« Le Collectif de défense de la famille de feu Souvi Ould Cheïne renonce à son engagement dans le dossier, sur la base de la procuration délivrée par Khattar ould Cheïne, le frère du défunt », ont annoncé les conseils dans un communiqué. Cette décision fait suite, expliquent ceux-ci, à la « constatation de dérives de la part de la personne mandatée du processus procédural et de son manquement aux actes menant vers le but souhaité ». Irrité par l’attitude de Khattar, le Collectif de défense de feu Souvi dit rester néanmoins à la disposition des héritiers du défunt pour leur assurer la protection juridique nécessaire « contre toutes les formes de pression exercées pour étouffer cette affaire et pour les aider à recouvrer tous leurs droits », précise le communiqué.
Les avocats entendent user de tous les recours nécessaires pour révéler la vérité, soulignant que le dernier était « l’achèvement des procédures du pourvoi en cassation contre la récente décision de la chambre d’accusation ». En Septembre dernier, la deuxième Chambre d’instruction du tribunal de la wilaya de Nouakchott-Nord avait renvoyé onze prévenus dans l’affaire du meurtre de l’activiste Souvi ould Cheïne, devant le tribunal pénal de la wilaya, « pour être jugés conformément à la Chari’a et à la loi ».
Le bureau d’enquête a approuvé les charges retenues contre plusieurs accusés dans cette affaire, en particulier quatre : Mokhtar ould Isselmou, chef dudit commissariat, ainsi que trois agents de celui-ci ou de la police judiciaire : El Hassan Hamada Soueïdi, Lahbib Ahmedou, et Limam Hamed ; accusés de « meurtre délibéré, tortures entraînant la mort, comportement agressif portant atteinte à la liberté personnelle, utilisation de la violence sans motif légitime et dissimulation de preuves du crime ». La chambre d’accusation avait décidé de libérer trois autres accusés (Hamza, Bedy et Mahmoud) après leur inclusion dans le dossier par le juge d’instruction.
C’est une grande avancée dans ce dossier. Des craintes étaient nourries quant à sa conclusion, suite à l’affectation du procureur de Nouakchott-Nord et du juge d’instruction chargés initialement de le traiter. Le défenseur des droits humains Souvi ould Jibril ould Cheïne était décédé le 10 Février 2023, suite à des mauvais traitements en détention au sein du commissariat de police de Dar Naïm 2. Son corps avait été retrouvé à la morgue de l’hôpital Cheikh Zayed quelques heures après son interpellation. Les résultats de l’autopsie avaient révélé qu’il avait été victime de violences ayant entraîné son décès.
Source : Le Calame (Mauritanie)
Les avocats entendent user de tous les recours nécessaires pour révéler la vérité, soulignant que le dernier était « l’achèvement des procédures du pourvoi en cassation contre la récente décision de la chambre d’accusation ». En Septembre dernier, la deuxième Chambre d’instruction du tribunal de la wilaya de Nouakchott-Nord avait renvoyé onze prévenus dans l’affaire du meurtre de l’activiste Souvi ould Cheïne, devant le tribunal pénal de la wilaya, « pour être jugés conformément à la Chari’a et à la loi ».
Le bureau d’enquête a approuvé les charges retenues contre plusieurs accusés dans cette affaire, en particulier quatre : Mokhtar ould Isselmou, chef dudit commissariat, ainsi que trois agents de celui-ci ou de la police judiciaire : El Hassan Hamada Soueïdi, Lahbib Ahmedou, et Limam Hamed ; accusés de « meurtre délibéré, tortures entraînant la mort, comportement agressif portant atteinte à la liberté personnelle, utilisation de la violence sans motif légitime et dissimulation de preuves du crime ». La chambre d’accusation avait décidé de libérer trois autres accusés (Hamza, Bedy et Mahmoud) après leur inclusion dans le dossier par le juge d’instruction.
C’est une grande avancée dans ce dossier. Des craintes étaient nourries quant à sa conclusion, suite à l’affectation du procureur de Nouakchott-Nord et du juge d’instruction chargés initialement de le traiter. Le défenseur des droits humains Souvi ould Jibril ould Cheïne était décédé le 10 Février 2023, suite à des mauvais traitements en détention au sein du commissariat de police de Dar Naïm 2. Son corps avait été retrouvé à la morgue de l’hôpital Cheikh Zayed quelques heures après son interpellation. Les résultats de l’autopsie avaient révélé qu’il avait été victime de violences ayant entraîné son décès.
Source : Le Calame (Mauritanie)