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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les enfants de la rue : les oubliés de la Convention internationale des droits de l’enfant


Les enfants de la rue : les oubliés de la Convention internationale des droits de l’enfant
Errer dans les rues de la capitale du matin au soir, reste l’un des sports favoris des enfants de la rue. Sous le soleil ou sous la pluie, ils s’en vont tous les jours chercher leur pitance. Une situation triste qui expose ces enfants à de nombreux abus et violations et les privent notamment de leurs droits à l’éducation, à des soins et à la protection au sein de leur famille.

Combien sont-ils de mineurs à vagabonder dans les rues de la capitale au moment où les enfants de leurs âges sont à l’école, mille deux milles. Même le commissariat aux droits de l’homme et à la protection de l’enfant ne peut dénombrer le nombre exact. Ces jeunes âgés pour la plupart entre 06 ou 13 ans, sont toujours vêtus en haillons et font fuir les passants dés leur approche. Par groupe ou en solo, ils sont à la recherche d’une pièce de monnaie qui viendra gonfler le soir, les poches d’un marabout qui ignore quant à lui, l’âge de ses protégées. « Un homme de Dieu « qui ignore complètement les lois sur les droits de l’enfant, notamment la Convention internationale des droits de l’enfant.

54 articles et deux Protocoles facultatifs, qui énonce les droits fondamentaux et qui sont ceux de tous les enfants du monde : le droit à la survie; le droit de se développer dans toute la mesure du possible; le droit d'être protégé contre les influences nocives, les mauvais traitements et l'exploitation; et de participer à part entière à la vie familiale, culturelle et sociale.

Les quatre principes fondamentaux de la Convention sont la non-discrimination; la priorité donnée à l'intérêt supérieur de l'enfant; le droit de vivre, de survivre et de se développer; et le respect des opinions de l'enfant. Tous les droits reconnus dans la Convention sont inhérents à la dignité humaine et au développement harmonieux de chaque enfant. La Convention protège les droits des enfants en fixant des normes en matière de soins de santé, d'éducation et de services juridiques, civils et sociaux.

En acceptant d'honorer les obligations stipulées dans la Convention (en la ratifiant ou en y adhérant), les gouvernements se sont engagés à défendre et à garantir les droits des enfants, ainsi qu'à répondre de ces engagements devant la communauté internationale.

Les États parties à la Convention sont tenus de concevoir et de mettre en oeuvre des mesures et des politiques qui tiennent compte de l'intérêt supérieur de l'enfant. La convention no 138 de l’OIT sur l’âge minimum d’emploi de 1973 fixe l’âge minimal d’admission à l’emploi à 15 ans. L’étude 2010 du Ministère des affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille(MASEF) sur la traite, le trafic et le travail des enfants, réalisée avec l’appui de l’UNICEF, a estimé l’âge moyen des enfants qui travaillaient hors du contexte familial à 13 ans et a souligné que dans de nombreux cas, les enfants interviewés avaient déjà eu une expérience de travail au-delà de deux années. Selon l’étude, cette situation expose ces enfants à de nombreux abus et violations et les privent notamment de leurs droits à l’éducation, à des soins et à la protection au sein de leur famille biologique. Selon cette étude, le travail commence souvent par l’éloignement des enfants qui se transforme, dans certains cas, en traite ou en situation analogue à celle-ci. La Mauritanie a initié une action plurielle en faveur d’une meilleure promotion et d’une plus forte protection des droits de l’enfant, et a créé en 1998 un Conseil national de l’enfance avec pour mission de veiller à la mise en œuvre d’une politique nationale en la matière. Une ordonnance a été adoptée en 2005 sur la protection pénale de l’enfant, puis le pays a signé la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant africain.

Dialtabé

Source: quotidienNouakchott
Jeudi 27 Octobre 2011 - 15:50
Jeudi 27 Octobre 2011 - 16:03
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