Démarré depuis quelques semaines, l’enrôlement des citoyens non encore inscrits sur les registres des populations connaît de sérieuses entraves dans différents endroits du pays, en particulier dans la vallée du fleuve Sénégal. Chaque jour que Dieu fait, les populations dénoncent de multiples entraves à cette opération. Plusieurs vidéos et témoignages diffusés sur les réseaux sociaux, confirment ces obstacles à l’enrôlement.
Parmi ces obstacles on signale notamment les problèmes de réseau (connexion), très capricieux dans cette partie du pays au point que les populations se demandent si ce n’est délibéré puisqu’elles peuvent passer des semaines, entre aller et retour, au centre d’accueil des citoyens (CAC) où on leur signifie « pas de réseau ». Aussi, certains sont-ils obligés de payer le transport pour se rendre sur ces sites éloignés de leurs villages.
La question que les candidats à l’enrôlement se posent est savoir pourquoi les instructions du président de la République, chantées par les autorités ne sont pas scrupuleusement respectées par les autorités locales dont la mauvaise volonté de certaines est manifeste. Bon nombre de ces citoyens sont rentrés au bercail pour profiter de cette dernière opération, comme l’ont affirmé les autorités. N’y aurait-il pas un moyen de renforcer et d’améliorer le réseau par les opérateurs des télécoms dans cette partie du territoire ? Ce faisant, ils auraient accompagné la volonté des autorités si tant est qu’elles veulent bien faciliter la tâche aux citoyens qui se rassemblent, chaque jour, devant les CAC, en abandonnant leur champ et leur bétail, criant et râlant.
L’autre problème auquel les citoyens sont confrontés est celui de l’absence de cadis qui doivent dresser des jugements ou des filiations. Ils sont souvent absents et au cas où ils sont sur place, refusent d’en délivrer. Pourtant, il suffit d’un témoignage de chef de village, de représentant de la mairie, de parents proches, voire de voisins pour donner un quitus aux candidats. Certains citoyens se plaignent du fait qu’on leur demande de se rendre dans leur commune alors qu’ils peuvent se faire recenser dans la capitale de leur département où des témoins peuvent confirmer leur citoyenneté. D’autres voix s’élèvent également pour dénoncer ce que certains appellent des entraves et une opération de Com du pouvoir sans plus.
Source : Le Calame (Mauritanie)
Parmi ces obstacles on signale notamment les problèmes de réseau (connexion), très capricieux dans cette partie du pays au point que les populations se demandent si ce n’est délibéré puisqu’elles peuvent passer des semaines, entre aller et retour, au centre d’accueil des citoyens (CAC) où on leur signifie « pas de réseau ». Aussi, certains sont-ils obligés de payer le transport pour se rendre sur ces sites éloignés de leurs villages.
La question que les candidats à l’enrôlement se posent est savoir pourquoi les instructions du président de la République, chantées par les autorités ne sont pas scrupuleusement respectées par les autorités locales dont la mauvaise volonté de certaines est manifeste. Bon nombre de ces citoyens sont rentrés au bercail pour profiter de cette dernière opération, comme l’ont affirmé les autorités. N’y aurait-il pas un moyen de renforcer et d’améliorer le réseau par les opérateurs des télécoms dans cette partie du territoire ? Ce faisant, ils auraient accompagné la volonté des autorités si tant est qu’elles veulent bien faciliter la tâche aux citoyens qui se rassemblent, chaque jour, devant les CAC, en abandonnant leur champ et leur bétail, criant et râlant.
L’autre problème auquel les citoyens sont confrontés est celui de l’absence de cadis qui doivent dresser des jugements ou des filiations. Ils sont souvent absents et au cas où ils sont sur place, refusent d’en délivrer. Pourtant, il suffit d’un témoignage de chef de village, de représentant de la mairie, de parents proches, voire de voisins pour donner un quitus aux candidats. Certains citoyens se plaignent du fait qu’on leur demande de se rendre dans leur commune alors qu’ils peuvent se faire recenser dans la capitale de leur département où des témoins peuvent confirmer leur citoyenneté. D’autres voix s’élèvent également pour dénoncer ce que certains appellent des entraves et une opération de Com du pouvoir sans plus.
Source : Le Calame (Mauritanie)