Où est passé l’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda. La question mérité d’être posée. En effet, ce sénateur ayant joué un rôle très déterminant au sénat puis au sein de l’opposition, sous le magistère de Ould Abdel Aziz a disparu de nos radars depuis quelques années. On ne le voit plus sur les plateaux des télévisons dont il était très friand, encore moins dans les conciliabules politiques. Les journalistes se l’arrachaient.
Il avait donné comme un souffle à l’opposition, après le rejet par le sénat, du référendum portant la dissolution de la chambre haute du Parlement, du changement des couleurs du drapeau et des paroles de l’hymne national. Avec ses amis sénateurs, ils avaient administré un magistral coup de pied à l’ancien président dont les faits et gestes ne pouvaient être contestés à l’époque. Ould Ghadda qui était devenu le chouchou de l’opposition avait révélé, bien avant la commission parlementaire de 2020, le détournement à grande échelle des deniers publics par l’ancien président et ses proches. Il sera châtié de sa témérité et envoyé en prison. Le pouvoir de l’époque profitera d’un malheureux accident tragique qu’il a occasionné, sur la route de Rosso pour en quelque sorte «l’achever » tellement, il s’acharnait sur l’homme.
Que s’est-il passé depuis lors ? A-t-il décidé librement de quitter l’arène politique pour se consacrer à autre chose ? A-t-il été dégouté par le comportement de l’opposition ? Enfin, n’aurait-il pas voulu déranger le marabout président et successeur de Ould Abdel Aziz ?
Dans tous les cas, cet ancien sénateur a marqué l’arène politique nationale dans une période difficile et on doit lui reconnaître son courage et sa détermination. Il aurait pu pourtant tirer son épingle du jeu avec l’ancien président, s’il avait accepté, à l’époque de s’asseoir à la « marmaille » des pilleurs, profiter des marchés et des postes, à l’image des centaines de ses compatriotes, mais non, il a refusé de vendre son âme au diable. Pour cela, il force respect.
Aux dernières nouvelles, il a mis en place au début du mois de juillet dernier une ONG dénommée ‘’Transparence Inclusive ".
Source : Le Calame
Il avait donné comme un souffle à l’opposition, après le rejet par le sénat, du référendum portant la dissolution de la chambre haute du Parlement, du changement des couleurs du drapeau et des paroles de l’hymne national. Avec ses amis sénateurs, ils avaient administré un magistral coup de pied à l’ancien président dont les faits et gestes ne pouvaient être contestés à l’époque. Ould Ghadda qui était devenu le chouchou de l’opposition avait révélé, bien avant la commission parlementaire de 2020, le détournement à grande échelle des deniers publics par l’ancien président et ses proches. Il sera châtié de sa témérité et envoyé en prison. Le pouvoir de l’époque profitera d’un malheureux accident tragique qu’il a occasionné, sur la route de Rosso pour en quelque sorte «l’achever » tellement, il s’acharnait sur l’homme.
Que s’est-il passé depuis lors ? A-t-il décidé librement de quitter l’arène politique pour se consacrer à autre chose ? A-t-il été dégouté par le comportement de l’opposition ? Enfin, n’aurait-il pas voulu déranger le marabout président et successeur de Ould Abdel Aziz ?
Dans tous les cas, cet ancien sénateur a marqué l’arène politique nationale dans une période difficile et on doit lui reconnaître son courage et sa détermination. Il aurait pu pourtant tirer son épingle du jeu avec l’ancien président, s’il avait accepté, à l’époque de s’asseoir à la « marmaille » des pilleurs, profiter des marchés et des postes, à l’image des centaines de ses compatriotes, mais non, il a refusé de vendre son âme au diable. Pour cela, il force respect.
Aux dernières nouvelles, il a mis en place au début du mois de juillet dernier une ONG dénommée ‘’Transparence Inclusive ".
Source : Le Calame