Le 25 Mars 2009, le Président du HCE, Mohamed ould Abdel Aziz, avait pris l’initiative d’organiser à Kaédi une journée de prière aux absents couronnée par la reconnaissance des violations individuelles et collectives des droits humains commises à l’encontre de la communauté négro-mauritanienne des années quatre-vingt.
Cette année, le 25 Mars est fêtée à Rosso sous le double symbole du parachèvement de l’opération du retour organisé des vingt cinq mille déportés enrôlés dans le cadre de l’accord tripartite (signé en novembre 2007 entre la Mauritanie, le HCR et la République du Sénégal) et de l’évaluation du processus engagé en 2008 pour le règlement du Passif Humanitaire.
La présence du Président de la République en compagnie des différents partenaires nationaux et internationaux impliqués dans la gestion de ce dossier est un signe de volonté politique clairement manifestée pour trouver une solution juste et durable à cette question qui fragilise toujours notre unité nationale et notre cohésion sociale.
Le MPR salue le courage politique du Président de la République et l’encourage pour la poursuite de la recherche de réponses aux questions encore pendantes liées à ce dossier, contribuant ainsi à renforcer le dialogue déjà enclenché avec la classe politique et à favoriser la paix sociale.
Le MPR déplore les conflits de légitimité entre les organisations de victimes du Passif Humanitaire et les choix orientés des prises de parole qui ont terni l’ambiance de cette cérémonie. Le MPR exhorte l’administration de tutelle à respecter les interlocuteurs choisis par les organisations des victimes.
Le MPR encourage le gouvernement à mettre en œuvre les engagements pris, quant à l’insertion des déportés revenant du Sénégal, des rapatriés du retour volontaire du Programme Spécial d’Insertion Rapide (PSIR) et des populations d’accueil, conformément au Programme de Développement des Initiatives Locales (PDIL) inscrit dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté phase III (CSLP III).
Le MPR encourage l’étude des questions relatives aux déportés fonctionnaires candidats au retour dans les villes, l’enrôlement des retardataires de juillet 2007 au Sénégal et l’élaboration du cadre juridique pour le rapatriement des réfugiés du Mali.
Dans le cadre du règlement du Passif Humanitaire, le MPR insiste pour que les indemnisations de soutien, accordées aux veuves des martyrs des corps constitués et du personnel des forces armées de sécurité, soient élargies aux ayants droit des martyrs civils et des omis de la première liste des rescapés militaires.
Le MPR exhorte les autorités à faire preuve de diligence pour le règlement des questions foncières, le dénouement de la situation des fonctionnaires et agents de l’Etat recensés depuis janvier 2010, ainsi que les fonctionnaires victimes de 1986 et ceux des établissements publics et parapublics.
Nouakchott, le 1er avril 2012
Le Comité Permanent
Cette année, le 25 Mars est fêtée à Rosso sous le double symbole du parachèvement de l’opération du retour organisé des vingt cinq mille déportés enrôlés dans le cadre de l’accord tripartite (signé en novembre 2007 entre la Mauritanie, le HCR et la République du Sénégal) et de l’évaluation du processus engagé en 2008 pour le règlement du Passif Humanitaire.
La présence du Président de la République en compagnie des différents partenaires nationaux et internationaux impliqués dans la gestion de ce dossier est un signe de volonté politique clairement manifestée pour trouver une solution juste et durable à cette question qui fragilise toujours notre unité nationale et notre cohésion sociale.
Le MPR salue le courage politique du Président de la République et l’encourage pour la poursuite de la recherche de réponses aux questions encore pendantes liées à ce dossier, contribuant ainsi à renforcer le dialogue déjà enclenché avec la classe politique et à favoriser la paix sociale.
Le MPR déplore les conflits de légitimité entre les organisations de victimes du Passif Humanitaire et les choix orientés des prises de parole qui ont terni l’ambiance de cette cérémonie. Le MPR exhorte l’administration de tutelle à respecter les interlocuteurs choisis par les organisations des victimes.
Le MPR encourage le gouvernement à mettre en œuvre les engagements pris, quant à l’insertion des déportés revenant du Sénégal, des rapatriés du retour volontaire du Programme Spécial d’Insertion Rapide (PSIR) et des populations d’accueil, conformément au Programme de Développement des Initiatives Locales (PDIL) inscrit dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté phase III (CSLP III).
Le MPR encourage l’étude des questions relatives aux déportés fonctionnaires candidats au retour dans les villes, l’enrôlement des retardataires de juillet 2007 au Sénégal et l’élaboration du cadre juridique pour le rapatriement des réfugiés du Mali.
Dans le cadre du règlement du Passif Humanitaire, le MPR insiste pour que les indemnisations de soutien, accordées aux veuves des martyrs des corps constitués et du personnel des forces armées de sécurité, soient élargies aux ayants droit des martyrs civils et des omis de la première liste des rescapés militaires.
Le MPR exhorte les autorités à faire preuve de diligence pour le règlement des questions foncières, le dénouement de la situation des fonctionnaires et agents de l’Etat recensés depuis janvier 2010, ainsi que les fonctionnaires victimes de 1986 et ceux des établissements publics et parapublics.
Nouakchott, le 1er avril 2012
Le Comité Permanent