La mise en place des commissions nationales de suivi de la réforme et des programmes qui intervient après le conseil scientifique de l’Institut pour la promotion et l’enseignement des langues nationales, s’inscrit dans le cadre de la loi d’orientation sur l’éducation.
C’est la course contre la montre pour le ministre de l’Education nationale pour la rentrée 2024 qui va expérimenter l’enseignement des Langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) dans les établissements scolaires Et c’est l’accélération de la révision des programmes et des supports pédagogiques qui est pointée du doigt par le ministre de l’Education nationale dont l’ambition est de gagner son pari c’est-à-dire donner un coup d’accélérateur à l’assimilation forcée des écoliers non arabophones.
Les observateurs pointent un système malade d’une pédagogie obsolète qui ne corrige pas le niveau des élèves ainsi que celui des enseignants mais de nouveaux programmes inadaptés aux élèves notamment forcés de ne pas apprendre leurs langues maternelles.
La principale préoccupation du ministre de l’Education nationale c’est de restaurer l’image de son secteur et de réussir le plus rapidement sa réforme controversée. Cette fuite en avant des problèmes structurels du système éducatif va peser sur les futures générations mauritaniennes dont les premières victimes sont les écoliers non arabophones. L’école républicaine monocolore est en marche. La réconciliation sociale apaisée s’éloigne.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est la course contre la montre pour le ministre de l’Education nationale pour la rentrée 2024 qui va expérimenter l’enseignement des Langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) dans les établissements scolaires Et c’est l’accélération de la révision des programmes et des supports pédagogiques qui est pointée du doigt par le ministre de l’Education nationale dont l’ambition est de gagner son pari c’est-à-dire donner un coup d’accélérateur à l’assimilation forcée des écoliers non arabophones.
Les observateurs pointent un système malade d’une pédagogie obsolète qui ne corrige pas le niveau des élèves ainsi que celui des enseignants mais de nouveaux programmes inadaptés aux élèves notamment forcés de ne pas apprendre leurs langues maternelles.
La principale préoccupation du ministre de l’Education nationale c’est de restaurer l’image de son secteur et de réussir le plus rapidement sa réforme controversée. Cette fuite en avant des problèmes structurels du système éducatif va peser sur les futures générations mauritaniennes dont les premières victimes sont les écoliers non arabophones. L’école républicaine monocolore est en marche. La réconciliation sociale apaisée s’éloigne.
Cherif Kane
Source : Kassataya