La police mauritanienne a découvert vendredi une cache d'explosifs dans une maison de Nouakchott, dans le cadre de ses recherches contre plusieurs islamistes ayant réussi à fuir après des affrontements ayant fait deux morts lundi.
La cache a été découverte à Tevregh Zeina, quartier chic situé dans le nord-ouest de Nouakchott, a précisé à l'AFP une source sécuritaire.
"Nous avons découvert dans cette maison beaucoup d'explosifs entreposés, nous sommes en train de les examiner, de connaître leur nature et leur provenance", a indiqué cette source qui a requis l'anonymat.
La maison qui était encerclée depuis l'aube par les forces de l'ordre est actuellement isolée du reste du quartier "pour circonscrire les risques liés à à la présence de ces explosifs", a ajouté la même source.
Selon la police, des femmes ont souvent été vues dans cette maison, "fort probablement les épouses des salafistes recherchés".
Le bâtiment se trouve dans le même quartier où les islamistes avaient été attaqués lundi dans une maison où la police a découvert un "laboratoire" d'explosifs "prêt à fonctionner".
Les recherches se sont par ailleurs poursuivies vendredi à Nouakchott pour retrouver les islamistes.
"La traque continue, au nord, au sud et au centre de Nouakchott. Nous sommes sur des traces bien sûr mais nous ne négligeons aucun élément de renseignement supplémentaire qui pourrait nous guider dans le cadre de la lutte contre les terroristes", a affirmé une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.
Au moins trois combattants islamistes avaient réussi à échapper aux forces de sécurité lundi soir en périphérie nord de la capitale, après des affrontements entre jihadistes et policiers, soutenus par des renforts de l'armée.
Deux des trois islamistes ont été formellement identifiés.
Il s'agit d'un des assassins présumés de quatre touristes français en décembre en Mauritanie, Sidi Ould Sidna, évadé du palais de justice de Nouakchott le 2 avril, et Al-Khadim Ould Essemman, inculpé dans le cadre de l'attaque de l'ambassade d'Israël le 1er février dans la capitale.
Selon la source sécuritaire, la police a égalerment mené dans la nuit de jeudi à vendredi des descentes "infructueuses" contre des domiciles suspects, notamment dans le centre-sud de la capitale.
Ces opérations ont eu lieu dans la zone où un des trois assassins présumés de quatre touristes français en décembre 2007, Maarouf Ould Haiba, émir (chef) du groupe des salafistes, a été arrêté jeudi.
La télévision continue de son côté de diffuser les photos des personnes recherchées.
La publication est assortie d'une mise en garde adressée par le parquet aux populations contre toute aide qui pourrait être donnée aux "terroristes en fuite" et des sanctions pénales qui en découleraient.
Pays en grande partie désertique, deux fois grand comme la France mais peuplé de seulement un peu plus de 3 millions d'habitants, la Mauritanie avait jusqu'à récemment été relativement épargnée par les actions terroristes.
Mais le pays a été la cible, entre fin décembre et début février, de trois attaques de la mouvance d'Al-Qaïda qui ont fait sept morts (quatre touristes français et trois militaires mauritaniens) et provoqué l'annulation du rallye Dakar 2008.
Source: AFP 11 avril 2008
(M)
La cache a été découverte à Tevregh Zeina, quartier chic situé dans le nord-ouest de Nouakchott, a précisé à l'AFP une source sécuritaire.
"Nous avons découvert dans cette maison beaucoup d'explosifs entreposés, nous sommes en train de les examiner, de connaître leur nature et leur provenance", a indiqué cette source qui a requis l'anonymat.
La maison qui était encerclée depuis l'aube par les forces de l'ordre est actuellement isolée du reste du quartier "pour circonscrire les risques liés à à la présence de ces explosifs", a ajouté la même source.
Selon la police, des femmes ont souvent été vues dans cette maison, "fort probablement les épouses des salafistes recherchés".
Le bâtiment se trouve dans le même quartier où les islamistes avaient été attaqués lundi dans une maison où la police a découvert un "laboratoire" d'explosifs "prêt à fonctionner".
Les recherches se sont par ailleurs poursuivies vendredi à Nouakchott pour retrouver les islamistes.
"La traque continue, au nord, au sud et au centre de Nouakchott. Nous sommes sur des traces bien sûr mais nous ne négligeons aucun élément de renseignement supplémentaire qui pourrait nous guider dans le cadre de la lutte contre les terroristes", a affirmé une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.
Au moins trois combattants islamistes avaient réussi à échapper aux forces de sécurité lundi soir en périphérie nord de la capitale, après des affrontements entre jihadistes et policiers, soutenus par des renforts de l'armée.
Deux des trois islamistes ont été formellement identifiés.
Il s'agit d'un des assassins présumés de quatre touristes français en décembre en Mauritanie, Sidi Ould Sidna, évadé du palais de justice de Nouakchott le 2 avril, et Al-Khadim Ould Essemman, inculpé dans le cadre de l'attaque de l'ambassade d'Israël le 1er février dans la capitale.
Selon la source sécuritaire, la police a égalerment mené dans la nuit de jeudi à vendredi des descentes "infructueuses" contre des domiciles suspects, notamment dans le centre-sud de la capitale.
Ces opérations ont eu lieu dans la zone où un des trois assassins présumés de quatre touristes français en décembre 2007, Maarouf Ould Haiba, émir (chef) du groupe des salafistes, a été arrêté jeudi.
La télévision continue de son côté de diffuser les photos des personnes recherchées.
La publication est assortie d'une mise en garde adressée par le parquet aux populations contre toute aide qui pourrait être donnée aux "terroristes en fuite" et des sanctions pénales qui en découleraient.
Pays en grande partie désertique, deux fois grand comme la France mais peuplé de seulement un peu plus de 3 millions d'habitants, la Mauritanie avait jusqu'à récemment été relativement épargnée par les actions terroristes.
Mais le pays a été la cible, entre fin décembre et début février, de trois attaques de la mouvance d'Al-Qaïda qui ont fait sept morts (quatre touristes français et trois militaires mauritaniens) et provoqué l'annulation du rallye Dakar 2008.
Source: AFP 11 avril 2008
(M)