Moi aussi j’ai grandi en banlieue, a t-il expliqué lors d’une conférence de presse mardi. "Quand quelqu’un dit qu’il faut nettoyer au Karcher, il ne sait peut-être pas ce qu’il dit. Moi je le prends pour moi."
"Moi aussi quand j’étais plus jeune, et que j’allais à l’école, on me disait : tu es une racaille parce que j’habitais aux fougères. Mais je ne suis pas une racaille. Ce que je voulais, c’était travailler. Mr Sarkozy n’a peut-être pas saisi cette subtilité."
Pour Thuram, la vie en banlieue a ses règles : "Dans la banlieue, quand les gens se sentent agressés, ils réagissent par l’agression. Bien sur que ce n’est pas la solution, mais c’est comme ça."
Thuram trouve que mettre l’accent sur le discours sécuritaire a permis trop facilement aux politiques de trouver des boucs émissaires, en l’occurrence les gens qui vivent dans les banlieues. Poursuivant sa déclaration, Thuram a ajouté : "Mais la violence n'est jamais gratuite. Il faut comprendre d'où arrive le malaise. Avant de parler d'insécurité, il faut peut-être parler de justice sociale. Les gens (en banlieue) n'ont peut-être pas de travail. La rigueur c’est bien, mais avant il faut intégrer les jeunes par le travail. Ils demandent du travail et les plus rebelles le traduisent par de l’agressivité."
Le défenseur de l’équipe de France a encore dit "être triste pour les jeunes de banlieue", et a ajouté qu’il fallait qu’il fallait d’autres idoles aux jeunes que les footballeurs. "Souvent, les jeunes ont comme idoles les joueurs de foot, c'est bien, mais il faut d'autres idoles."
Lilian Thuram, footballeur engagé (membre du Haut Conseil à l’intégration), n’a jamais pratiqué la langue de bois et a souvent pris position sur des dossiers extra-sportifs : le racisme, l’intégration, la place des Noirs et des immigrés dans la société française, la citoyenneté, le soutien à Amnesty International...
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"Moi aussi quand j’étais plus jeune, et que j’allais à l’école, on me disait : tu es une racaille parce que j’habitais aux fougères. Mais je ne suis pas une racaille. Ce que je voulais, c’était travailler. Mr Sarkozy n’a peut-être pas saisi cette subtilité."
Pour Thuram, la vie en banlieue a ses règles : "Dans la banlieue, quand les gens se sentent agressés, ils réagissent par l’agression. Bien sur que ce n’est pas la solution, mais c’est comme ça."
Thuram trouve que mettre l’accent sur le discours sécuritaire a permis trop facilement aux politiques de trouver des boucs émissaires, en l’occurrence les gens qui vivent dans les banlieues. Poursuivant sa déclaration, Thuram a ajouté : "Mais la violence n'est jamais gratuite. Il faut comprendre d'où arrive le malaise. Avant de parler d'insécurité, il faut peut-être parler de justice sociale. Les gens (en banlieue) n'ont peut-être pas de travail. La rigueur c’est bien, mais avant il faut intégrer les jeunes par le travail. Ils demandent du travail et les plus rebelles le traduisent par de l’agressivité."
Le défenseur de l’équipe de France a encore dit "être triste pour les jeunes de banlieue", et a ajouté qu’il fallait qu’il fallait d’autres idoles aux jeunes que les footballeurs. "Souvent, les jeunes ont comme idoles les joueurs de foot, c'est bien, mais il faut d'autres idoles."
Lilian Thuram, footballeur engagé (membre du Haut Conseil à l’intégration), n’a jamais pratiqué la langue de bois et a souvent pris position sur des dossiers extra-sportifs : le racisme, l’intégration, la place des Noirs et des immigrés dans la société française, la citoyenneté, le soutien à Amnesty International...
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