« Les relations de la Mauritanie avec Israél dépendent de l’évolution du dossier de la Palestine »
Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a déclaré vendredi soir sur la chaine de télévision Al Arabiya que la nature des relations diplomatiques de la Mauritanie avec Israël dépendra de l’évolution du dossier de règlement de la question palestinienne.
« J’ai dit que pour moi cette question se rapporte a l’évolution du dossier sur l’existence d’un état palestinien ayant pour capitale Al Qouds…Mais si nous constatons que les choses n’évoluent pas dans le sens que nous souhaitons, nous prendrons les mesures qu’il faut », a dit en substance le Président de la République Islamique de Mauritanie. Dans l’interview qu’il a accordée à la chaine de télévision arabophone, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a abordé la situation de la Mauritanie.
Parlant des attentes des mauritaniens, le président reconnait : « le peuple pensait que les difficultés allaient être résolues dès le lendemain de mon accession au pouvoir…Nous avons essayé de tracer la voie pour régler les problèmes. Figurez vous qu’après deux mois, il ya eu des coupures d’eau et d’électricité. Cela a causé des mouvements de colères. Et même si la Mauritanie était beaucoup plus riche, elle n’aurait pas en si peu de temps pu subvenir aux besoins immédiats en un laps de temps.»
Selon lui le grand défi reste celui de la pauvreté : « La grande menace de la démocratie est la pauvreté…les hausses des prix, etc. je ne vois pas de menace politique. » Ni même militaire, répond-t-il au journaliste qui lui demande quelle est la relation de la présidence avec l’armée. « C’est une institution démocratique qui, si elle n’avait pas l’intention de bien faire, n’aurait pas mis en place un système démocratique. Aujourd’hui c’est une armée républicaine. »
D’ailleurs, le président de la république n’a pas manqué de rendre hommage aux militaires qui, trouve-t-il ont réussi la transition. « Trois raisons ont permis la réussite de notre expérience : les militaires ont respecté leurs engagements, la communauté internationale, y compris les pays arabes, y a été attentive ; et la maturité et la tolérance des mauritaniens qui se sont montrés responsables. Il n’y a eu aucun problème durant tout le processus.
A propos d’AlQaida ? « Je voudrais assurer, a dit le président, que la Mauritanie n’est pas un lieu de prédilection pour le terrorisme. Ce pays, malgré la diversité des rites islamiques qui y sont observés, connait la tolérance…Les jeunes peuvent toutefois par la voie de l’internet s’intéresser au phénomène du terrorisme…mais c’est un aspect marginal…Et ce qui s’est passé a coïncidé avec les préparatifs du rallye et cela a été médiatisé… »
Le Président a poursuivi en disant qu’il n’y a pas de groupes en Mauritanie sympathisant d’AlQaida…ou qu’alors ce sont des cas isolés. « Il y a une ligne rouge qui n’est pas franchissable …. »
Parlant de l’autorisation du parti islamiste, Ould Cheikh Abdallahi déclaré : « Je connais le pays et j’ai évalué la situation. Nous avons une constitution qui a posé les règles. Il y a les libertés mais pas sur des bases particularistes…Ce groupe, qui a été autorisé à créer un parti, développe un discours responsable. Ses pratiques sont rassurantes. Il se comporte comme les autres partis… »
A propos de la presse, il a déclaré : « depuis mon accession aucun problème n’a été noté entre un journaliste et le pouvoir ». Aucune pression, non plus renchérit-il, ajoutant que malgré les dépassements, il a choisi la magnanimité plutôt que la confrontation…
Et le parti PNDD ? « Je ne suis pas le président effectif de ce parti. Il n’y a aucun problème. Comme candidat, je n’avais pris aucun engagement pour quiconque sur autre chose que ce qui correspond à mon programme…Parmi mes soutiens, il y a des partis politiques et des individualités… Le groupe des indépendants est important pour moi car il soutient mon programme. J’ai seulement pris la garantie que ce parti n’use pas des moyens de l’Etat…
Ceci n’est pas mon parti. J’ai la majorité présidentielle avec moi que je pourrais considérer comme mon parti… Chez nous on dit que celui qui a été mordu par le serpent a peur de la corde. Il y a donc des appréhensions pour ce parti en souvenir de ce que les gens ont dû subir par les passé avec le parti qui existait…
Concernant les relations avec les USA, Sidi Ould Cheikh Abdallahi a affirmé qu’elles sont bonnes et que la Mauritanie s’emploie à nouer de bons rapports tous les pays du monde tant en farique qu’en Europe ou au Maghreb et dans le reste du monde arabe… La diplomatie mauritanienne continuera à jouer son rêole de rapprochement entre le Maroc et le Front Polisario tout en observant sa position de neutralité stricte.
Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a déclaré vendredi soir sur la chaine de télévision Al Arabiya que la nature des relations diplomatiques de la Mauritanie avec Israël dépendra de l’évolution du dossier de règlement de la question palestinienne.
« J’ai dit que pour moi cette question se rapporte a l’évolution du dossier sur l’existence d’un état palestinien ayant pour capitale Al Qouds…Mais si nous constatons que les choses n’évoluent pas dans le sens que nous souhaitons, nous prendrons les mesures qu’il faut », a dit en substance le Président de la République Islamique de Mauritanie. Dans l’interview qu’il a accordée à la chaine de télévision arabophone, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a abordé la situation de la Mauritanie.
Parlant des attentes des mauritaniens, le président reconnait : « le peuple pensait que les difficultés allaient être résolues dès le lendemain de mon accession au pouvoir…Nous avons essayé de tracer la voie pour régler les problèmes. Figurez vous qu’après deux mois, il ya eu des coupures d’eau et d’électricité. Cela a causé des mouvements de colères. Et même si la Mauritanie était beaucoup plus riche, elle n’aurait pas en si peu de temps pu subvenir aux besoins immédiats en un laps de temps.»
Selon lui le grand défi reste celui de la pauvreté : « La grande menace de la démocratie est la pauvreté…les hausses des prix, etc. je ne vois pas de menace politique. » Ni même militaire, répond-t-il au journaliste qui lui demande quelle est la relation de la présidence avec l’armée. « C’est une institution démocratique qui, si elle n’avait pas l’intention de bien faire, n’aurait pas mis en place un système démocratique. Aujourd’hui c’est une armée républicaine. »
D’ailleurs, le président de la république n’a pas manqué de rendre hommage aux militaires qui, trouve-t-il ont réussi la transition. « Trois raisons ont permis la réussite de notre expérience : les militaires ont respecté leurs engagements, la communauté internationale, y compris les pays arabes, y a été attentive ; et la maturité et la tolérance des mauritaniens qui se sont montrés responsables. Il n’y a eu aucun problème durant tout le processus.
A propos d’AlQaida ? « Je voudrais assurer, a dit le président, que la Mauritanie n’est pas un lieu de prédilection pour le terrorisme. Ce pays, malgré la diversité des rites islamiques qui y sont observés, connait la tolérance…Les jeunes peuvent toutefois par la voie de l’internet s’intéresser au phénomène du terrorisme…mais c’est un aspect marginal…Et ce qui s’est passé a coïncidé avec les préparatifs du rallye et cela a été médiatisé… »
Le Président a poursuivi en disant qu’il n’y a pas de groupes en Mauritanie sympathisant d’AlQaida…ou qu’alors ce sont des cas isolés. « Il y a une ligne rouge qui n’est pas franchissable …. »
Parlant de l’autorisation du parti islamiste, Ould Cheikh Abdallahi déclaré : « Je connais le pays et j’ai évalué la situation. Nous avons une constitution qui a posé les règles. Il y a les libertés mais pas sur des bases particularistes…Ce groupe, qui a été autorisé à créer un parti, développe un discours responsable. Ses pratiques sont rassurantes. Il se comporte comme les autres partis… »
A propos de la presse, il a déclaré : « depuis mon accession aucun problème n’a été noté entre un journaliste et le pouvoir ». Aucune pression, non plus renchérit-il, ajoutant que malgré les dépassements, il a choisi la magnanimité plutôt que la confrontation…
Et le parti PNDD ? « Je ne suis pas le président effectif de ce parti. Il n’y a aucun problème. Comme candidat, je n’avais pris aucun engagement pour quiconque sur autre chose que ce qui correspond à mon programme…Parmi mes soutiens, il y a des partis politiques et des individualités… Le groupe des indépendants est important pour moi car il soutient mon programme. J’ai seulement pris la garantie que ce parti n’use pas des moyens de l’Etat…
Ceci n’est pas mon parti. J’ai la majorité présidentielle avec moi que je pourrais considérer comme mon parti… Chez nous on dit que celui qui a été mordu par le serpent a peur de la corde. Il y a donc des appréhensions pour ce parti en souvenir de ce que les gens ont dû subir par les passé avec le parti qui existait…
Concernant les relations avec les USA, Sidi Ould Cheikh Abdallahi a affirmé qu’elles sont bonnes et que la Mauritanie s’emploie à nouer de bons rapports tous les pays du monde tant en farique qu’en Europe ou au Maghreb et dans le reste du monde arabe… La diplomatie mauritanienne continuera à jouer son rêole de rapprochement entre le Maroc et le Front Polisario tout en observant sa position de neutralité stricte.
Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)