Dans une déclaration publiée jeudi à l'occasion de la célébration ce jour de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, 3.755 Mauritaniens vivant avec le VIH/SIDA et suivis ont exprimé leur vive inquiétude face à la "défaillance" de leur prise en charge, "à la récurrence des situations de pré-rupture des Anti-rétroviraux (ARV) et des réactifs au Centre de traitement ambulatoire (CTA)" de Nouakchott depuis 2009.
Les associations des Personnes vivant avec le VIH/SIDA ont également exigé du gouvernement une ligne budgétaire de prise en charge "pour ne plus dépendre de l’humeur des bailleurs de fonds" et une stratégie nationale d’approvisionnement en ARV, selon leur porte-parole, Mme Fatimata Ball.
La déclaration indique que les ruptures et manques dénoncés "affectent douloureusement la vie de milliers de Personnes vivant avec le VIH/SIDA et contraignent les médecins à délivrer les médicaments au compte-gouttes et à remplacer les molécules de manière aléatoire.
Ainsi, le suivi biologique est interrompu, à cause de la rupture totale de réactifs et de consommables servant à effectuer des examens nécessaires au suivi de l’efficacité des traitements et aux tests de dépistage.
Ces examens sont essentiels pour garantir la qualité de la prise en charge, détecter une éventuelle résistance au traitement, initier et évaluer de nouvelles inclusions, précise la déclaration.
A l’origine des ruptures dénoncées, un conflit datant de l’année 2009, entre l’Etat mauritanien et les bailleurs, notamment le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme (FMSTP) et la Banque mondiale, entraînant l’arrêt de l’ensemble des subventions du volet VIH/SIDA à la Mauritanie.
Suite à un détournement de fonds, plusieurs individus impliqués dans la gestion du programme de lutte contre le VIH/SIDA avaient été arrêtés et, au moins, un d’eux est toujours en prison.
Dans le cadre de négociations en vue du règlement de la question, l’Etat a respecté l’ensemble des exigences des bailleurs et remboursé 4,1 millions de dollars américains pour obtenir la reprise des financements.
Ainsi, il était prévu un redémarrage des subventions.
L’inquiétude des individus vivant avec le VIH/SIDA est aggravée par la perspective de l’arrivée à terme du financement MAP/BM le 31 mars 2012.
Le taux de prévalence du VIHSIDA en Mauritanie est estimé à un plus de 0,5 pc sur une population d’environ 3,3 millions d’habitants.
Source: PANA
Les associations des Personnes vivant avec le VIH/SIDA ont également exigé du gouvernement une ligne budgétaire de prise en charge "pour ne plus dépendre de l’humeur des bailleurs de fonds" et une stratégie nationale d’approvisionnement en ARV, selon leur porte-parole, Mme Fatimata Ball.
La déclaration indique que les ruptures et manques dénoncés "affectent douloureusement la vie de milliers de Personnes vivant avec le VIH/SIDA et contraignent les médecins à délivrer les médicaments au compte-gouttes et à remplacer les molécules de manière aléatoire.
Ainsi, le suivi biologique est interrompu, à cause de la rupture totale de réactifs et de consommables servant à effectuer des examens nécessaires au suivi de l’efficacité des traitements et aux tests de dépistage.
Ces examens sont essentiels pour garantir la qualité de la prise en charge, détecter une éventuelle résistance au traitement, initier et évaluer de nouvelles inclusions, précise la déclaration.
A l’origine des ruptures dénoncées, un conflit datant de l’année 2009, entre l’Etat mauritanien et les bailleurs, notamment le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme (FMSTP) et la Banque mondiale, entraînant l’arrêt de l’ensemble des subventions du volet VIH/SIDA à la Mauritanie.
Suite à un détournement de fonds, plusieurs individus impliqués dans la gestion du programme de lutte contre le VIH/SIDA avaient été arrêtés et, au moins, un d’eux est toujours en prison.
Dans le cadre de négociations en vue du règlement de la question, l’Etat a respecté l’ensemble des exigences des bailleurs et remboursé 4,1 millions de dollars américains pour obtenir la reprise des financements.
Ainsi, il était prévu un redémarrage des subventions.
L’inquiétude des individus vivant avec le VIH/SIDA est aggravée par la perspective de l’arrivée à terme du financement MAP/BM le 31 mars 2012.
Le taux de prévalence du VIHSIDA en Mauritanie est estimé à un plus de 0,5 pc sur une population d’environ 3,3 millions d’habitants.
Source: PANA