La société africaine doit revendiquer son identité culturelle face au défi de la mondialisation, a estimé, mercredi à Paris, le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, devant la 34ème Conférence générale de l'UNESCO.
"De façon urgente, l'Afrique noire doit définir des stratégies pour renforcer son identité culturelle aujourd'hui menacée par l'influence d'autres cultures disposant de davantage de moyens pour assurer leur expansion", a insisté le chef de l'Etat équato- guinéen.
Pour lui, "les Africains doivent élaborer de nouveaux systèmes éducatifs actualisant et contribuant à renforcer l'assimilation cohérente de nos cultures autochtones, de façon à ce qu'elles puissent continuer à avoir un sens et une signification particulière, tout en incorporant des éléments d'autres cultures".
Il a rendu hommage à tous ceux qui ont contribué "à la reconnaissance des valeurs de l'homme noir et de sa culture, en particulier le poète et président sénégalais Léopold Sédar Senghor, leader de la Négritude, mouvement qui a revalorisé la conception esthétique de l'homme noir africain et auquel ont participé des intellectuels et artistes comme Aimé Césaire, Léon Damas et Wilfredo Lam.
"Mieux vaut un peuple cultivé qu'un peuple riche", a-t-il par ailleurs souligné, en évoquant la question de l'éducation, avant de regretter que le régime colonial ait freiné le développement de l'éducation dans son pays et limité son niveau.
"C'est seulement après l'indépendance, et avec le peu de moyens disponibles que le gouvernement s'est préoccupé de l'éducation à des niveaux supérieurs en créant des écoles techniques et professionnelles, ainsi que l'Université nationale de Guinée équatoriale", a-t-il rappelé.
Le président Nguema a conclu son discours en proposant à l'UNESCO la création d'un Prix UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo pour la conservation de la biodiversité, prix qui serait financé par le gouvernement de la Guinée Equatoriale.
Source: panapress
(M)
"De façon urgente, l'Afrique noire doit définir des stratégies pour renforcer son identité culturelle aujourd'hui menacée par l'influence d'autres cultures disposant de davantage de moyens pour assurer leur expansion", a insisté le chef de l'Etat équato- guinéen.
Pour lui, "les Africains doivent élaborer de nouveaux systèmes éducatifs actualisant et contribuant à renforcer l'assimilation cohérente de nos cultures autochtones, de façon à ce qu'elles puissent continuer à avoir un sens et une signification particulière, tout en incorporant des éléments d'autres cultures".
Il a rendu hommage à tous ceux qui ont contribué "à la reconnaissance des valeurs de l'homme noir et de sa culture, en particulier le poète et président sénégalais Léopold Sédar Senghor, leader de la Négritude, mouvement qui a revalorisé la conception esthétique de l'homme noir africain et auquel ont participé des intellectuels et artistes comme Aimé Césaire, Léon Damas et Wilfredo Lam.
"Mieux vaut un peuple cultivé qu'un peuple riche", a-t-il par ailleurs souligné, en évoquant la question de l'éducation, avant de regretter que le régime colonial ait freiné le développement de l'éducation dans son pays et limité son niveau.
"C'est seulement après l'indépendance, et avec le peu de moyens disponibles que le gouvernement s'est préoccupé de l'éducation à des niveaux supérieurs en créant des écoles techniques et professionnelles, ainsi que l'Université nationale de Guinée équatoriale", a-t-il rappelé.
Le président Nguema a conclu son discours en proposant à l'UNESCO la création d'un Prix UNESCO-Obiang Nguema Mbasogo pour la conservation de la biodiversité, prix qui serait financé par le gouvernement de la Guinée Equatoriale.
Source: panapress
(M)