Chaque année le premier ministre mauritanien est fidèle à sa tradition c’est-à-dire présider un comité ministériel pour préparer le suivi de l’hivernage. Et chaque année il active le levier du plan national d’intervention et de réponse aux risques d’inondation. Résultats des courses, évacuation lente des motopompes et manque de canalisations pour l’évacuation des eaux après 64 ans d’indépendance.
Et chaque année les inondations surtout à l’intérieur du pays sont catastrophiques. Des morts par noyade ou effondrement des maisons et des dégâts matériels importants, barrages et digues détruits. Après plus de quatre années de gouvernance, le plan national d’intervention apparaît comme un gadget face aux risques d’inondation. Les observateurs s’interrogent sur l’efficacité d’un mécanisme qui s’attaque plus aux conséquences des inondations. Les secours sont en général lents et l’aide aux sinistrés ne s’accompagne pas à des relogements durables. Et les zones inondables sont toujours habitées par des populations démunies. Et chaque année la capitale est paralysée avec les pluies diluviennes rendant plusieurs artères impraticables.
Les quartiers périphériques sont isolés du centre-ville. A la veille de l’hivernage, les inondations planent sur tout le territoire. Ce fléau constant est mal maîtrisé par le gouvernement. Les nouveaux défis du changement climatique doivent être pris au sérieux pour faire face aux catastrophes naturelles et à la transition écologique.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Et chaque année les inondations surtout à l’intérieur du pays sont catastrophiques. Des morts par noyade ou effondrement des maisons et des dégâts matériels importants, barrages et digues détruits. Après plus de quatre années de gouvernance, le plan national d’intervention apparaît comme un gadget face aux risques d’inondation. Les observateurs s’interrogent sur l’efficacité d’un mécanisme qui s’attaque plus aux conséquences des inondations. Les secours sont en général lents et l’aide aux sinistrés ne s’accompagne pas à des relogements durables. Et les zones inondables sont toujours habitées par des populations démunies. Et chaque année la capitale est paralysée avec les pluies diluviennes rendant plusieurs artères impraticables.
Les quartiers périphériques sont isolés du centre-ville. A la veille de l’hivernage, les inondations planent sur tout le territoire. Ce fléau constant est mal maîtrisé par le gouvernement. Les nouveaux défis du changement climatique doivent être pris au sérieux pour faire face aux catastrophes naturelles et à la transition écologique.
Cherif Kane
Source : Kassataya