Pour la première fois, un chef d’Etat sénégalais a participé à une prière à la Grande mosquée de Paris. L’honneur est revenu au président Abdoulaye Wade qui participait, jeudi, à la prière de la Korité (Aïd El Fitr), marquant la fin du mois béni de Ramadan. Une occasion saisie par le président de la République pour rappeler la part apportée dans la construction de cette Grande mosquée par des soldats sénégalais démobilisés de l’Armée française. Cette mosquée, Me Wade dit la connaître bien, puisqu’il la fréquentait déjà étant étudiant.
« Je me retrouve ici doublement chez moi », a-t-il déclaré à la presse à la fin de la prière. « Toutes les mosquées sont des lieux d’adoration, de prières », a assuré le président Wade, affirmant que « Dieu est partout ! » Le président Wade est apparu en pleine forme, mettant ainsi un terme aux rumeurs qui lui donnaient pour « très malade ». « Les Sénégalais s’inquiètent seulement parce qu’ils ont ma nostalgie », a-t-il déclaré à la presse, non sans son humour habituel.
Le chef de l’Etat s’est aussi prononcé sur ces relations avec la presse dont il dit être le plus grand bailleur. Depuis son accession au pouvoir en 2000, l’aide à la presse, qui était de 150 millions par an, a considérablement augmenté pour atteindre le milliard 500 millions pour les cinq ans. Abdoulaye Wade a aussi souligné que le Sénégal est le seul pays d’Afrique où la création d’un journal ne pose aucun problème : « Il suffit d’une simple déclaration ». Ainsi, a-t-il invité les médiats à remplir leur mission première : informer juste et vrai.
La formation des professionnels de l’information est également une grande préoccupation pour le président Abdoulaye Wade. Derrière le parterre de journalistes présents à la Grande mosquée de Paris, un confrère s’égosille : « Il paraît que Wade ne fait plus rêver les Sénégalais ? » Le président sourit avant de répliquer spontanément : « Ils n’ont plus besoin de rêver, puisque tous les grands projets de l’alternance se sont réalisés ».
A Paris, la fête de la Korité était aussi l’occasion pour le recteur de la Grande mosquée, le Dr Dalil Boubakeur, d’appeler les autorités françaises au respect de l’Islam et du culte musulman en France. « Les musulmans ont donné leur vie pour la France ! », a-t-il affirmé, rappelant les nombreuses guerres dans lesquelles « des musulmans d’Afrique et du Maghreb ont perdu la vie pour défendre la France ».
Dalil Boubakeur a sommé les autorités françaises de mieux considérer les populations immigrées en France. Evoquant les incendies meurtriers à Paris, le recteur a fini par réclamer « des conditions de vie dignes et correctes » pour les immigrés, « au lieu de les reléguer dans des squats qui n’honorent pas la France ni la communauté ! » Il a fini son propos en saluant la présence en ce grand jour du président Abdoulaye Wade qui, dit-il, « honore les lieux et la communauté ! » A son tour, le président Wade a déploré le drame de Ceuta et Melilla et rappelé aux jeunes Africains qu’ils « peuvent bien gagner leur vie en Afrique », même avec le peu de ressources que nous avons. « Il est de notre devoir d’aider les Africains à rester dans les pays d’origine et à bien y vivre, en paix ! », a-t-il affirmé.
Le président de la République et ses hôtes ont prié pour que « les Sénégalais et le Sénégal continuent à se retrouver dans la paix et le travail », parce que, dit-il, avant d’affirmer sa fierté pour les Sénégalais : « Il n’y a pas de mystère, il faut travailler ». Abdoulaye Wade a également eu une pensée pour tous « ceux qui sont malades, ceux qui sont dans les hôpitaux. Je prie Dieu pour qu’il leur redonne la santé ».
Le chef de l’Etat était accompagné de son fils Karim, Son Excellence Doudou Salla Diop, ambassadeur du Sénégal en France, Adama Sarr consul général à Paris, M. Camara recteur de l’Université du futur africain et de plusieurs autres personnalités.
Toute la journée du jeudi, le président de la République a reçu les Sénégalais, militants et autres personnalités venues lui rendre visite à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal en France.
