Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, Président de la République a reçu mercredi en audience au Palais présidentiel à Nouakchott des représentants de certains politiques.
Il s'agit de :
- Cheikh Ethmane Ould Cheikh Ebou El Maaly, président du parti El Vadila;
- Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall, secrétaire général du parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR);
- Saleh Ould Hanenna, président du parti de l'Union et le Changement Mauritanien (HATEM);
- Dr. Cheikh Ould Horma, président du parti du Rassemblement pour la Mauritanie (TAMAM);
- El Khalil Ould Teyib, vice président du pari de l'Alliance Populaire Progressiste (APP);
- Mohamed Ghoulam Ould EL Hadj Cheikh, vice-président du Rassemblement National pour la Reforme et le Développement (Tawasoul);
- El Khalil Ould Dedda, du parti de l'Union des Forces du Progrès.
Le président du parti El Vadila a fait une déclaration à L'Agence mauritanienne d'Information dans laquelle, il a indiqué que la délégation s'est entretenue avec le président de la République en tant que représentants de formations politiques mauritaniennes "soucieuses de discuter avec lui de la situation que traversent nos frères palestiniens soumis au joug de l'occupant israélien".
Il a ajouté que ces partis politiques ont fait part au Président de la République de leur désir de voir le gouvernement mauritanien rompre les relations diplomatiques avec Israël, "en guise de protestation contre les exactions de cette entité contre les frères palestiniens".
Il a indiqué que la délégation a fait savoir au président de la République que le peuple mauritanien, représenté par les partis politiques, "a la même vision des choses, non à cause de son opposition religieuse avec l'entité sioniste, mais des agissements contraire aux principes humanitaires".
Dans ce cadre, a dit le président d'El Vadila, "la rupture des relations avec Israël peut être un moyen de pression susceptible de jouer un rôle positif dans cette affaire".
Il a indiqué que le président de la République a dit "qu'il nous a écouté avec attention les doléances des représentants de ces partis, soulignant que ce qu'ils ont dit est certainement l'avis de ceux qui sont derrière eux mais que, cependant, il lui revient la décision de voir cette question en fonction de pondérables et d'évaluations qui viennent d'autres canaux d'information".
AMI