Nouakchott (Mauritanie) Le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP) en Mauritanie a suspendu la grève de 45 jours qu’il avait annoncée il y’a une semaine sans avoir obtenu gain de cause, a appris APA samedi de source sûre à Nouakchott.
« Le SNESUP a décidé de suspendre la grève à partir du dimanche 20 avril à 8 h tout en maintenant son carnet de doléances légitimes et a exprimé sa détermination à poursuivre le travail pour le recouvrement de ses droits complets », a indiqué le Syndicat dans un communiqué.
Les enseignants du supérieur en Mauritanie avaient entamé dimanche dernier un mouvement de grève de 45 jours à un mois des examens de fin d’année.
L’arrêt des cours a été suivi à « presque 100% » dans les quatre établissements de la capitale : Université de Nouakchott, Ecole normale supérieure, Institut supérieur des études et recherches islamiques et Ecole nationale d’administration.
L’une des principales revendications des grévistes consiste à porter leur salaire mensuel minimum de 170.000 ouguiyas (340.000 F CFA) à 450.000 ouguiyas (900.000 F CFA).
Le SNESUP a motivé la suspension de la grève par la « conjoncture nationale générale » et par leur appréciation des « orientations suprêmes du président de la république Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi incitant à accorder le plus grand intérêt à l’enseignement et à adopter le dialogue comme unique voie pour résoudre les problèmes de ce secteur ».
Le Syndicat a aussi évoqué l’intérêt de l’étudiant universitaire qui est, selon lui, « l’objectif principal et le centre de gravité du processus pédagogique ».
Cette suspension de la grève a par ailleurs été saluée par le ministère de l’éducation nationale qui a réitéré, dans un communiqué, sa recherche permanente de tout ce qui peut améliorer le système pédagogique, y compris la situation des enseignants.
L’enseignement supérieur en Mauritanie compte entre 400 et 450 professeurs.
Source: APA
(M)
« Le SNESUP a décidé de suspendre la grève à partir du dimanche 20 avril à 8 h tout en maintenant son carnet de doléances légitimes et a exprimé sa détermination à poursuivre le travail pour le recouvrement de ses droits complets », a indiqué le Syndicat dans un communiqué.
Les enseignants du supérieur en Mauritanie avaient entamé dimanche dernier un mouvement de grève de 45 jours à un mois des examens de fin d’année.
L’arrêt des cours a été suivi à « presque 100% » dans les quatre établissements de la capitale : Université de Nouakchott, Ecole normale supérieure, Institut supérieur des études et recherches islamiques et Ecole nationale d’administration.
L’une des principales revendications des grévistes consiste à porter leur salaire mensuel minimum de 170.000 ouguiyas (340.000 F CFA) à 450.000 ouguiyas (900.000 F CFA).
Le SNESUP a motivé la suspension de la grève par la « conjoncture nationale générale » et par leur appréciation des « orientations suprêmes du président de la république Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi incitant à accorder le plus grand intérêt à l’enseignement et à adopter le dialogue comme unique voie pour résoudre les problèmes de ce secteur ».
Le Syndicat a aussi évoqué l’intérêt de l’étudiant universitaire qui est, selon lui, « l’objectif principal et le centre de gravité du processus pédagogique ».
Cette suspension de la grève a par ailleurs été saluée par le ministère de l’éducation nationale qui a réitéré, dans un communiqué, sa recherche permanente de tout ce qui peut améliorer le système pédagogique, y compris la situation des enseignants.
L’enseignement supérieur en Mauritanie compte entre 400 et 450 professeurs.
Source: APA
(M)