L'ex-Premier ministre pakistanaise et leader de l'opposition Benazir Bhutto est morte jeudi des suites de ses blessures, victime d'un attentat suicide qui a tué au moins 16 autres personnes à l'issue d'un meeting électoral dans la banlieue d'Islamabad. Elle avait 54 ans. Washington et Moscou condamnent fermement l'attentat.
Benazir Bhutto est morte des suites de ses blessures après un attentat suicide qui a visé un de ses meetings à Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Javed Cheema.
« Selon nos informations, elle est décédée, un fragment de la bombe l'a apparemment touchée », a précisé M. Cheema. Elle avait été transportée blessée à l'hôpital, selon un responsable de son parti. L'attentat a tué, au total, au moins 16 personnes.
Cette action sanglante survient à deux semaines des élections législatives.
Les corps d'au moins dix personnes, dont certains déchiquetés, gisaient sur la chaussée juste après l'explosion et plusieurs personnes étaient blessées, a témoigné le journaliste de l'AFP.
« Il s'agissait d'un attentat suicide, un kamikaze a fait exploser la bombe qu'il portait sur lui alors que les gens quittaient le meeting », a précisé Javed Cheema.
Ce drame est le dernier d'une série record d'attentats suicide dans l'histoire du Pakistan, qui ont fait plus de 170 morts en 2007. Le plus meurtrier, pour l'heure, avait déjà visé une manifestation du parti de Mme Bhutto : le 18 octobre, deux kamikazes avaient tué 139 personnes dans un gigantesque défilé de sympathisants qui célébraient, à Karachi, la grande ville du sud, le retour de l'ex-Premier ministre de six années d'exil.
Mme Bhutto avait alors échappé aux kamikazes parce qu'elle se trouvait à l'intérieur d'un camion blindé en tête du défilé.
La Russie « condamne fermement » l'attentat suicide qui a coûté la vie à l'ex-Premier ministre pakistanais, a déclaré la diplomatie russe citée par les agences russes. Les Etats-Unis ont également condamné l'attentat.
Benazir Bhutto est morte des suites de ses blessures après un attentat suicide qui a visé un de ses meetings à Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Javed Cheema.
« Selon nos informations, elle est décédée, un fragment de la bombe l'a apparemment touchée », a précisé M. Cheema. Elle avait été transportée blessée à l'hôpital, selon un responsable de son parti. L'attentat a tué, au total, au moins 16 personnes.
Cette action sanglante survient à deux semaines des élections législatives.
Les corps d'au moins dix personnes, dont certains déchiquetés, gisaient sur la chaussée juste après l'explosion et plusieurs personnes étaient blessées, a témoigné le journaliste de l'AFP.
« Il s'agissait d'un attentat suicide, un kamikaze a fait exploser la bombe qu'il portait sur lui alors que les gens quittaient le meeting », a précisé Javed Cheema.
Ce drame est le dernier d'une série record d'attentats suicide dans l'histoire du Pakistan, qui ont fait plus de 170 morts en 2007. Le plus meurtrier, pour l'heure, avait déjà visé une manifestation du parti de Mme Bhutto : le 18 octobre, deux kamikazes avaient tué 139 personnes dans un gigantesque défilé de sympathisants qui célébraient, à Karachi, la grande ville du sud, le retour de l'ex-Premier ministre de six années d'exil.
Mme Bhutto avait alors échappé aux kamikazes parce qu'elle se trouvait à l'intérieur d'un camion blindé en tête du défilé.
La Russie « condamne fermement » l'attentat suicide qui a coûté la vie à l'ex-Premier ministre pakistanais, a déclaré la diplomatie russe citée par les agences russes. Les Etats-Unis ont également condamné l'attentat.
Source: RFI