Photo: ocvidh.fr
Ça y est, le vrai visage du régime de Mohammed Ould Abdel AZIZ, son vrai visage, paraît au grand jour. Dès que le peuple exprime autre chose que ce qu’il veut, que ce qu’il souhaite, il agite le bâton. Curieux comportement que de la part de celui qui interrompit le processus démocratique pour instaurer … la démocratie (rien que cela) et promettre une nouvelle Mauritanie. Le peuple y a naïvement cru, qui l’a élu dès le premier tour, avec un plébiscite dans la Vallée.
Les forces de l’ordre, mal formées et conditionnées depuis le régime de TAYA à casser du Noir, trouvent dans la répression de manifestations pacifiques une occasion rêvée de dégainer leur haine. Cette haine d’une jeunesse qui se bat pour un avenir meilleur, la haine d’une certaine élite avide de liberté et de démocratie, toutes valeurs contraires à celles des locataires des casernes d’où jaillissent des hordes de brutes parmi les plus brutes pour briser manifestations et manifestants. Assurées désormais d’impunité, la police et l’armée, dont certains des représentants sont impliqués, et formellement identifiés comme bourreaux, dans des évènements qui ont marqué les pages sombres de l’histoire de notre pays, se gargarisent dans des salons cossus de Nouakchott, quand ils n’arpentent pas les allées du pouvoir et de la représentation nationale.
Hier, contre les militants antiesclavagistes du mouvement IRA, aujourd’hui contre les jeunes mobilisés pour dénoncer cette opération d’enrôlement aux conditions et finalités plus que nébuleuses, la soldatesque azizienne joue le grand méchant répressif. Mais hélas, à ce jeu là, elle perdra. La jeunesse, le peuple, resteront mobilisés. Les moyens modernes aidant, plus rien de leurs actions ou des réactions que celles-ci susciteraient, ne restera frappé du seau de la censure habituelle.
Que l’on ne s’y méprenne, les militaires, trop habitués aux dorures des palais, sont plus que déterminés : force doit rester à l’armée, pas à la loi. Le peuple, convaincu du contraire est tout aussi déterminé et n’entend plus laisser se poursuivre cette valse de coup d’Etat permanents. Les actes posés par AZIZ constituent une véritable déclaration de guerre. C’est comme telle que le peuple doit les recevoir et se tenir prêt à livrer cette guerre qu’il n’a jamais cessé de lui déclarer.
Face aux méthodes utilisées et la barbarie qui les caractérise, les forces contestataires et révolutionnaires ont pour devoir de rester mobilisées et œuvrer sinon à une unité, du moins à l’assemblage des énergies comme les cellules d’un même corps. Unies et déterminées, elles emporteront l’adhésion des partis politiques, peu enclins à croiser le fer avec le pouvoir, pris pour certains dans le piège d’une majorité présidentielle et caressant secrètement le rêve de partager un gâteau que ne veut leur tendre le régime. Cet élan devrait sonner le glas du régime de Mohammed Ould Abdel AZIZ aux formes dictatoriales primaires.
Boubacar DIAGANA
Source: Boubacar DIAGANA
Les forces de l’ordre, mal formées et conditionnées depuis le régime de TAYA à casser du Noir, trouvent dans la répression de manifestations pacifiques une occasion rêvée de dégainer leur haine. Cette haine d’une jeunesse qui se bat pour un avenir meilleur, la haine d’une certaine élite avide de liberté et de démocratie, toutes valeurs contraires à celles des locataires des casernes d’où jaillissent des hordes de brutes parmi les plus brutes pour briser manifestations et manifestants. Assurées désormais d’impunité, la police et l’armée, dont certains des représentants sont impliqués, et formellement identifiés comme bourreaux, dans des évènements qui ont marqué les pages sombres de l’histoire de notre pays, se gargarisent dans des salons cossus de Nouakchott, quand ils n’arpentent pas les allées du pouvoir et de la représentation nationale.
Hier, contre les militants antiesclavagistes du mouvement IRA, aujourd’hui contre les jeunes mobilisés pour dénoncer cette opération d’enrôlement aux conditions et finalités plus que nébuleuses, la soldatesque azizienne joue le grand méchant répressif. Mais hélas, à ce jeu là, elle perdra. La jeunesse, le peuple, resteront mobilisés. Les moyens modernes aidant, plus rien de leurs actions ou des réactions que celles-ci susciteraient, ne restera frappé du seau de la censure habituelle.
Que l’on ne s’y méprenne, les militaires, trop habitués aux dorures des palais, sont plus que déterminés : force doit rester à l’armée, pas à la loi. Le peuple, convaincu du contraire est tout aussi déterminé et n’entend plus laisser se poursuivre cette valse de coup d’Etat permanents. Les actes posés par AZIZ constituent une véritable déclaration de guerre. C’est comme telle que le peuple doit les recevoir et se tenir prêt à livrer cette guerre qu’il n’a jamais cessé de lui déclarer.
Face aux méthodes utilisées et la barbarie qui les caractérise, les forces contestataires et révolutionnaires ont pour devoir de rester mobilisées et œuvrer sinon à une unité, du moins à l’assemblage des énergies comme les cellules d’un même corps. Unies et déterminées, elles emporteront l’adhésion des partis politiques, peu enclins à croiser le fer avec le pouvoir, pris pour certains dans le piège d’une majorité présidentielle et caressant secrètement le rêve de partager un gâteau que ne veut leur tendre le régime. Cet élan devrait sonner le glas du régime de Mohammed Ould Abdel AZIZ aux formes dictatoriales primaires.
Boubacar DIAGANA
Source: Boubacar DIAGANA