Paris, France (PANA via Mauritanie-web) - Plusieurs dizaines de personnes ont participé samedi à Paris à une manifestation contre le recensement général de la population en cours en Mauritanie, accusant le pouvoir en place de chercher à légitimer l’exclusion de la composante négro-mauritanienne des affaires du pays.
Les manifestants, qui étaient venus en familles entières pour certains, ont marché pacifiquement entre la Place du Trocadéro et l’ambassade de Mauritanie à Paris en brandissant des pancartes hostiles au pouvoir mauritanien.
«Touche pas à la nationalité mauritanienne», «Je suis noir et mauritanien, Abdel Aziz dégage», «Stop au racisme en Mauritanie», indiquaient des pancartes aux mains des manifestants qui répondaient à l’appel d’un collectif d’associations et de partis politiques de la diaspora mauritanienne.
«Nous sommes venus ici dire notre ferme réprobation du recensement à vocation d’état-civil en Mauritanie. Nous avons perçu dans la démarche du pouvoir une volonté claire d’exclure la majorité noire de ce recensement. Nous sommes déterminés à ne pas l’accepte», a déclaré sur place à la PANA un des organisateurs de la manifestation, Dieng Ahmadou, secrétaire à l’organisation de la section Europe des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM).
Selon les opposants aux opérations de recensement, plusieurs citoyens, parmi lesquels d’anciennes hautes personnalités du pays, se sont vu refuser l’enrôlement sous «des prétextes fallacieux».
«Le Dr. Ba Boucar Alpha, ancien ministre de la Santé de Mauritanie, s’est vu refuser l’enrôlement, le colonel Anne Amadou Babaly, ancien ministre des Finances, n’a également pu se faire recenser au motif qu’il serait né au Sénégal. Nous avons par ailleurs les cas de ceux qui se sont vu exiger les certificats de décès des parents remontant à 1930. Ce sont des manœuvres d’exclusion des négro-mauritaniens. Nous allons les combattre sans aucun répit», s’est emporté M. Dieng.
Trois autres rassemblements suivis de marches pacifiques contre le recensement ont été organisés ces deux derniers mois à Paris à l’appel d’un collectif d’associations et de partis politiques dont l’Association des veuves et orphelins des militaires mauritaniens (AVOMM), l’Association des femmes mauritaniennes du fleuve (AFMAF) et l’Organisation contre les violences aux droits de l’homme en Mauritanie (OCVIDH).
PANA
via ocvidh.fr
Les manifestants, qui étaient venus en familles entières pour certains, ont marché pacifiquement entre la Place du Trocadéro et l’ambassade de Mauritanie à Paris en brandissant des pancartes hostiles au pouvoir mauritanien.
«Touche pas à la nationalité mauritanienne», «Je suis noir et mauritanien, Abdel Aziz dégage», «Stop au racisme en Mauritanie», indiquaient des pancartes aux mains des manifestants qui répondaient à l’appel d’un collectif d’associations et de partis politiques de la diaspora mauritanienne.
«Nous sommes venus ici dire notre ferme réprobation du recensement à vocation d’état-civil en Mauritanie. Nous avons perçu dans la démarche du pouvoir une volonté claire d’exclure la majorité noire de ce recensement. Nous sommes déterminés à ne pas l’accepte», a déclaré sur place à la PANA un des organisateurs de la manifestation, Dieng Ahmadou, secrétaire à l’organisation de la section Europe des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM).
Selon les opposants aux opérations de recensement, plusieurs citoyens, parmi lesquels d’anciennes hautes personnalités du pays, se sont vu refuser l’enrôlement sous «des prétextes fallacieux».
«Le Dr. Ba Boucar Alpha, ancien ministre de la Santé de Mauritanie, s’est vu refuser l’enrôlement, le colonel Anne Amadou Babaly, ancien ministre des Finances, n’a également pu se faire recenser au motif qu’il serait né au Sénégal. Nous avons par ailleurs les cas de ceux qui se sont vu exiger les certificats de décès des parents remontant à 1930. Ce sont des manœuvres d’exclusion des négro-mauritaniens. Nous allons les combattre sans aucun répit», s’est emporté M. Dieng.
Trois autres rassemblements suivis de marches pacifiques contre le recensement ont été organisés ces deux derniers mois à Paris à l’appel d’un collectif d’associations et de partis politiques dont l’Association des veuves et orphelins des militaires mauritaniens (AVOMM), l’Association des femmes mauritaniennes du fleuve (AFMAF) et l’Organisation contre les violences aux droits de l’homme en Mauritanie (OCVIDH).
PANA
via ocvidh.fr