La question sensible de l’enrôlement des citoyens revient sur la scène médiatique avec la campagne du gouvernement qui vient de débuter à l’intérieur du pays. Une opération pour combler le retard du processus débuté en 2011.
L’accès à l’Etat-civil est un droit fondamental pour tous les Mauritaniens. Mais depuis l’avènement du recensement biométrique en 2009 sous le régime de Ould Abdel Aziz des milliers de Mauritaniens de négro-africains et harratines en particulier sont victimes d’une discrimination. Cette politique à plusieurs vitesses de l’enrôlement est à l’ordre du jour avec la campagne nationale qui vient de démarrer à l’intérieur du pays. Ce processus prendra fin en décembre prochain.
En attendant c’est le retard de l’agence nationale de registre des populations et titres sécurisés qui est pointé du doigt pour permettre à ces milliers de Mauritaniens issus de la vallée et des quartiers populaires de Nouakchott, Nouadhibou et la cité minière de Zouerate d’être des citoyens à part entière. Une régularisation qui leur permettra de bénéficier de tous les services de l’Etat notamment l’école pour les enfants des réfugiés rentrés depuis 2008 dont une partie n’a pas accès à l’Etat-civil.
La réaction de la commission nationale des droits de l’homme sur cette campagne en dit long du génocide biométrique initié par l’ex-président Ould Aziz et poursuivi par Ould Ghazouani depuis 2019.
Cherif Kane
Source : Kassataya
L’accès à l’Etat-civil est un droit fondamental pour tous les Mauritaniens. Mais depuis l’avènement du recensement biométrique en 2009 sous le régime de Ould Abdel Aziz des milliers de Mauritaniens de négro-africains et harratines en particulier sont victimes d’une discrimination. Cette politique à plusieurs vitesses de l’enrôlement est à l’ordre du jour avec la campagne nationale qui vient de démarrer à l’intérieur du pays. Ce processus prendra fin en décembre prochain.
En attendant c’est le retard de l’agence nationale de registre des populations et titres sécurisés qui est pointé du doigt pour permettre à ces milliers de Mauritaniens issus de la vallée et des quartiers populaires de Nouakchott, Nouadhibou et la cité minière de Zouerate d’être des citoyens à part entière. Une régularisation qui leur permettra de bénéficier de tous les services de l’Etat notamment l’école pour les enfants des réfugiés rentrés depuis 2008 dont une partie n’a pas accès à l’Etat-civil.
La réaction de la commission nationale des droits de l’homme sur cette campagne en dit long du génocide biométrique initié par l’ex-président Ould Aziz et poursuivi par Ould Ghazouani depuis 2019.
Cherif Kane
Source : Kassataya