Un important convoi de l’armée malienne s’est mis en mouvement lundi à Gao en direction de la région stratégique de Kidal (nord), bastion de la rébellion touareg, ont indiqué lundi deux responsables sécuritaires sous le couvert de l’anonymat.
«Dans le cadre du réaménagement de notre dispositif dans le nord, nous avons commencé le redéploiement de nos forces dans la région nord-est de Kidal», a dit un responsable militaire malien à l’AFP.
Le convoi a quitté lundi matin Gao, a environ 300 km au sud-ouest de Kidal, a-t-il dit.
Un autre responsable sécuritaire a indiqué que le convoi était composé de 119 véhicules et était actuellement arrêté sur la route à plusieurs dizaines de kilomètres au nord de Gao.
La décision de faire mouvement a été prise dimanche soir lors d’une réunion des chefs sécuritaires nationaux, a-t-il dit.
Cette opération a lieu alors que le nord du Mali est le théâtre depuis fin août d’une reprise des hostilités de la part des groupes armés séparatistes à dominante touareg et d’une intensification des attaques jihadistes contre l’armée malienne.
L’insoumission de Kidal, enjeu majeur de souveraineté, est un vieux motif d’irritation à Bamako, y compris pour la junte qui a pris le pouvoir par la force en 2020. Les colonels ont fait du rétablissement du contrôle de l’Etat sur tout le territoire un de leurs mantras.
Source : Le360 Afrique (avec AFP)
«Dans le cadre du réaménagement de notre dispositif dans le nord, nous avons commencé le redéploiement de nos forces dans la région nord-est de Kidal», a dit un responsable militaire malien à l’AFP.
Le convoi a quitté lundi matin Gao, a environ 300 km au sud-ouest de Kidal, a-t-il dit.
Un autre responsable sécuritaire a indiqué que le convoi était composé de 119 véhicules et était actuellement arrêté sur la route à plusieurs dizaines de kilomètres au nord de Gao.
La décision de faire mouvement a été prise dimanche soir lors d’une réunion des chefs sécuritaires nationaux, a-t-il dit.
Cette opération a lieu alors que le nord du Mali est le théâtre depuis fin août d’une reprise des hostilités de la part des groupes armés séparatistes à dominante touareg et d’une intensification des attaques jihadistes contre l’armée malienne.
L’insoumission de Kidal, enjeu majeur de souveraineté, est un vieux motif d’irritation à Bamako, y compris pour la junte qui a pris le pouvoir par la force en 2020. Les colonels ont fait du rétablissement du contrôle de l’Etat sur tout le territoire un de leurs mantras.
Source : Le360 Afrique (avec AFP)