Le Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD), désormais principale formation de la majorité présidentielle en Mauritanie, n’a pas vocation à se confondre avec l’Etat et "respectera scrupuleusement les règles du jeu démocratique et les institutions", a déclaré mercredi en fin d’après-midi, son président, Yayha Ould Ahmed Waghef, par ailleurs ministre secrétaire général de la présidence de la République.
Tenant à rassurer les Mauritaniens qui dénoncent un retour en force des barons du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé en août 2005) au sein de la nouvelle formation, Yahya Ould Ahmed Yaghef rappelle, au cours de la première conférence de presse du parti, que la mission du PNDD est de soutenir la mise en œuvre du programme du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, qui avait bénéficié du soutien d'une large majorité de Mauritaniens à l’occasion de la présidentielle de mars 2007.
Soutenant qu’il n y aura pas de nouveau "parti-Etat", le président du PNDD assure que le chef de l’Etat "n’admettra aucune dérive, aucun dérapage susceptible de créer la confusion, et telle n’est pas d’ailleurs notre intention".
"Tous les Mauritaniens, y compris les dignitaires du régime renversé ont la liberté de s'organiser au sein d'un parti poltique", a-t-il toutefois insisté.
La création du nouveau parti présidentiel mauritanien avait été officiellement annoncée samedi dernier, à l’issue d’assises constitutives tenues au Centre international des conférences de Nouakchott, rappelle-t-on.
Le nouveau parti dispose d’une large majorité dans les deux chambres du Parlement, dans les conseils municipaux, et presque tous les membres du gouvernement se regroupent au sein de son Conseil national.
Nouakchott
Panapress
Tenant à rassurer les Mauritaniens qui dénoncent un retour en force des barons du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé en août 2005) au sein de la nouvelle formation, Yahya Ould Ahmed Yaghef rappelle, au cours de la première conférence de presse du parti, que la mission du PNDD est de soutenir la mise en œuvre du programme du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, qui avait bénéficié du soutien d'une large majorité de Mauritaniens à l’occasion de la présidentielle de mars 2007.
Soutenant qu’il n y aura pas de nouveau "parti-Etat", le président du PNDD assure que le chef de l’Etat "n’admettra aucune dérive, aucun dérapage susceptible de créer la confusion, et telle n’est pas d’ailleurs notre intention".
"Tous les Mauritaniens, y compris les dignitaires du régime renversé ont la liberté de s'organiser au sein d'un parti poltique", a-t-il toutefois insisté.
La création du nouveau parti présidentiel mauritanien avait été officiellement annoncée samedi dernier, à l’issue d’assises constitutives tenues au Centre international des conférences de Nouakchott, rappelle-t-on.
Le nouveau parti dispose d’une large majorité dans les deux chambres du Parlement, dans les conseils municipaux, et presque tous les membres du gouvernement se regroupent au sein de son Conseil national.
Nouakchott
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