Le pouvoir de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya qui a été renversé le 3 août 2005 par une junte militaire dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed, avait toujours considéré la question de ce passif humanitaire (tortures, viols, exécutions extrajudiciaires, déportations) comme taboue, ainsi que le dossier de l'esclavage.
Le traitement préconisé aujourd'hui, vise à dépasser la question qualifiée de « particulièrement douloureuse et préjudiciable à la concorde nationale ».
Quant aux réfugiés mauritaniens se trouvant au Sénégal et au Mali, « ils doivent pouvoir revenir à la mère patrie et être réintégrés dans leurs droits légitimes » stipule le même document.
Au sujet de l'esclavage ou des séquelles de cette pratique, le rapport général invite les autorités à prendre « un ensemble de mesures nécessaires pour traiter les problèmes résultant de cette pratique et ses conséquences sur la société ».
Le passif humanitaire des années 1990-1991, résulte rappelle-t-on, de plusieurs centaines d'exécutions extrajudiciaires au sein des forces armées et de nombreuses exactions contre les populations de la vallée du fleuve qui ont vécu un véritable état de siège non officialisé durant de longues années.
Quant au mouvement des réfugiés et des déportés, il est survenu en avril 1989, suite à des affrontements à caractère ethnique de part et d'autre du fleuve Sénégal, qui ont provoqué des déplacements massifs de populations.
Le traitement préconisé aujourd'hui, vise à dépasser la question qualifiée de « particulièrement douloureuse et préjudiciable à la concorde nationale ».
Quant aux réfugiés mauritaniens se trouvant au Sénégal et au Mali, « ils doivent pouvoir revenir à la mère patrie et être réintégrés dans leurs droits légitimes » stipule le même document.
Au sujet de l'esclavage ou des séquelles de cette pratique, le rapport général invite les autorités à prendre « un ensemble de mesures nécessaires pour traiter les problèmes résultant de cette pratique et ses conséquences sur la société ».
Le passif humanitaire des années 1990-1991, résulte rappelle-t-on, de plusieurs centaines d'exécutions extrajudiciaires au sein des forces armées et de nombreuses exactions contre les populations de la vallée du fleuve qui ont vécu un véritable état de siège non officialisé durant de longues années.
Quant au mouvement des réfugiés et des déportés, il est survenu en avril 1989, suite à des affrontements à caractère ethnique de part et d'autre du fleuve Sénégal, qui ont provoqué des déplacements massifs de populations.