Le procureur de Nouakchott a requis dimanche le placement sous mandat de dépôt de deux des trois assassins présumés de touristes français en Mauritanie en décembre 2007, qu'il a officiellement accusés de terrorisme, a annoncé le parquet de Nouakchott.
Le procureur a également requis des mandats de dépôt contre deux suspects accusés de complicité avec eux, et a prononcé la libération de quatre autres personnes, sur un total de 13 déférées dimanche au parquet de Nouakchott, a indiqué la même source dans un communiqué reçu par l'AFP.
Les demandes de mandat de dépôt concernent les deux tueurs présumés, Mohamed Ould Chabarnoux et Sidi Ould Sidna, ainsi que deux de leurs complices supposés, Mohamed Salem Al Mjlissi et Brahim Ould Ahmed, qui avaient été arrêtés à Nouakchott dans le cadre de l'enquête sur l'attaque des Français.
Ces quatre personnes ont toutes été renvoyées devant un juge d'inscrution.
Le procureur a par ailleurs libéré quatre des suspects "pour manque de preuves", et il a demandé au juge d'instruction de se prononcer sur le cas d'un suspect, accusé d'usage de faux (falsification de carte grise de véhicule).
Il a retenu huit chefs d'accusation contre Ould Chabarnoux et Ould Sida, ainsi que contre le troisième tueur présumé, Maarouve Mohamed Habib, en fuite, selon le communiqué.
Ces trois hommes sont notamment accusés d'"appartenance à une association de malfaiteurs dans le but de tuer, détruire et attenter de façon préméditée à la vie de personnes". Ils sont aussi accusés d'"utilisation du territoire national pour actes terroristes contre des citoyens d'un pays étranger" et de "port et usage d'armes de façon non autorisée".
Par ailleurs, cinq des suspects, dont Mohamed Salem Al Mjlissi et Brahim Ould Ahmed, ont été accusés d'"appartenance à une association constituée pour mener des actes de terrorisme, fournir une aide matérielle et des moyens pour cacher des terroristes et rendre des services à des membres d'une association de malfaiteurs".
Le procureur de Nouakchott a en outre demandé au juge d'instruction de lancer des mandats d'arrêt internationaux contre quatre personnes en fuite, dont le troisième tueur présumé.
Ces quatre fugitifs ont été déférés dimanche par contumace. Ils étaient comptés parmi les 13 personnes présentées au parquet.
Plus tôt dans la journée de dimanche, une source policière avait affirmé à l'AFP qu'elles étaient toutes les 13 "connues de la police dans le cadre de précédentes affaires de terrorisme".
Mohamed Ould Chabarnoux et Sidi Ould Sidna avaient été arrêtés le 11 janvier à Bissau, et transférés à Nouakchott le 12. Ils sont réputés proches de la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb (Baqmi, précédemment Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC).
Ils étaient recherchés, de même que Maarouve Mohamed Habib, pour avoir attaqué un groupe de cinq touristes français le 24 décembre 2007 à une vingtaine de km de la localité d'Aleg, dans le sud-est de la Mauritanie. Quatre des Français avaient été tués et le cinquième blessé.
Source: AFP
(M)
Le procureur a également requis des mandats de dépôt contre deux suspects accusés de complicité avec eux, et a prononcé la libération de quatre autres personnes, sur un total de 13 déférées dimanche au parquet de Nouakchott, a indiqué la même source dans un communiqué reçu par l'AFP.
Les demandes de mandat de dépôt concernent les deux tueurs présumés, Mohamed Ould Chabarnoux et Sidi Ould Sidna, ainsi que deux de leurs complices supposés, Mohamed Salem Al Mjlissi et Brahim Ould Ahmed, qui avaient été arrêtés à Nouakchott dans le cadre de l'enquête sur l'attaque des Français.
Ces quatre personnes ont toutes été renvoyées devant un juge d'inscrution.
Le procureur a par ailleurs libéré quatre des suspects "pour manque de preuves", et il a demandé au juge d'instruction de se prononcer sur le cas d'un suspect, accusé d'usage de faux (falsification de carte grise de véhicule).
Il a retenu huit chefs d'accusation contre Ould Chabarnoux et Ould Sida, ainsi que contre le troisième tueur présumé, Maarouve Mohamed Habib, en fuite, selon le communiqué.
Ces trois hommes sont notamment accusés d'"appartenance à une association de malfaiteurs dans le but de tuer, détruire et attenter de façon préméditée à la vie de personnes". Ils sont aussi accusés d'"utilisation du territoire national pour actes terroristes contre des citoyens d'un pays étranger" et de "port et usage d'armes de façon non autorisée".
Par ailleurs, cinq des suspects, dont Mohamed Salem Al Mjlissi et Brahim Ould Ahmed, ont été accusés d'"appartenance à une association constituée pour mener des actes de terrorisme, fournir une aide matérielle et des moyens pour cacher des terroristes et rendre des services à des membres d'une association de malfaiteurs".
Le procureur de Nouakchott a en outre demandé au juge d'instruction de lancer des mandats d'arrêt internationaux contre quatre personnes en fuite, dont le troisième tueur présumé.
Ces quatre fugitifs ont été déférés dimanche par contumace. Ils étaient comptés parmi les 13 personnes présentées au parquet.
Plus tôt dans la journée de dimanche, une source policière avait affirmé à l'AFP qu'elles étaient toutes les 13 "connues de la police dans le cadre de précédentes affaires de terrorisme".
Mohamed Ould Chabarnoux et Sidi Ould Sidna avaient été arrêtés le 11 janvier à Bissau, et transférés à Nouakchott le 12. Ils sont réputés proches de la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb (Baqmi, précédemment Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC).
Ils étaient recherchés, de même que Maarouve Mohamed Habib, pour avoir attaqué un groupe de cinq touristes français le 24 décembre 2007 à une vingtaine de km de la localité d'Aleg, dans le sud-est de la Mauritanie. Quatre des Français avaient été tués et le cinquième blessé.
Source: AFP
(M)