L’affectation cette semaine du juge d’instruction en charge de l’enquête sur le meurtre du militant des droit de l’homme Chouvi Cheine, est considérée comme le début de la fin d’un processus judiciaire et un assassinat d’un militant des droits de l’homme qui a suscité le plus de polémique et d’indignation sur les réseaux sociaux et les rédactions nationales.
Cette mesure d’éloignement du juge est une entrave à la justice derrière laquelle se cache une affaire d’Etat la plus sérieuse qui fait tache noire sur le quinquennat de Ould Ghazouani à une année de la présidentielle 2024. C’est le haut conseil de la magistrature présidé par le chef de l’Etat qui est pointé du doigt comme responsable de l’arrêt de l’instruction de l’enquête sur le meurtre de Chouvi Cheine, assassiné en février dernier dans un commissariat de police à Nouakchott.
Derrière ce blocage judiciaire d’autres révélations inquiétantes relatives à des sommes astronomiques versées par l’Etat aux ayants droits plus de 14 millions d’ouguiyas et d’autres sommes importantes qui seraient versées par des proches du régime de Ould Ghazouani et en première ligne le patronat mauritanien et bien d’autres bonnes volontés du pouvoir qui vont prendre en charge la scolarité des enfants de Chouvi Cheine jusqu’à leur majorité.
C’est donc tout un montage d’une affaire judiciaire au plus haut sommet de l’Etat presque à la fin du processus. Pas étonnant que l’assassinat du charretier Abass Diallo à Wendding par une patrouille de l’armée soit classé sans suite avec au préalable une tentative de corruption de la famille. Et que les causes non criminelles de Oumar Diop à Nouakchott soient brandies par la justice. Et enfin l’enterrement express sans le consentement de la famille de Mohamed Lemine tué par balles à Boghé. Au total quatre affaires d’Etat contraires aux principes d’un Etat de droit. Et concernant l’affaire de l’activiste des droits de l’homme c’est le chef de l’espionnage mauritanien qui est pointé du doigt.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cette mesure d’éloignement du juge est une entrave à la justice derrière laquelle se cache une affaire d’Etat la plus sérieuse qui fait tache noire sur le quinquennat de Ould Ghazouani à une année de la présidentielle 2024. C’est le haut conseil de la magistrature présidé par le chef de l’Etat qui est pointé du doigt comme responsable de l’arrêt de l’instruction de l’enquête sur le meurtre de Chouvi Cheine, assassiné en février dernier dans un commissariat de police à Nouakchott.
Derrière ce blocage judiciaire d’autres révélations inquiétantes relatives à des sommes astronomiques versées par l’Etat aux ayants droits plus de 14 millions d’ouguiyas et d’autres sommes importantes qui seraient versées par des proches du régime de Ould Ghazouani et en première ligne le patronat mauritanien et bien d’autres bonnes volontés du pouvoir qui vont prendre en charge la scolarité des enfants de Chouvi Cheine jusqu’à leur majorité.
C’est donc tout un montage d’une affaire judiciaire au plus haut sommet de l’Etat presque à la fin du processus. Pas étonnant que l’assassinat du charretier Abass Diallo à Wendding par une patrouille de l’armée soit classé sans suite avec au préalable une tentative de corruption de la famille. Et que les causes non criminelles de Oumar Diop à Nouakchott soient brandies par la justice. Et enfin l’enterrement express sans le consentement de la famille de Mohamed Lemine tué par balles à Boghé. Au total quatre affaires d’Etat contraires aux principes d’un Etat de droit. Et concernant l’affaire de l’activiste des droits de l’homme c’est le chef de l’espionnage mauritanien qui est pointé du doigt.
Cherif Kane
Source : Kassataya