Hier, Abdoulaye Wade a quitté Paname pour la Belgique ou il doit participer à un colloque international à Bruxelles sur le thème « Fédéralisme, paix et démocratie internationales : expériences et contributions de l’Union européenne et de l’Union africaine ». Cette rencontre est organisée par « l’Union européenne fédéraliste et World Federalist Movement ». Le président de la République est attendu samedi à Dakar.
source soleil
« Je me retrouve ici doublement chez moi », a-t-il déclaré à la presse à la fin de la prière. « Toutes les mosquées sont des lieux d’adoration, de prières », a assuré le président Wade, affirmant que « Dieu est partout ! » Le président Wade est apparu en pleine forme, mettant ainsi un terme aux rumeurs qui lui donnaient pour « très malade ». « Les Sénégalais s’inquiètent seulement parce qu’ils ont ma nostalgie », a-t-il déclaré à la presse, non sans son humour habituel.
Le chef de l’Etat s’est aussi prononcé sur ces relations avec la presse dont il dit être le plus grand bailleur. Depuis son accession au pouvoir en 2000, l’aide à la presse, qui était de 150 millions par an, a considérablement augmenté pour atteindre le milliard 500 millions pour les cinq ans. Abdoulaye Wade a aussi souligné que le Sénégal est le seul pays d’Afrique où la création d’un journal ne pose aucun problème : « Il suffit d’une simple déclaration ». Ainsi, a-t-il invité les médiats à remplir leur mission première : informer juste et vrai.
La formation des professionnels de l’information est également une grande préoccupation pour le président Abdoulaye Wade. Derrière le parterre de journalistes présents à la Grande mosquée de Paris, un confrère s’égosille : « Il paraît que Wade ne fait plus rêver les Sénégalais ? » Le président sourit avant de répliquer spontanément : « Ils n’ont plus besoin de rêver, puisque tous les grands projets de l’alternance se sont réalisés ».
A Paris, la fête de la Korité était aussi l’occasion pour le recteur de la Grande mosquée, le Dr Dalil Boubakeur, d’appeler les autorités françaises au respect de l’Islam et du culte musulman en France. « Les musulmans ont donné leur vie pour la France ! », a-t-il affirmé, rappelant les nombreuses guerres dans lesquelles « des musulmans d’Afrique et du Maghreb ont perdu la vie pour défendre la France ».
Dalil Boubakeur a sommé les autorités françaises de mieux considérer les populations immigrées en France. Evoquant les incendies meurtriers à Paris, le recteur a fini par réclamer « des conditions de vie dignes et correctes » pour les immigrés, « au lieu de les reléguer dans des squats qui n’honorent pas la France ni la communauté ! » Il a fini son propos en saluant la présence en ce grand jour du président Abdoulaye Wade qui, dit-il, « honore les lieux et la communauté ! » A son tour, le président Wade a déploré le drame de Ceuta et Melilla et rappelé aux jeunes Africains qu’ils « peuvent bien gagner leur vie en Afrique », même avec le peu de ressources que nous avons. « Il est de notre devoir d’aider les Africains à rester dans les pays d’origine et à bien y vivre, en paix ! », a-t-il affirmé.
Le président de la République et ses hôtes ont prié pour que « les Sénégalais et le Sénégal continuent à se retrouver dans la paix et le travail », parce que, dit-il, avant d’affirmer sa fierté pour les Sénégalais : « Il n’y a pas de mystère, il faut travailler ». Abdoulaye Wade a également eu une pensée pour tous « ceux qui sont malades, ceux qui sont dans les hôpitaux. Je prie Dieu pour qu’il leur redonne la santé ».
Le chef de l’Etat était accompagné de son fils Karim, Son Excellence Doudou Salla Diop, ambassadeur du Sénégal en France, Adama Sarr consul général à Paris, M. Camara recteur de l’Université du futur africain et de plusieurs autres personnalités.
Toute la journée du jeudi, le président de la République a reçu les Sénégalais, militants et autres personnalités venues lui rendre visite à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal en France.
Hier, Abdoulaye Wade a quitté Paname pour la Belgique ou il doit participer à un colloque international à Bruxelles sur le thème « Fédéralisme, paix et démocratie internationales : expériences et contributions de l’Union européenne et de l’Union africaine ». Cette rencontre est organisée par « l’Union européenne fédéraliste et World Federalist Movement ». Le président de la République est attendu samedi à Dakar.
source soleil