Les Africains devront se départir de leurs préoccupations de souveraineté nationale si le projet de formation d’un gouvernement panafricain devient une réalité, ont indiqué les participants à un symposium sur un gouvernement continental.
Ce symposium qui se tient à la veille de la Journée de l’Afrique (25 mai) a été ouvert jeudi à Harare, à l’initiative du groupe des ambassadeurs africains accrédités au Zimbabwe.
Au cours des discussions, les participants ont généralement estimé que le fait que plusieurs gouvernements et peuples africains tiennent à garder leur souveraineté nationale était le défi majeur auquel doit faire face l’Union africaine pour la formation de son gouvernement.
« Cette idée très louable ne verra jamais le jour tant que les gouvernements et peuples du continent ne s’élèveront pas au-dessus des considérations de souveraineté territoriale », a déclaré Rudo Gaidzanwa, professeur à l’Université du Zimbabwe.
Les dirigeants africains doivent se rencontrer en juillet au Ghana pour discuter de la formation d’un gouvernement unique pour le continent.
Ces discussions devraient tourner autour de la nature du gouvernement qui convient au continent, surtout que certaines écoles de pensée privilégient la formation d’un gouvernement fédéral.
D’autres au contraire pensent qu’il faudrait une approche fonctionnelle permettant aux pays de conserver leur souveraineté nationale.
Le premier président du Ghana indépendant, Kwame Nkrumah, et d’autres dirigeants du continent ont été dans les années 1960, les premiers à suggérer la formation d’un tel gouvernement à l’échelle du continent.
APA-Harare (Zimbabwe)
Source: africatime
(M)
Ce symposium qui se tient à la veille de la Journée de l’Afrique (25 mai) a été ouvert jeudi à Harare, à l’initiative du groupe des ambassadeurs africains accrédités au Zimbabwe.
Au cours des discussions, les participants ont généralement estimé que le fait que plusieurs gouvernements et peuples africains tiennent à garder leur souveraineté nationale était le défi majeur auquel doit faire face l’Union africaine pour la formation de son gouvernement.
« Cette idée très louable ne verra jamais le jour tant que les gouvernements et peuples du continent ne s’élèveront pas au-dessus des considérations de souveraineté territoriale », a déclaré Rudo Gaidzanwa, professeur à l’Université du Zimbabwe.
Les dirigeants africains doivent se rencontrer en juillet au Ghana pour discuter de la formation d’un gouvernement unique pour le continent.
Ces discussions devraient tourner autour de la nature du gouvernement qui convient au continent, surtout que certaines écoles de pensée privilégient la formation d’un gouvernement fédéral.
D’autres au contraire pensent qu’il faudrait une approche fonctionnelle permettant aux pays de conserver leur souveraineté nationale.
Le premier président du Ghana indépendant, Kwame Nkrumah, et d’autres dirigeants du continent ont été dans les années 1960, les premiers à suggérer la formation d’un tel gouvernement à l’échelle du continent.
APA-Harare (Zimbabwe)
Source: africatime
(M)