailleuses domestiques en Mauritanie (PASTDOM), financé par la Fondation pour une Société Juste (FJS), a été menée en collaboration avec le Comité de Solidarité avec les Victimes des Violences des Droits de l'Homme en Mauritanie (CSVDH).
En Mauritanie, les dernières statistiques de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui datent de 2017 avaient fait état de 43.278 travailleuses domestiques, dont 29 657 femmes, ce qui représente 68,52%.
« Le secteur des travailleuses domestiques est majoritairement occupé par les mariées (46,95%), les jeunes filles célibataires (39,71%. Les femmes divorcées représentent 10,71% », indique Bassirou Ndiaye, chercheur au CRADESC.
En Mauritanie, deux textes majeurs légifèrent le secteur. Il s’agit du Code du Travail de 2014 et l’arrêté numéro 2011- 1797 du 18 août 2011 déterminant les conditions générales générales d’emploi domestique, « mais il reste laconique », observe le chercheur du CRADESC qui indique que 96% des travailleuses domestiques n’ont pas de contrat écrit.
Selon l’étude du CRADESC, « 54,98% des travailleuses domestiques ont le niveau d’études primaires, 25,72% ont le niveau d’études secondaires, 15,76% ont fréquenté l’école coranique, 3,54% ont le niveau d’études supérieures ».
Autre observation de cette étude : 94% des travailleuses domestiques ne sont membres d’aucune organisation syndicale. Le CRADESC juge crucial de négocier une convention collective entre employeurs et travailleuses domestiques.
Source : Rédaction Cridem
Cette enquête, menée dans le cadre du projet d’appui stratégique aux travailleuses domestiques en Mauritanie (PASTDOM), financé par la Fondation pour une Société Juste (FJS), a été menée en collaboration avec le Comité de Solidarité avec les Victimes des Violences des Droits de l'Homme en Mauritanie (CSVDH).
En Mauritanie, les dernières statistiques de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui datent de 2017 avaient fait état de 43.278 travailleuses domestiques, dont 29 657 femmes, ce qui représente 68,52%.
« Le secteur des travailleuses domestiques est majoritairement occupé par les mariées (46,95%), les jeunes filles célibataires (39,71%. Les femmes divorcées représentent 10,71% », indique Bassirou Ndiaye, chercheur au CRADESC.
En Mauritanie, deux textes majeurs légifèrent le secteur. Il s’agit du Code du Travail de 2014 et l’arrêté numéro 2011- 1797 du 18 août 2011 déterminant les conditions générales générales d’emploi domestique, « mais il reste laconique », observe le chercheur du CRADESC qui indique que 96% des travailleuses domestiques n’ont pas de contrat écrit.
Selon l’étude du CRADESC, « 54,98% des travailleuses domestiques ont le niveau d’études primaires, 25,72% ont le niveau d’études secondaires, 15,76% ont fréquenté l’école coranique, 3,54% ont le niveau d’études supérieures ».
Autre observation de cette étude : 94% des travailleuses domestiques ne sont membres d’aucune organisation syndicale. Le CRADESC juge crucial de négocier une convention collective entre employeurs et travailleuses domestiques.
Source : Rédaction Cridem