Nouakchott, Mauritanie - Un groupe d’anciens militaires mauritaniens, négro africains, victimes du passif humanitaire des années 1990, proteste vivement contre 'le mode discriminatoire et le détournement d’objectif qui prévalent dans la procédure de mise en œuvre de la décision gouvernementale visant à régler cette question', dans un document transmis dimanche à la PANA.
Les anciens militaires victimes du passif humanitaire signalent que le règlement dans lequel se sont engagées les autorités 'n’a touché qu’environ 5 à 10% des victimes du passif humanitaire de 1987 à 1991' avant d’ajouter: 'nous en avons pour preuve la liste des réclamations des ex-militaires non retenus, adressées au président de la République'.
Ces anciens militaires affirment que leur dossier 'a été utilisé par des exécutants chargés du règlement du passif humanitaire, pour assouvir leur dessein et servir d’autres cas, qui n’ont rien à voir avec les faits à l’origine de la décision de règlement' prise par le gouvernement.
Le passif humanitaire en Mauritanie, rappelle-t-on, est constitué par des déportations, expropriations, arrestations, tortures et exécutions extrajudiciaires surtout au sein de l’armée, visant des militaires issus exclusivement de la communauté négro africaine, dans les années 1990.
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a pris l’engagement solennel de régler cette question en indemnisant les ayants droit des victimes.
Toutefois, au moment de formaliser la décision d’indemnisation, le gouvernement a introduit les cas de tous les militaires ayant été chassés de l’armée pour tentatives de coup d’Etat, complots réels ou imaginaires.
Pana 29/08/2011
ocvidh.fr
Les anciens militaires victimes du passif humanitaire signalent que le règlement dans lequel se sont engagées les autorités 'n’a touché qu’environ 5 à 10% des victimes du passif humanitaire de 1987 à 1991' avant d’ajouter: 'nous en avons pour preuve la liste des réclamations des ex-militaires non retenus, adressées au président de la République'.
Ces anciens militaires affirment que leur dossier 'a été utilisé par des exécutants chargés du règlement du passif humanitaire, pour assouvir leur dessein et servir d’autres cas, qui n’ont rien à voir avec les faits à l’origine de la décision de règlement' prise par le gouvernement.
Le passif humanitaire en Mauritanie, rappelle-t-on, est constitué par des déportations, expropriations, arrestations, tortures et exécutions extrajudiciaires surtout au sein de l’armée, visant des militaires issus exclusivement de la communauté négro africaine, dans les années 1990.
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a pris l’engagement solennel de régler cette question en indemnisant les ayants droit des victimes.
Toutefois, au moment de formaliser la décision d’indemnisation, le gouvernement a introduit les cas de tous les militaires ayant été chassés de l’armée pour tentatives de coup d’Etat, complots réels ou imaginaires.
Pana 29/08/2011
ocvidh.fr