Dakar, 5 mai (APS) - Le débat sur l'immigration en cours dans plusieurs pays développés ne doit pas avoir pour effet de diaboliser les migrants, a estimé l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué reçu vendredi à l'APS.
Le sentiment répandu, dans le public de bon nombre de pays développés, selon lequel les migrants confisqueraient les emplois, feraient baisser leurs salaires et constitueraient un fardeau pour la sécurité sociale, ''n'est pas étayé par les études consacrées à la question'', souligne l'OIM, faisant référence à une étude sur l'état de la migration dans le monde paru en 2005.
Citant le document, elle ajoute: ''la concurrence pour les emplois mal payés s'exerce en grande partie entre les communautés immigrées elles-mêmes et les migrants n'ont qu'une influence négligeable, voire pas d'influence''.
Pour l'OIM, ''bon nombre de migrants en situation irrégulière renoncent d'ailleurs à toute prestation de sécurité sociale par crainte d'être repérés et expulsés''.
Selon une étude effectuée par l'Organisation mondiale du travail en 2004, les employeurs américains ont versé à leur gouvernement jusqu'à 20 milliards de dollars de cotisations payés par des migrants illégaux se trouvant à leur service entre 1990 et 1998, rapporte la même source.
La contribution significative des migrants aux communautés qui les accueillent, sur les plans économique, social et culturel, ''mérite d'être reconnue'', a déclaré Brunson McKinley, directeur général de l'OIM, cité par le texte.
Pour ce faire, il faudrait, selon lui, que l'information véhiculée soit plus impartiale et plus conforme à la réalité et que le caractère positif de la migration soit souligné, entre autres.
En effet, indique le texte, de nombreuses nations à l'instar des Etats-Unies et de l'Europe Occidentale ''doivent leur niveau de développement actuel à l'immigration et à l'apport des travailleurs saisonniers ou instatllés à demeure''.
L'OIM estime qu'il faut mettre sur pied des filières approprièes de migration légale pour répondre aux besoins des économies modernes.
Le débat en cours actuellement sur la régularisation des migrants en situation irrégulière ''ne répond qu'en partie aux besoins d'une meilleure gestion de la migration. En soi, la régularisation n'est pas la panacée''.
L'OIM préconise une approche plus large et plus complète de la gestion des flux migratoires, en particulier la gestion des besoins du marché du travail, parallélement à une politique ''plus efficace'' de lutte contre la pauvreté.
ADL/CTN
Le sentiment répandu, dans le public de bon nombre de pays développés, selon lequel les migrants confisqueraient les emplois, feraient baisser leurs salaires et constitueraient un fardeau pour la sécurité sociale, ''n'est pas étayé par les études consacrées à la question'', souligne l'OIM, faisant référence à une étude sur l'état de la migration dans le monde paru en 2005.
Citant le document, elle ajoute: ''la concurrence pour les emplois mal payés s'exerce en grande partie entre les communautés immigrées elles-mêmes et les migrants n'ont qu'une influence négligeable, voire pas d'influence''.
Pour l'OIM, ''bon nombre de migrants en situation irrégulière renoncent d'ailleurs à toute prestation de sécurité sociale par crainte d'être repérés et expulsés''.
Selon une étude effectuée par l'Organisation mondiale du travail en 2004, les employeurs américains ont versé à leur gouvernement jusqu'à 20 milliards de dollars de cotisations payés par des migrants illégaux se trouvant à leur service entre 1990 et 1998, rapporte la même source.
La contribution significative des migrants aux communautés qui les accueillent, sur les plans économique, social et culturel, ''mérite d'être reconnue'', a déclaré Brunson McKinley, directeur général de l'OIM, cité par le texte.
Pour ce faire, il faudrait, selon lui, que l'information véhiculée soit plus impartiale et plus conforme à la réalité et que le caractère positif de la migration soit souligné, entre autres.
En effet, indique le texte, de nombreuses nations à l'instar des Etats-Unies et de l'Europe Occidentale ''doivent leur niveau de développement actuel à l'immigration et à l'apport des travailleurs saisonniers ou instatllés à demeure''.
L'OIM estime qu'il faut mettre sur pied des filières approprièes de migration légale pour répondre aux besoins des économies modernes.
Le débat en cours actuellement sur la régularisation des migrants en situation irrégulière ''ne répond qu'en partie aux besoins d'une meilleure gestion de la migration. En soi, la régularisation n'est pas la panacée''.
L'OIM préconise une approche plus large et plus complète de la gestion des flux migratoires, en particulier la gestion des besoins du marché du travail, parallélement à une politique ''plus efficace'' de lutte contre la pauvreté.
ADL/CTN