En poursuivant ses déclarations devant une délégation parlementaire européenne à Nouakchott sur les lourdes sanctions de la justice mauritanienne contre les esclavagistes, le président de la CHDH signe sur le bon niveau de la liberté d’expression en Mauritanie.
Ce déni de réalité est devenu une force de ses arguments au fur et à mesure de sa présidence de la CNDH. Ould Bouhoubeiny n’est pas à sa première déclaration sur les avancées des droits de l’homme et de l’esclavage alors que c’est le premier magistrat du pays qui bafoue la séparation des pouvoirs.
Une dérive autoritaire qui a permis d’emprisonner un député à l’Assemblée nationale après la levée de son immunité parlementaire pour offense au chef de l’Etat. Deuxième exemple, des manifestants pacifiques sont arrêtés à Bababé, Boghé, Hayre Mbare et à Nouakchott pour avoir commémoré le 28 novembre dernier la mémoire des 28 soldats négro-africains assassinés par l’armée à la base militaire d’Inal en 1991.
Deux faits marquants l’autoritarisme de Ould Ghazouani que le président de la CNDH semble ignorer et va plus loin en pointant devant une délégation parlementaire européenne à Nouakchott, le niveau acceptable de la liberté d’expression en Mauritanie en particulier la liberté d’association et de la presse. Alors que la loi pour la protection des symboles de l’Etat qualifiée de liberticide par les observateurs pèse lourdement sur les bloggeurs, les journalistes voire les parlementaires. Et deux partis le RAG harratin et les FPC négro-africaine ne sont toujours pas reconnus officiellement.
Au niveau des droits de l’homme, la réalité est criante. Le dernier cas d’esclavagistes jugé à Nouakchott est révélateur d’une justice à deux vitesses avec en première ligne la famille Cheklawi condamnée à deux ans de prison fermes alors que loi incriminant l’esclavage prévoit 10 à 20 ans de prison.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce déni de réalité est devenu une force de ses arguments au fur et à mesure de sa présidence de la CNDH. Ould Bouhoubeiny n’est pas à sa première déclaration sur les avancées des droits de l’homme et de l’esclavage alors que c’est le premier magistrat du pays qui bafoue la séparation des pouvoirs.
Une dérive autoritaire qui a permis d’emprisonner un député à l’Assemblée nationale après la levée de son immunité parlementaire pour offense au chef de l’Etat. Deuxième exemple, des manifestants pacifiques sont arrêtés à Bababé, Boghé, Hayre Mbare et à Nouakchott pour avoir commémoré le 28 novembre dernier la mémoire des 28 soldats négro-africains assassinés par l’armée à la base militaire d’Inal en 1991.
Deux faits marquants l’autoritarisme de Ould Ghazouani que le président de la CNDH semble ignorer et va plus loin en pointant devant une délégation parlementaire européenne à Nouakchott, le niveau acceptable de la liberté d’expression en Mauritanie en particulier la liberté d’association et de la presse. Alors que la loi pour la protection des symboles de l’Etat qualifiée de liberticide par les observateurs pèse lourdement sur les bloggeurs, les journalistes voire les parlementaires. Et deux partis le RAG harratin et les FPC négro-africaine ne sont toujours pas reconnus officiellement.
Au niveau des droits de l’homme, la réalité est criante. Le dernier cas d’esclavagistes jugé à Nouakchott est révélateur d’une justice à deux vitesses avec en première ligne la famille Cheklawi condamnée à deux ans de prison fermes alors que loi incriminant l’esclavage prévoit 10 à 20 ans de prison.
Cherif Kane
Source : Kassataya